Plus d’une centaine d’avocats portant leur robe noire ont manifesté dans la matinée devant ce tribunal, le plus important du pays. L’accès leur était interdit par un cordon de gendarmes anti-émeute.
"Nous réclamons le départ de M. Raymond Tchimou", procureur de la République de ce tribunal, a expliqué à l’Afp le bâtonnier de l’Ordre des avocats de Côte d’Ivoire, Me Claude Mentenon.
Cette demande est "non négociable", a-t-il poursuivi, en rappelant que cette grève était la plus dure "de mémoire d’avocat" et que toute l’institution judiciaire était bloquée.
Le mouvement a été lancé au lendemain d’une descente de Police le 10 novembre, sur réquisition du procureur Tchimou, dans le cabinet d’Emmanuel Assi, un avocat d’Abidjan et ancien bâtonnier.
L’opération policière résultait d’un différend entre Me Assi et la Société nationale des pétroles de Côte d’Ivoire (Pétroci, publique) à propos d’une saisie par Me Assi des biens de la compagnie italienne auparavant en partenariat avec la Pétroci, la Interoil integrated logistic services (Ils).
Me Assi agissait en l’occurrence en tant que liquidateur judiciaire de l’Ils.
Selon le bâtonnier, Me Assi a été sommé par les policiers de restituer ces biens sur la base d’une décision du juge des référés obtenue par la Pétroci.
Les avocats reprochent au procureur "la violation du domicile professionnel et la réinvention de la contrainte par corps en matière civile alors que celle-ci n’existe plus depuis la loi de 1972", selon Me Mentenon.
"On a envoyé les policiers se saisir de sa personne pour qu’il exécute lui-même une décision de justice", a expliqué le bâtonnier.
"Si on traite un avocat comme cela, en toute impunité, c’est toute la corporation et la justice qui sont en danger", a-t-il ajouté.
Me Mentenon a indiqué que les avocats attendaient maintenant de rencontrer le ministre de la Justice, Mamadou Koné, désigné médiateur dans ce conflit par le chef de l’Etat Laurent Gbagbo.
Le procureur Tchimou avait dénoncé le 13 novembre, lors d’une conférence de presse, l’attitude corporatiste des avocats...
Source: Le Soleil
"Nous réclamons le départ de M. Raymond Tchimou", procureur de la République de ce tribunal, a expliqué à l’Afp le bâtonnier de l’Ordre des avocats de Côte d’Ivoire, Me Claude Mentenon.
Cette demande est "non négociable", a-t-il poursuivi, en rappelant que cette grève était la plus dure "de mémoire d’avocat" et que toute l’institution judiciaire était bloquée.
Le mouvement a été lancé au lendemain d’une descente de Police le 10 novembre, sur réquisition du procureur Tchimou, dans le cabinet d’Emmanuel Assi, un avocat d’Abidjan et ancien bâtonnier.
L’opération policière résultait d’un différend entre Me Assi et la Société nationale des pétroles de Côte d’Ivoire (Pétroci, publique) à propos d’une saisie par Me Assi des biens de la compagnie italienne auparavant en partenariat avec la Pétroci, la Interoil integrated logistic services (Ils).
Me Assi agissait en l’occurrence en tant que liquidateur judiciaire de l’Ils.
Selon le bâtonnier, Me Assi a été sommé par les policiers de restituer ces biens sur la base d’une décision du juge des référés obtenue par la Pétroci.
Les avocats reprochent au procureur "la violation du domicile professionnel et la réinvention de la contrainte par corps en matière civile alors que celle-ci n’existe plus depuis la loi de 1972", selon Me Mentenon.
"On a envoyé les policiers se saisir de sa personne pour qu’il exécute lui-même une décision de justice", a expliqué le bâtonnier.
"Si on traite un avocat comme cela, en toute impunité, c’est toute la corporation et la justice qui sont en danger", a-t-il ajouté.
Me Mentenon a indiqué que les avocats attendaient maintenant de rencontrer le ministre de la Justice, Mamadou Koné, désigné médiateur dans ce conflit par le chef de l’Etat Laurent Gbagbo.
Le procureur Tchimou avait dénoncé le 13 novembre, lors d’une conférence de presse, l’attitude corporatiste des avocats...
Source: Le Soleil
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