En rejetant la requête du chef du gouvernement, la Cour suprême a ouvert la voie à une déposition préliminaire de l'homme d'affaires américain Morris Talansky, qui est soupçonné d'avoir remis à Olmert des enveloppes d'argent liquide avant qu'il devienne Premier ministre.
Avant que les trois juges de la cour annoncent leur décision, la police israélienne avait fait savoir qu'elle procéderait vendredi à un second interrogatoire d'Olmert. Celui-ci a déjà été interrogé le 2 mai.
Olmert nie toute malversation mais prévoit de démissionner s'il est inculpé de corruption, développement qui pourrait entraîner des élections anticipées et perturber les pourparlers de paix israélo-palestiniens sous supervision américaine.
Selon la police, l'actuel Premier ministre est soupçonné d'avoir accepté "d'importantes sommes d'argent de la part d'un étranger ou d'un certain nombre d'individus étrangers sur une période prolongée".
Talansky, habitant de New York qui est en visite en Israël, peut à présent être convoqué devant un tribunal d'instance de Jérusalem pour témoigner dans cette affaire avant de repartir pour les Etats-Unis, la semaine prochaine.
Selon Radio Israël, Talansky pourrait comparaître vendredi.
Les avocats d'Olmert ont tenté de persuader la Cour suprême qu'une telle déposition, à un stade encore peu avancé de l'enquête, empiéterait sur le droit du Premier ministre à un procès équitable en le plaçant en état d'accusation avant qu'aucune charge formelle soit retenue à son encontre.
Dans sa décision, la Cour dit ne voir aucune raison d'annuler la déposition de Talansky devant le tribunal d'instance, en notant que les procureurs seront en conséquence tenus de révéler aux avocats d'Olmert les éléments recueillis jusque-là.
Olmert a reconnu ce mois-ci qu'il avait reçu de l'argent de Talansky pour financer deux campagnes fructueuses pour la mairie de Jérusalem, en 1993 et en 1998, une candidature manquée à la direction du Likoud en 1999 puis une élection interne de ce parti en 2002.
Mais il nie tout enrichissement personnel.
La législation israélienne interdit les dons à caractère politique supérieurs à quelques centaines de dollars. D'après une source judiciaire, les sommes concernées dans cette affaire s'élèveraient à plusieurs centaines de milliers de dollars.
Source: yahoo news
Avant que les trois juges de la cour annoncent leur décision, la police israélienne avait fait savoir qu'elle procéderait vendredi à un second interrogatoire d'Olmert. Celui-ci a déjà été interrogé le 2 mai.
Olmert nie toute malversation mais prévoit de démissionner s'il est inculpé de corruption, développement qui pourrait entraîner des élections anticipées et perturber les pourparlers de paix israélo-palestiniens sous supervision américaine.
Selon la police, l'actuel Premier ministre est soupçonné d'avoir accepté "d'importantes sommes d'argent de la part d'un étranger ou d'un certain nombre d'individus étrangers sur une période prolongée".
Talansky, habitant de New York qui est en visite en Israël, peut à présent être convoqué devant un tribunal d'instance de Jérusalem pour témoigner dans cette affaire avant de repartir pour les Etats-Unis, la semaine prochaine.
Selon Radio Israël, Talansky pourrait comparaître vendredi.
Les avocats d'Olmert ont tenté de persuader la Cour suprême qu'une telle déposition, à un stade encore peu avancé de l'enquête, empiéterait sur le droit du Premier ministre à un procès équitable en le plaçant en état d'accusation avant qu'aucune charge formelle soit retenue à son encontre.
Dans sa décision, la Cour dit ne voir aucune raison d'annuler la déposition de Talansky devant le tribunal d'instance, en notant que les procureurs seront en conséquence tenus de révéler aux avocats d'Olmert les éléments recueillis jusque-là.
Olmert a reconnu ce mois-ci qu'il avait reçu de l'argent de Talansky pour financer deux campagnes fructueuses pour la mairie de Jérusalem, en 1993 et en 1998, une candidature manquée à la direction du Likoud en 1999 puis une élection interne de ce parti en 2002.
Mais il nie tout enrichissement personnel.
La législation israélienne interdit les dons à caractère politique supérieurs à quelques centaines de dollars. D'après une source judiciaire, les sommes concernées dans cette affaire s'élèveraient à plusieurs centaines de milliers de dollars.
Source: yahoo news
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