En Cisjordanie, rassemblements, sirènes et lâchers de ballons noirs ont commémoré le soulèvement de centaines de milliers de Palestiniens lors de la guerre de la première guerre israélo-arabe de 1948. A Ramallah, des milliers de personnes se sont rassemblées sur la place Manara, restant muets pendant qu'une sirène retentissait, alors que des jeunes ont lâché des ballons noirs à un point de passage sur la frontière israélienne.
Soulignant les divisions politiques, le Hamas qui contrôle la Bande de Gaza a organisé des manifestations séparées, dont une marche de plusieurs milliers de personnes vers un point de passage israélien fermé.
Alors que les partisans du Hamas se sont tenus à l'écart des manifestations en Cisjordanie, ceux du Fatah ont été empêchés de se rassembler dans la Bande de Gaza. Dans le camp de réfugiés de Djebaliya et la ville de Rafah, sur la frontière égyptienne, les rassemblements rivaux étaient interdits par la police du Hamas. Une vingtaine de partisans du Fatah ont été arrêtés à Djebaliya et plusieurs autres passés à tabac, selon le Fatah.
Les commémorations de cette année surviennent également à un moment où les perspectives d'un accord de paix avec Israël semblent s'éloigner. Plusieurs mois de négociations sans résultats tangibles, un Premier ministre israélien affaibli par une enquête sur la corruption et incapable de prendre des mesures politiques courageuses sont autant d'éléments qui plombent les possibilités de déboucher sur un accord de paix. Cela sans parler d'une économie palestinienne anémique malgré une injection massive de l'aide étrangère, notamment en partie à cause de la réticence d'Israël à alléger ses restrictions sur le commerce et les mouvements des Palestiniens.
Ces commémorations palestiniennes coïncident également avec l'arrivée mercredi du président américain George W. Bush en Israël pour participer aux célébrations du 60e anniversaire de l'Etat hébreu et tenter d'obtenir un accord de paix israélo-palestinien avant de quitter la Maison Blanche en janvier.
Une visite que la plupart des Palestiniens regardent avec indifférence, selon un sondage publié mercredi par le Arab World for Research, un groupe de réflexion indépendant. Selon cette enquête, 80% des 1.200 Palestiniens interrogés déclarent ne pas croire en la volonté du président américain de favoriser la création d'un Etat palestinien.
George Bush poursuivra son déplacement au Proche-Orient, où il s'était déjà rendu en janvier pour la première fois depuis son entrée en fonctions en 2001, en Arabie Saoudite.
Il doit y discuter des prix du pétrole avec le roi Abdallah. Il s'envolera ensuite pour Charm el-Sheikh, en Egypte, pour des entretiens avec divers dirigeants dont le président égyptien Hosni Moubarak, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le président afghan Hamid Karzaï.
Source: yahoo news
Soulignant les divisions politiques, le Hamas qui contrôle la Bande de Gaza a organisé des manifestations séparées, dont une marche de plusieurs milliers de personnes vers un point de passage israélien fermé.
Alors que les partisans du Hamas se sont tenus à l'écart des manifestations en Cisjordanie, ceux du Fatah ont été empêchés de se rassembler dans la Bande de Gaza. Dans le camp de réfugiés de Djebaliya et la ville de Rafah, sur la frontière égyptienne, les rassemblements rivaux étaient interdits par la police du Hamas. Une vingtaine de partisans du Fatah ont été arrêtés à Djebaliya et plusieurs autres passés à tabac, selon le Fatah.
Les commémorations de cette année surviennent également à un moment où les perspectives d'un accord de paix avec Israël semblent s'éloigner. Plusieurs mois de négociations sans résultats tangibles, un Premier ministre israélien affaibli par une enquête sur la corruption et incapable de prendre des mesures politiques courageuses sont autant d'éléments qui plombent les possibilités de déboucher sur un accord de paix. Cela sans parler d'une économie palestinienne anémique malgré une injection massive de l'aide étrangère, notamment en partie à cause de la réticence d'Israël à alléger ses restrictions sur le commerce et les mouvements des Palestiniens.
Ces commémorations palestiniennes coïncident également avec l'arrivée mercredi du président américain George W. Bush en Israël pour participer aux célébrations du 60e anniversaire de l'Etat hébreu et tenter d'obtenir un accord de paix israélo-palestinien avant de quitter la Maison Blanche en janvier.
Une visite que la plupart des Palestiniens regardent avec indifférence, selon un sondage publié mercredi par le Arab World for Research, un groupe de réflexion indépendant. Selon cette enquête, 80% des 1.200 Palestiniens interrogés déclarent ne pas croire en la volonté du président américain de favoriser la création d'un Etat palestinien.
George Bush poursuivra son déplacement au Proche-Orient, où il s'était déjà rendu en janvier pour la première fois depuis son entrée en fonctions en 2001, en Arabie Saoudite.
Il doit y discuter des prix du pétrole avec le roi Abdallah. Il s'envolera ensuite pour Charm el-Sheikh, en Egypte, pour des entretiens avec divers dirigeants dont le président égyptien Hosni Moubarak, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le président afghan Hamid Karzaï.
Source: yahoo news
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