Si le ton n'a jamais vraiment monté entre Hillary Clinton et Barack Obama, l'agacement et la tension étaient palpables entre les deux rivaux qui se retrouvaient sur un plateau de télévision pour la 20e fois en dix mois. Lors du premier débat démocrate, en avril 2007, Mme Clinton était la favorite. C'est désormais M. Obama qui fait la course en tête.
Mme Clinton et M. Obama, assis côte à côte et n'échangeant pratiquement pas un regard sinon pour froncer les sourcils quand l'autre parlait, se sont opposés sur leur plan de couverture maladie, l'accord de libre-échange Alena entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique ou la guerre en Irak.
Les deux candidats se sont mutuellement accusés de déformer, voire de falsifier les propositions qu'ils faisaient.
"Le sénateur Obama a dit constamment que j'obligerai les gens à souscrire une assurance maladie qu'ils puissent se le permettre ou non. Ce n'est pas vrai", a dit Mme Clinton. La sénatrice de New York affirme que mon plan d'assurance maladie laisserait 15 millions de personnes sur le carreau "je conteste cela. Je pense que ce n'est pas fondé", a dit M. Obama.
Mme Clinton et M. Obama ont eu leurs plus vifs échanges à propos de la politique étrangère.
"L'été dernier, M. Obama a menacé de bombarder le Pakistan et je ne pense pas que c'était une sage décision", a affirmé Mme Clinton, ce que M. Obama a contesté, rappelant qu'il fallait le cas échéant bombarder des cibles d'Al-Qaïda au Pakistan même sans l'aval d'Islamabad.
"Je ne suis pas d'accord quand il propose de rencontrer certains des pires dictateurs du monde sans conditions préalables", a-t-elle ajouté.
"Si je devais affronter John McCain, le probable candidat républicain, mes arguments auraient beaucoup plus de poids", a-t-elle estimé.
"Concernant la plus importante décision de politique étrangère de ces dernières années, aller ou non en Irak, j'ai dit très clairement qu'il ne fallait pas engager cette guerre", a dit M. Obama. "Sur les sujets sensibles, mon jugement est supérieur à celui de Mme Clinton ou de M. McCain", a-t-il ajouté.
"Alors que Mme Clinton dit qu'elle sera prête dès le premier jour (à la Maison Blanche), les faits ont montré qu'elle était prête à céder à George W. Bush dès le premier jour sur un sujet critique", a-t-il dit d'un ton incisif, faisant référence au vote de Mme Clinton en 2002 en faveur de l'entrée en guerre en Irak.
A un autre moment, M. Obama, se présentant comme "ami d'Israël", a tenu à se démarquer du soutien qu'il a reçu de Louis Farrakhan, un dirigeant de l'organisation Nation of Islam (NOI) connu pour ses dérapages antisémites. Le sénateur de l'Illinois a expliqué qu'il n'avait pas sollicité ce soutien et qu'il le dénonçait. Mais, même sur ce sujet, les deux démocrates n'ont pu s'entendre.
Mme Clinton a rappelé qu'en 2000 au cours de sa campagne pour être élue sénatrice, elle avait reçu le soutien d'un groupe antisémite. "J'ai rejeté ce soutien", a-t-elle dit, ajoutant que rejeter était différent de dénoncer.
Visiblement agacé, le sénateur de l'Illinois a répondu: "si le mot +rejeter+ semble plus fort pour Mme Clinton que le mot +dénoncer+, alors je rejette et je dénonce", a-t-il dit.
Ce débat était le dernier avant les primaires prévues mardi prochain dans quatre Etats dont le Texas et l'Ohio. Sous le coup de onze défaites successives face à son rival, Mme Clinton a besoin impérativement de remporter ces scrutins si elle veut demeurer dans la course.
Selon des sondages, les deux rivaux sont au coude à coude dans l'Ohio et au Texas, M. Obama bénéficiant d'un léger avantage dans ce dernier Etat.
Yahoo.fr
Mme Clinton et M. Obama, assis côte à côte et n'échangeant pratiquement pas un regard sinon pour froncer les sourcils quand l'autre parlait, se sont opposés sur leur plan de couverture maladie, l'accord de libre-échange Alena entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique ou la guerre en Irak.
Les deux candidats se sont mutuellement accusés de déformer, voire de falsifier les propositions qu'ils faisaient.
"Le sénateur Obama a dit constamment que j'obligerai les gens à souscrire une assurance maladie qu'ils puissent se le permettre ou non. Ce n'est pas vrai", a dit Mme Clinton. La sénatrice de New York affirme que mon plan d'assurance maladie laisserait 15 millions de personnes sur le carreau "je conteste cela. Je pense que ce n'est pas fondé", a dit M. Obama.
Mme Clinton et M. Obama ont eu leurs plus vifs échanges à propos de la politique étrangère.
"L'été dernier, M. Obama a menacé de bombarder le Pakistan et je ne pense pas que c'était une sage décision", a affirmé Mme Clinton, ce que M. Obama a contesté, rappelant qu'il fallait le cas échéant bombarder des cibles d'Al-Qaïda au Pakistan même sans l'aval d'Islamabad.
"Je ne suis pas d'accord quand il propose de rencontrer certains des pires dictateurs du monde sans conditions préalables", a-t-elle ajouté.
"Si je devais affronter John McCain, le probable candidat républicain, mes arguments auraient beaucoup plus de poids", a-t-elle estimé.
"Concernant la plus importante décision de politique étrangère de ces dernières années, aller ou non en Irak, j'ai dit très clairement qu'il ne fallait pas engager cette guerre", a dit M. Obama. "Sur les sujets sensibles, mon jugement est supérieur à celui de Mme Clinton ou de M. McCain", a-t-il ajouté.
"Alors que Mme Clinton dit qu'elle sera prête dès le premier jour (à la Maison Blanche), les faits ont montré qu'elle était prête à céder à George W. Bush dès le premier jour sur un sujet critique", a-t-il dit d'un ton incisif, faisant référence au vote de Mme Clinton en 2002 en faveur de l'entrée en guerre en Irak.
A un autre moment, M. Obama, se présentant comme "ami d'Israël", a tenu à se démarquer du soutien qu'il a reçu de Louis Farrakhan, un dirigeant de l'organisation Nation of Islam (NOI) connu pour ses dérapages antisémites. Le sénateur de l'Illinois a expliqué qu'il n'avait pas sollicité ce soutien et qu'il le dénonçait. Mais, même sur ce sujet, les deux démocrates n'ont pu s'entendre.
Mme Clinton a rappelé qu'en 2000 au cours de sa campagne pour être élue sénatrice, elle avait reçu le soutien d'un groupe antisémite. "J'ai rejeté ce soutien", a-t-elle dit, ajoutant que rejeter était différent de dénoncer.
Visiblement agacé, le sénateur de l'Illinois a répondu: "si le mot +rejeter+ semble plus fort pour Mme Clinton que le mot +dénoncer+, alors je rejette et je dénonce", a-t-il dit.
Ce débat était le dernier avant les primaires prévues mardi prochain dans quatre Etats dont le Texas et l'Ohio. Sous le coup de onze défaites successives face à son rival, Mme Clinton a besoin impérativement de remporter ces scrutins si elle veut demeurer dans la course.
Selon des sondages, les deux rivaux sont au coude à coude dans l'Ohio et au Texas, M. Obama bénéficiant d'un léger avantage dans ce dernier Etat.
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