Les deux assaillants sont un chauffeur de taxi et un marchand de légumes de Kashgar liés à des groupes séparatistes qui ont promis de gâcher les JO qui s'ouvrent vendredi, a dit mardi le numéro un local du Parti communiste, Shi Dagang.
"Pour ces gens-là, la religion est plus importante que leur propre vie (...), alors ils veulent mener le djihad", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
Le Xinjiang, province du nord-ouest de la Chine, abrite une communauté ouïgoure, musulmane, de huit millions de membres, dont certains souhaitent l'établissement d'un "Turkestan oriental" indépendant.
Les deux suspects ont été arrêtés après l'attaque. L'un d'eux est hospitalisé après avoir eu un bras arraché par des explosifs qu'il manipulait.
"Dès l'an dernier, les organisations du Turkestan oriental n'ont cessé de chercher à perturber les Jeux olympiques", a dit Shi Dagang. "Elles voudraient ainsi faire de 2008 une année de deuil."
Il a par ailleurs annoncé que 18 "agitateurs étrangers" avaient été arrêtés dans le cadre d'une enquête sur des incidents antérieurs à l'attentat de lundi.
Shi a affirmé que le gouvernement et le Parti communiste avaient les moyens de repousser cette menace et de défendre le Xinjiang, "porte occidentale de la Chine".
"DJIHAD"
A la suite de l'attaque, le bureau provincial des transports a fait savoir qu'il lançait une campagne de contrôle des camions, cars, voies de communication, terminaux de transport et stations-service dans toute la région.
La police fouillait tous les cars et les autobus entrant mardi Kashgar, à 5.000 km à l'ouest de Pékin, et un cordon de sécurité bloquait l'accès à l'hôpital où sont soignés 16 policiers blessés, dont quatre grièvement, dans l'attentat de lundi.
"L'ensemble du réseau de transport de la région doit inspirer une atmosphère de sécurité", précise le site internet du gouvernement provincial (http://www.tianshannet.com), citant une "directive urgente".
Une réunion des responsables régionaux s'est tenue afin de "mettre en place les conditions globales et détaillées de la stabilité et de la sécurité du système de transport", ajoute le site.
Lundi, les deux assaillants surgis d'un camion ont jeté des bombes artisanales sur environ 70 policiers qui faisaient leur jogging matinal, tuant 16 d'entre eux et en blessant 16 autres.
La police a ensuite saisi neuf bombes artisanales, un fusil et du matériel de propagande "prônant le djihad", a rapporté la chaîne de télévision CCTV.
Les armes saisies sont semblables à celles trouvées par la police dans un camp séparatiste en janvier 2007, a ajouté la chaîne.
Selon Dilxat Raxit, porte-parole en exil du Congrès mondial des Ouïgours, les autorités chinoises ont arrêté de nombreux membres de la communauté à la suite de l'attaque, dont plusieurs ont été maltraités.
La minorité ouïgoure est présentée par les autorités chinoises comme une des principales menaces potentielles sur les Jeux olympiques qui s'ouvrent vendredi à Pékin.
Source: yahoo news
"Pour ces gens-là, la religion est plus importante que leur propre vie (...), alors ils veulent mener le djihad", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
Le Xinjiang, province du nord-ouest de la Chine, abrite une communauté ouïgoure, musulmane, de huit millions de membres, dont certains souhaitent l'établissement d'un "Turkestan oriental" indépendant.
Les deux suspects ont été arrêtés après l'attaque. L'un d'eux est hospitalisé après avoir eu un bras arraché par des explosifs qu'il manipulait.
"Dès l'an dernier, les organisations du Turkestan oriental n'ont cessé de chercher à perturber les Jeux olympiques", a dit Shi Dagang. "Elles voudraient ainsi faire de 2008 une année de deuil."
Il a par ailleurs annoncé que 18 "agitateurs étrangers" avaient été arrêtés dans le cadre d'une enquête sur des incidents antérieurs à l'attentat de lundi.
Shi a affirmé que le gouvernement et le Parti communiste avaient les moyens de repousser cette menace et de défendre le Xinjiang, "porte occidentale de la Chine".
"DJIHAD"
A la suite de l'attaque, le bureau provincial des transports a fait savoir qu'il lançait une campagne de contrôle des camions, cars, voies de communication, terminaux de transport et stations-service dans toute la région.
La police fouillait tous les cars et les autobus entrant mardi Kashgar, à 5.000 km à l'ouest de Pékin, et un cordon de sécurité bloquait l'accès à l'hôpital où sont soignés 16 policiers blessés, dont quatre grièvement, dans l'attentat de lundi.
"L'ensemble du réseau de transport de la région doit inspirer une atmosphère de sécurité", précise le site internet du gouvernement provincial (http://www.tianshannet.com), citant une "directive urgente".
Une réunion des responsables régionaux s'est tenue afin de "mettre en place les conditions globales et détaillées de la stabilité et de la sécurité du système de transport", ajoute le site.
Lundi, les deux assaillants surgis d'un camion ont jeté des bombes artisanales sur environ 70 policiers qui faisaient leur jogging matinal, tuant 16 d'entre eux et en blessant 16 autres.
La police a ensuite saisi neuf bombes artisanales, un fusil et du matériel de propagande "prônant le djihad", a rapporté la chaîne de télévision CCTV.
Les armes saisies sont semblables à celles trouvées par la police dans un camp séparatiste en janvier 2007, a ajouté la chaîne.
Selon Dilxat Raxit, porte-parole en exil du Congrès mondial des Ouïgours, les autorités chinoises ont arrêté de nombreux membres de la communauté à la suite de l'attaque, dont plusieurs ont été maltraités.
La minorité ouïgoure est présentée par les autorités chinoises comme une des principales menaces potentielles sur les Jeux olympiques qui s'ouvrent vendredi à Pékin.
Source: yahoo news
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