L'armée chinoise a dépêché mercredi 50 000 soldats supplémentaires pour secourir les rescapés du puissant séisme qui a frappé la province du Sichuan, l'espoir s'amenuisant d'heure en heure pour les milliers de personnes toujours prisonnières sous les décombres ou la boue.
Dans ce décor de désolation, l'avancée des secours, pourtant perturbée par la pluie, réserve parfois quelques courts moments de bonheur. A Mianzhu, où des milliers de personnes ont été tuées, un demi-millier de rescapés ont été extraits des décombres.
A Dujiangyan, une mère et sa fille enceinte de huit mois ont été sauvées après deux jours passées sous un immeuble en ruines. "Nous sommes très heureux. Nous avons passé deux jours ici à crier, raconte Pan Jianjun, un proche des deux rescapées. Mais il y a encore ici beaucoup de personnes (sous les décombres) que l'on entend."
"VOTRE SOUFFRANCE EST AUSSI LA NÔTRE"
Le Premier ministre Wen Jiabao s'est rendu mercredi midi dans le Beichuan, un comté rural que les secours ont eu du mal à atteindre et où les dégâts sont immenses.
"Votre souffrance est aussi la nôtre", a-t-il déclaré, au milieu d'habitants en larmes.
"Sauver des vies humaines est la mission la plus importante."
Les besoins de Beichuan en aide humanitaire s'élèvent à 50 000 tentes, 200 000 couvertures et 300 000 vêtements chauds, rapporte l'agence Chine nouvelle. L'eau potable et les médicaments manquent également. "Beichuan a tout simplement disparu. Il ne reste rien", témoigne un habitant, Li Changqing.
Non loin de là, en périphérie de la ville de Mianyang, des rescapés arpentent un terrain de sport, où se sont regroupés les sans-abris, à la recherche de proches.
"On ne nous a rien dit sur ce qui allait nous arriver. Cet endroit n'est que provisoire. Je ne sais pas quand, ni même si nous pourrons rentrer chez nous", a dit Hu Luobing, venue d'un village du Beichuan où, dit-elle, tout a été détruit.
Dans l'abri du terrain de sports, quelque 10.000 réfugiés se sont rassemblés. Certains tentent de se procurer des vêtements, des vivres, ou simplement un abri contre la pluie et le froid.
"Je n'ai rien eu à manger depuis hier soir. On m'a seulement donné du pain et une bouteille d'eau pour mon enfant", a déploré l'un d'entre eux, Bai Chenchu.
UN AVION RUSSE ARRIVE A CHENGDU
Dans le comté de Mianyang, où l'on dénombre des milliers de morts, quatre villages étaient toujours coupés du monde mercredi. Quelque 20 000 personnes sont aussi portées disparues dans le comté de Zhongan, dont 120 mineurs pris au piège sous terre, précise Chine nouvelle.
Un premier appareil d'aide internationale, un avion de transport russe acheminant 30 tonnes de matériel humanitaire, s'est posé mercredi à Chengdu, la capitale du Sichuan.
La célérité avec laquelle le Parti communiste chinois a réagi et accepté l'aide internationale contraste fortement avec la résistance de la Birmanie voisine, où la junte au pouvoir refuse d'ouvrir ses frontières aux humanitaires plus de dix jours après le passage du cyclone Nargis.
C'est le pire séisme qu'ait connu la Chine depuis celui de Tangshan, en 1976, qui avait fait environ 300.000 morts.
Dans la nuit de mardi à mercredi, le président chinois Hu Jintao s'est entretenu au téléphone avec son homologue américain George Bush. Les deux hommes ont discuté du séisme, ainsi que du Tibet, théâtre récemment d'émeutes anti-chinoises.
Hu a dit à Bush que le peuple chinois était "profondément affecté" par les pertes humaines causées par le séisme, indique le ministère chinois des Affaires étrangères sur son site internet.
Mercredi, la bourse de Shanghaï a clos en hausse de 2,7%, faisant diminuer les craintes d'un impact économique majeur du séisme sur l'économie chinoise, malgré une inflation qui se situe à son plus haut niveau depuis 12 ans.
D'après le groupe de prévision des risques Air Worldwide, les dégâts causés par le séisme devraient dépasser les 20 milliards de dollars.
Source: yahoo news
Dans ce décor de désolation, l'avancée des secours, pourtant perturbée par la pluie, réserve parfois quelques courts moments de bonheur. A Mianzhu, où des milliers de personnes ont été tuées, un demi-millier de rescapés ont été extraits des décombres.
A Dujiangyan, une mère et sa fille enceinte de huit mois ont été sauvées après deux jours passées sous un immeuble en ruines. "Nous sommes très heureux. Nous avons passé deux jours ici à crier, raconte Pan Jianjun, un proche des deux rescapées. Mais il y a encore ici beaucoup de personnes (sous les décombres) que l'on entend."
"VOTRE SOUFFRANCE EST AUSSI LA NÔTRE"
Le Premier ministre Wen Jiabao s'est rendu mercredi midi dans le Beichuan, un comté rural que les secours ont eu du mal à atteindre et où les dégâts sont immenses.
"Votre souffrance est aussi la nôtre", a-t-il déclaré, au milieu d'habitants en larmes.
"Sauver des vies humaines est la mission la plus importante."
Les besoins de Beichuan en aide humanitaire s'élèvent à 50 000 tentes, 200 000 couvertures et 300 000 vêtements chauds, rapporte l'agence Chine nouvelle. L'eau potable et les médicaments manquent également. "Beichuan a tout simplement disparu. Il ne reste rien", témoigne un habitant, Li Changqing.
Non loin de là, en périphérie de la ville de Mianyang, des rescapés arpentent un terrain de sport, où se sont regroupés les sans-abris, à la recherche de proches.
"On ne nous a rien dit sur ce qui allait nous arriver. Cet endroit n'est que provisoire. Je ne sais pas quand, ni même si nous pourrons rentrer chez nous", a dit Hu Luobing, venue d'un village du Beichuan où, dit-elle, tout a été détruit.
Dans l'abri du terrain de sports, quelque 10.000 réfugiés se sont rassemblés. Certains tentent de se procurer des vêtements, des vivres, ou simplement un abri contre la pluie et le froid.
"Je n'ai rien eu à manger depuis hier soir. On m'a seulement donné du pain et une bouteille d'eau pour mon enfant", a déploré l'un d'entre eux, Bai Chenchu.
UN AVION RUSSE ARRIVE A CHENGDU
Dans le comté de Mianyang, où l'on dénombre des milliers de morts, quatre villages étaient toujours coupés du monde mercredi. Quelque 20 000 personnes sont aussi portées disparues dans le comté de Zhongan, dont 120 mineurs pris au piège sous terre, précise Chine nouvelle.
Un premier appareil d'aide internationale, un avion de transport russe acheminant 30 tonnes de matériel humanitaire, s'est posé mercredi à Chengdu, la capitale du Sichuan.
La célérité avec laquelle le Parti communiste chinois a réagi et accepté l'aide internationale contraste fortement avec la résistance de la Birmanie voisine, où la junte au pouvoir refuse d'ouvrir ses frontières aux humanitaires plus de dix jours après le passage du cyclone Nargis.
C'est le pire séisme qu'ait connu la Chine depuis celui de Tangshan, en 1976, qui avait fait environ 300.000 morts.
Dans la nuit de mardi à mercredi, le président chinois Hu Jintao s'est entretenu au téléphone avec son homologue américain George Bush. Les deux hommes ont discuté du séisme, ainsi que du Tibet, théâtre récemment d'émeutes anti-chinoises.
Hu a dit à Bush que le peuple chinois était "profondément affecté" par les pertes humaines causées par le séisme, indique le ministère chinois des Affaires étrangères sur son site internet.
Mercredi, la bourse de Shanghaï a clos en hausse de 2,7%, faisant diminuer les craintes d'un impact économique majeur du séisme sur l'économie chinoise, malgré une inflation qui se situe à son plus haut niveau depuis 12 ans.
D'après le groupe de prévision des risques Air Worldwide, les dégâts causés par le séisme devraient dépasser les 20 milliards de dollars.
Source: yahoo news
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