"L'émeute s'est déroulée devant le siège du gouvernement de l'agglomération de Donggu", précise l'agence, en ajoutant que le responsable a été attaqué.
Donggu se trouve dans la préfecture de Ganzi (Garze), dans la province du Sichuan (centre-sud) où des troubles s'étaient produits à la mi-mars dans la foulée des émeutes du 14 mars à Lhassa, la capitale du Tibet.
"La police a été contrainte d'effectuer des tirs de sommation et de réduire les violences", a déclaré un responsable du gouvernement de la préfecture.
Rien n'indique l'origine de ces incidents.
Les préfectures de Ganzi et Aba, dans le Sichuan, sont confrontées depuis plusieurs semaines à des troubles entre manifestants tibétains et forces de l'ordre.
Chine nouvelle a fait état de la mort d'un policier chinois à Ganzi à la fin du mois de mars.
Le 16 mars, une manifestation avait rassemblée à Aba des moines bouddhistes et des habitants réclamant l'indépendance du Tibet, occupé par la Chine depuis près de soixante ans.
"L'ARME DE LA LOI"
Le plus haut responsable de la sécurité au Tibet, Baima Chilin, a demandé aux tribunaux de faire preuve de la plus grande fermeté contre les fauteurs de troubles présumés, selon le quotidien Tibet Daily.
Il leur demande ainsi d'"employer l'arme de la loi pour attaquer les ennemis, punir le crime, protéger le peuple et maintenir la stabilité", en ajoutant que les magistrats ont "la confiance du parti".
Jeudi, un site officiel tibétain, www.chinatibetnews.com, a rapporté que plus de 800 personnes impliquées dans les violences de Lhassa avaient été arrêtées et que 280 s'étaient rendues.
Les événements au Tibet ont amené les puissances occidentales à se déclarer "préoccupées" par les tensions, à appeler au dialogue avec le dalaï-lama, certains allant jusqu'à envisager un boycott de la cérémonie d'ouverture des JO.
La Haut commissaire de l'Onu pour les droits de l'homme Louise Arbour a eu des "discussions privées" avec des responsables chinois sur le Tibet et évoqué le problème de l'accès à la région, a déclaré vendredi son porte-parole.
"Le problème de l'accès est à l'évidence capital parce que sans accès, il est très dur de savoir ce qu'il s'est passé ou ce qu'il se passera ensuite", a-t-il ajouté.
Les autorités chinoises critiquent la couverture des événements par les médias occidentaux, estimant qu'ils se méprennent en présentant les émeutes comme des manifestations pacifiques.
Un site chinois, Sina.com, a lancé une pétition condamnant les articles de la presse occidentale sur le Tibet, et revendique un million de signatures.
Source: yahoo news
Donggu se trouve dans la préfecture de Ganzi (Garze), dans la province du Sichuan (centre-sud) où des troubles s'étaient produits à la mi-mars dans la foulée des émeutes du 14 mars à Lhassa, la capitale du Tibet.
"La police a été contrainte d'effectuer des tirs de sommation et de réduire les violences", a déclaré un responsable du gouvernement de la préfecture.
Rien n'indique l'origine de ces incidents.
Les préfectures de Ganzi et Aba, dans le Sichuan, sont confrontées depuis plusieurs semaines à des troubles entre manifestants tibétains et forces de l'ordre.
Chine nouvelle a fait état de la mort d'un policier chinois à Ganzi à la fin du mois de mars.
Le 16 mars, une manifestation avait rassemblée à Aba des moines bouddhistes et des habitants réclamant l'indépendance du Tibet, occupé par la Chine depuis près de soixante ans.
"L'ARME DE LA LOI"
Le plus haut responsable de la sécurité au Tibet, Baima Chilin, a demandé aux tribunaux de faire preuve de la plus grande fermeté contre les fauteurs de troubles présumés, selon le quotidien Tibet Daily.
Il leur demande ainsi d'"employer l'arme de la loi pour attaquer les ennemis, punir le crime, protéger le peuple et maintenir la stabilité", en ajoutant que les magistrats ont "la confiance du parti".
Jeudi, un site officiel tibétain, www.chinatibetnews.com, a rapporté que plus de 800 personnes impliquées dans les violences de Lhassa avaient été arrêtées et que 280 s'étaient rendues.
Les événements au Tibet ont amené les puissances occidentales à se déclarer "préoccupées" par les tensions, à appeler au dialogue avec le dalaï-lama, certains allant jusqu'à envisager un boycott de la cérémonie d'ouverture des JO.
La Haut commissaire de l'Onu pour les droits de l'homme Louise Arbour a eu des "discussions privées" avec des responsables chinois sur le Tibet et évoqué le problème de l'accès à la région, a déclaré vendredi son porte-parole.
"Le problème de l'accès est à l'évidence capital parce que sans accès, il est très dur de savoir ce qu'il s'est passé ou ce qu'il se passera ensuite", a-t-il ajouté.
Les autorités chinoises critiquent la couverture des événements par les médias occidentaux, estimant qu'ils se méprennent en présentant les émeutes comme des manifestations pacifiques.
Un site chinois, Sina.com, a lancé une pétition condamnant les articles de la presse occidentale sur le Tibet, et revendique un million de signatures.
Source: yahoo news
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