Les organisateurs des Jeux olympiques de Pékin ont partiellement levé les restrictions qui interdisaient la consultation par les journalistes accrédités des sites internet de grandes organisations, comme Amnesty international ou RSF.
Le Comité international olympique s'est félicité de ces avancées. A l'approche des JO, qui s'ouvrent le 8 août, les voix de nombreuses organisations se sont élevées pour déplorer le manque de progrès dans la défense des droits humains en Chine.
Dans un communiqué, Reporters sans frontières dit que son site, www.rsf.org, bloqué depuis 2003, est "de nouveau accessible dans le centre de presse olympique pour les journalistes accrédités ainsi que dans d'autres lieux dans la capitale et à Shanghaï".
"Les sites d'autres organisations internationales de défense des droits de l'homme et de médias étrangers ont également été débloqués suite aux protestations des journalistes accrédités et sont accessibles en dehors du centre de presse", ajoute RSF.
Le site de la BBC est ainsi accessible, y compris sa version chinoise. Il est cependant toujours impossible d'accéder à des sites du mouvement spirituel Falungong ou des organisations tibétaines, précise l'organisation, qui rappelle que "253 millions d'internautes chinois continuent de surfer sur un web très largement censuré".
Pour Robert Ménard, secrétaire général de RSF, la levée partielle de la censure est "la preuve que quand on dit 'les autorités chinoises ne sont pas insensibles à la pression', on a raison".
"Si tout le monde se mobilisait, si tout le monde s'était mobilisé, du CIO aux gouvernements occidentaux, de façon plus conséquente, on n'en serait pas là aujourd'hui", a-t-il déclaré sur France Info. "Il y aurait eu par exemple un certain nombre de gens qui auraient été libérés". "La pression, la mobilisation paient, même face aux autorités chinoises", a-t-il ajouté.
RSF estime à une centaine, dont 29 journalistes et une cinquantaine de 'cyberdissidents', le nombre de personnes emprisonnées pour leurs opinions en Chine.
Source: yahoo news
Le Comité international olympique s'est félicité de ces avancées. A l'approche des JO, qui s'ouvrent le 8 août, les voix de nombreuses organisations se sont élevées pour déplorer le manque de progrès dans la défense des droits humains en Chine.
Dans un communiqué, Reporters sans frontières dit que son site, www.rsf.org, bloqué depuis 2003, est "de nouveau accessible dans le centre de presse olympique pour les journalistes accrédités ainsi que dans d'autres lieux dans la capitale et à Shanghaï".
"Les sites d'autres organisations internationales de défense des droits de l'homme et de médias étrangers ont également été débloqués suite aux protestations des journalistes accrédités et sont accessibles en dehors du centre de presse", ajoute RSF.
Le site de la BBC est ainsi accessible, y compris sa version chinoise. Il est cependant toujours impossible d'accéder à des sites du mouvement spirituel Falungong ou des organisations tibétaines, précise l'organisation, qui rappelle que "253 millions d'internautes chinois continuent de surfer sur un web très largement censuré".
Pour Robert Ménard, secrétaire général de RSF, la levée partielle de la censure est "la preuve que quand on dit 'les autorités chinoises ne sont pas insensibles à la pression', on a raison".
"Si tout le monde se mobilisait, si tout le monde s'était mobilisé, du CIO aux gouvernements occidentaux, de façon plus conséquente, on n'en serait pas là aujourd'hui", a-t-il déclaré sur France Info. "Il y aurait eu par exemple un certain nombre de gens qui auraient été libérés". "La pression, la mobilisation paient, même face aux autorités chinoises", a-t-il ajouté.
RSF estime à une centaine, dont 29 journalistes et une cinquantaine de 'cyberdissidents', le nombre de personnes emprisonnées pour leurs opinions en Chine.
Source: yahoo news
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