Près d'un tiers de la population japonaise a aujourd'hui plus de 65 ans, un chiffre record atteignant 29,3 %. Cette situation est le résultat d'une natalité en baisse et d'une politique d'immigration restrictive. Le budget de sécurité sociale a été porté à environ 38 300 milliards de yens (233 milliards d’euros), soit une augmentation de 1,6 % par rapport à l’année précédente. Ces fonds sont destinés à maintenir les services pour les personnes âgées et à soutenir les familles face à un système de retraites sous pression.
La défense figure parmi les priorités, avec des dépenses militaires prévues à hauteur de 8 700 milliards de yens (53 milliards d’euros). Le Japon, qui dispose d'une Constitution pacifiste limitant ses capacités militaires à des fins défensives, a récemment adopté des politiques plus ambitieuses. Le pays vise à porter son budget de la défense à 2 % du PIB d’ici 2027, contre environ 1 % actuellement.
Ces fonds serviront à renforcer les Forces d’autodéfense en attirant de nouvelles recrues, un enjeu crucial dans un contexte de pénurie de personnel militaire lié au vieillissement de la population. Ils permettront également de développer des systèmes de surveillance par satellite, notamment pour suivre les missiles balistiques, comme ceux lancés régulièrement par la Corée du Nord, ainsi que les activités navales dans des zones stratégiques.
Selon le ministère de la Défense, le Japon fait face à "l’environnement sécuritaire le plus difficile et le plus complexe depuis la Seconde Guerre mondiale". Les tensions régionales, notamment avec la Chine et la Corée du Nord, ont conduit le pays à revoir ses stratégies.
Par ailleurs, le budget prévoit la modernisation des infrastructures militaires et l’amélioration des capacités opérationnelles. Des programmes visent également à assurer une meilleure préparation face aux cybermenaces et aux risques liés aux nouvelles technologies de guerre.
Bien que le budget présente une augmentation globale des dépenses, le gouvernement a réussi à réduire les nouvelles émissions d’obligations à 28 600 milliards de yens, une première depuis 17 ans. Cette baisse a été rendue possible grâce à une augmentation des recettes fiscales.
Cependant, l’adoption de ce projet par le Parlement pourrait s’avérer complexe. La coalition au pouvoir, composée du Parti libéral-démocrate et de son partenaire Komeito, devra négocier avec les partis d’opposition. La perte de la majorité aux législatives d’octobre dernier complique ces discussions.
La défense figure parmi les priorités, avec des dépenses militaires prévues à hauteur de 8 700 milliards de yens (53 milliards d’euros). Le Japon, qui dispose d'une Constitution pacifiste limitant ses capacités militaires à des fins défensives, a récemment adopté des politiques plus ambitieuses. Le pays vise à porter son budget de la défense à 2 % du PIB d’ici 2027, contre environ 1 % actuellement.
Ces fonds serviront à renforcer les Forces d’autodéfense en attirant de nouvelles recrues, un enjeu crucial dans un contexte de pénurie de personnel militaire lié au vieillissement de la population. Ils permettront également de développer des systèmes de surveillance par satellite, notamment pour suivre les missiles balistiques, comme ceux lancés régulièrement par la Corée du Nord, ainsi que les activités navales dans des zones stratégiques.
Selon le ministère de la Défense, le Japon fait face à "l’environnement sécuritaire le plus difficile et le plus complexe depuis la Seconde Guerre mondiale". Les tensions régionales, notamment avec la Chine et la Corée du Nord, ont conduit le pays à revoir ses stratégies.
Par ailleurs, le budget prévoit la modernisation des infrastructures militaires et l’amélioration des capacités opérationnelles. Des programmes visent également à assurer une meilleure préparation face aux cybermenaces et aux risques liés aux nouvelles technologies de guerre.
Bien que le budget présente une augmentation globale des dépenses, le gouvernement a réussi à réduire les nouvelles émissions d’obligations à 28 600 milliards de yens, une première depuis 17 ans. Cette baisse a été rendue possible grâce à une augmentation des recettes fiscales.
Cependant, l’adoption de ce projet par le Parlement pourrait s’avérer complexe. La coalition au pouvoir, composée du Parti libéral-démocrate et de son partenaire Komeito, devra négocier avec les partis d’opposition. La perte de la majorité aux législatives d’octobre dernier complique ces discussions.
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