"Le moment est venu pour les Farc de libérer tout le monde (...) Ce serait un grand geste humanitaire et inconditionnel. C'est ce que je propose au nouveau chef des Farc", a déclaré le chef de l'Etat vénézuélien, que la Colombie accuse de collusion avec les rebelles marxistes.
Les Farc ont confirmé le mois dernier la mort de leur chef de file historique Manuel Marulanda et son remplacement par Alfonso Cano, que certains observateurs disent plus ouvert à la négociation.
"C'est mon message pour toi, Cano: 'Allez, laisse tous ces gens partir! Il y a des vieux, des femmes, des malades des soldats qui sont retenus prisonniers dans les montagnes depuis dix ans", a lancé Hugo Chavez, lors de son émission de télévision hebdomadaire "Allo Presidente".
En tant que médiateur, le président vénézuélien a obtenu en janvier et en février la libération de plusieurs otages, dont celle de Clara Rojas, collaboratrice d'Ingrid Betancourt, mais aucun progrès n'a été réalisé depuis.
Hugo Chavez, qui a déclaré de façon constante que son but était de mettre fin à la guerre civile en Colombie, a estimé le conflit entre les Farc et le gouvernement colombien anachronique. Selon lui, il sert de prétexte aux Etats-Unis pour diffuser leur aide militaire dans la région et pour le traiter en ennemi.
NOUVEL ESPOIR
"Cette (libération massive) pourrait être la première étape de ce à quoi nous aspirons ici : que le conflit interne à la Colombie prenne fin", a déclaré le président vénézuélien.
"A ce stade, un mouvement de guérilla armée est déplacé. (...). Les guerres de guérilla, c'est de l'histoire ancienne", a-t-il ajouté.
Le gouvernement colombien a salué ses propos.
"Espérons que les Farc écouteront", a déclaré le ministre de l'Intérieur Carlos Holguin à la télévision.
Selon Chavez, un moyen d'inciter les rebelles à renoncer au le champ de bataille pour la politique consisterait à ce que les gouvernements étrangers les considèrent comme belligérants et non pas des "terroristes". Un tel groupe aurait des droits sur le plan international mais ne pourrait pas détenir des otages, a dit Chavez .
La Fédération internationale des comités Ingrid Betancourt (FICIB) a estimé dans un communiqué que l'appel lancé par le président vénézuélien allait "dans la bonne direction et apport un nouvel espoir à toutes les familles de séquestrés."
"Nous appelons Alfonso Cano et les membres du secrétariat des Farc à entendre cet appel et à faire un geste fort en libérant leurs otages, en priorité celles et ceux dont l'état de santé est préoccupant", a déclaré la FICIB.
Chavez est sur la sellette concernant ses liens avec les Farc après la confirmation par Interpol de l'authenticité de fichiers informatiques apparentant à des rebelles. Ces fichiers; selon des responsables américains et colombiens, prouvent l'existence d'une coopération étroite entre le gouvernement vénézuélien et les rebelles des Farc.
Chavez a démenti.
Carlos Lozano, un journaliste qui a eu par le passé des contacts avec les Farc, a déclaré dimanche à la radio colombienne qu'il avait, avec un ancien ministre, Alvaro Leyva, repris les tentatives de négociation pour un opération otages. Il a précisé qu'il ne fallait pas s'attendre à des résultats dans l'immédiat.
Les Farc sont apparues affaiblies ces derniers temps après la mort de certains de leurs dirigeants, des défections de figures importantes du mouvement et des pertes sur le terrain.
Source: yahoo news
Les Farc ont confirmé le mois dernier la mort de leur chef de file historique Manuel Marulanda et son remplacement par Alfonso Cano, que certains observateurs disent plus ouvert à la négociation.
"C'est mon message pour toi, Cano: 'Allez, laisse tous ces gens partir! Il y a des vieux, des femmes, des malades des soldats qui sont retenus prisonniers dans les montagnes depuis dix ans", a lancé Hugo Chavez, lors de son émission de télévision hebdomadaire "Allo Presidente".
En tant que médiateur, le président vénézuélien a obtenu en janvier et en février la libération de plusieurs otages, dont celle de Clara Rojas, collaboratrice d'Ingrid Betancourt, mais aucun progrès n'a été réalisé depuis.
Hugo Chavez, qui a déclaré de façon constante que son but était de mettre fin à la guerre civile en Colombie, a estimé le conflit entre les Farc et le gouvernement colombien anachronique. Selon lui, il sert de prétexte aux Etats-Unis pour diffuser leur aide militaire dans la région et pour le traiter en ennemi.
NOUVEL ESPOIR
"Cette (libération massive) pourrait être la première étape de ce à quoi nous aspirons ici : que le conflit interne à la Colombie prenne fin", a déclaré le président vénézuélien.
"A ce stade, un mouvement de guérilla armée est déplacé. (...). Les guerres de guérilla, c'est de l'histoire ancienne", a-t-il ajouté.
Le gouvernement colombien a salué ses propos.
"Espérons que les Farc écouteront", a déclaré le ministre de l'Intérieur Carlos Holguin à la télévision.
Selon Chavez, un moyen d'inciter les rebelles à renoncer au le champ de bataille pour la politique consisterait à ce que les gouvernements étrangers les considèrent comme belligérants et non pas des "terroristes". Un tel groupe aurait des droits sur le plan international mais ne pourrait pas détenir des otages, a dit Chavez .
La Fédération internationale des comités Ingrid Betancourt (FICIB) a estimé dans un communiqué que l'appel lancé par le président vénézuélien allait "dans la bonne direction et apport un nouvel espoir à toutes les familles de séquestrés."
"Nous appelons Alfonso Cano et les membres du secrétariat des Farc à entendre cet appel et à faire un geste fort en libérant leurs otages, en priorité celles et ceux dont l'état de santé est préoccupant", a déclaré la FICIB.
Chavez est sur la sellette concernant ses liens avec les Farc après la confirmation par Interpol de l'authenticité de fichiers informatiques apparentant à des rebelles. Ces fichiers; selon des responsables américains et colombiens, prouvent l'existence d'une coopération étroite entre le gouvernement vénézuélien et les rebelles des Farc.
Chavez a démenti.
Carlos Lozano, un journaliste qui a eu par le passé des contacts avec les Farc, a déclaré dimanche à la radio colombienne qu'il avait, avec un ancien ministre, Alvaro Leyva, repris les tentatives de négociation pour un opération otages. Il a précisé qu'il ne fallait pas s'attendre à des résultats dans l'immédiat.
Les Farc sont apparues affaiblies ces derniers temps après la mort de certains de leurs dirigeants, des défections de figures importantes du mouvement et des pertes sur le terrain.
Source: yahoo news
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