FDPC Centrafrique
François Fall, actuellement en mission en République centrafricaine pour y représenter le secrétaire général de l'ONU à Bangui, tente de limiter la portée de cet acte de défiance de Bozizé, destiné à humilier Patassé : " Je crois que cette question a déjà été éclaircie. Je crois qu’il y a eu un tête- à-tête entre le président Patassé et le Président Bozizé en présence du Président Bongo .
Le président gabonais a dénoué lui-même cette question." répond François Fall à africaguinee.com. L'on notera que François Fall "croit" et se déporte sur Bongo.
Quant à l'absence de l’ancien président Kolimba, officiellement, il suit des soins à Paris mais il semble qu’il n’ait pas été suffisamment consulté. La réponse du représentant de l'ONU est encore plus floue. Cette fois, il ne croit pas, il suppose: "Vous savez son parti est représenté au niveau du comité d’organisation. Donc je suppose que le Président Kolimba était informé, mais certainement qu’il se trouve pour des raisons médicales en France. Si nous avons la chance de l’avoir parmi nous avant la fin du dialogue, ce serait une très bonne chose."
Dans son Portail Web FDPC Centrafrique, le Général Miskine dément «les déclarations de François Fall représentant de l'ONU à Bangui selon les quelles "des pourparlers seraient en cours avec le FDPC"». Le Général Miskine rappelle que l'absence de son mouvement à Bangui a été savamment orchestrée dans le but d'écarter le mouvement politico - militaire le mieux armé. Un communiqué officiel du FDPC expose : " Les représentants du FDPC ont été invités à ce forum par pli en date du 28 novembre. Il a fallu attendre le 05 décembre pour que l'envoi des billets d'avion leurs soit confirmé. Or le 05 est la date limite d'enregistrement des participants."
Une dépêche AFP confirme les couacs de Bangui en publiant : «"Le président de la République doit démissionner à cause de ses violations répétées de la Constitution qui sont à la source des souffrances du peuple centrafricain", C'est la déclaration de l'UFVN ( groupement des opposants) lu par son coordonnateur, Me Henri Pouzère, devant quelque 200 participants à ce forum ouvert lundi et rassemblant jusqu'au 20 décembre pouvoir, opposition, rébellions et société civile».( source AFP )
Un message de l'ex-président centrafricain (1981-1993) André Kolingba a aussi été lu par un responsable de son parti (Rassemblement démocratique centrafricain, RDC), membre de l'UFVN. "Nous devons arrêter l'hémorragie aux plans politique, économique et redonner espoir au peuple centrafricain. Je propose donc clairement qu'on aille à une transition politique dont les contours seront définis par vos travaux", a-t-il déclaré.
Enfin et pour le Mouvement FNR du Capitaine KOKATE Joachim : "la méthode tant décriée de régenter tout le processus par des décrets présidentiels a fini par caporaliser totalement la préparation et réduit le contenu du dialogue au souci premier de BOZIZE de désarmer sans procéder au traitement des causes profondes et structurelles de la crise centrafricaine - qui se résument en la mauvaise gouvernance - et, pour Monsieur DEMAFOUTH, au règlement de sa préoccupation unique: l’impunité et sa stratégie du «Fonds de commerce»". Et Joachim KOKATE de préciser :
" L’absolutisme présidentiel de BOZIZE l’a conduit, le 2 décembre 2008, à aller lui-même porter la mallette contenant le budget alloué par le GABON au comité d’organisation; entre temps, le Guide libyen a offert au comité une centaine de billets gratuits que BOZIZE gère lui-même…Ces deux comportements aux antipodes de la transparence éclairent du rôle-godillot de ce comité et la manière où les débats se feront."
Pour plus d’infos sur la chronologie de ce dialogue « inclusif » avorté, vous pouvez visiter le site web FDPC Centrafrique ICI
Le président gabonais a dénoué lui-même cette question." répond François Fall à africaguinee.com. L'on notera que François Fall "croit" et se déporte sur Bongo.
Quant à l'absence de l’ancien président Kolimba, officiellement, il suit des soins à Paris mais il semble qu’il n’ait pas été suffisamment consulté. La réponse du représentant de l'ONU est encore plus floue. Cette fois, il ne croit pas, il suppose: "Vous savez son parti est représenté au niveau du comité d’organisation. Donc je suppose que le Président Kolimba était informé, mais certainement qu’il se trouve pour des raisons médicales en France. Si nous avons la chance de l’avoir parmi nous avant la fin du dialogue, ce serait une très bonne chose."
Dans son Portail Web FDPC Centrafrique, le Général Miskine dément «les déclarations de François Fall représentant de l'ONU à Bangui selon les quelles "des pourparlers seraient en cours avec le FDPC"». Le Général Miskine rappelle que l'absence de son mouvement à Bangui a été savamment orchestrée dans le but d'écarter le mouvement politico - militaire le mieux armé. Un communiqué officiel du FDPC expose : " Les représentants du FDPC ont été invités à ce forum par pli en date du 28 novembre. Il a fallu attendre le 05 décembre pour que l'envoi des billets d'avion leurs soit confirmé. Or le 05 est la date limite d'enregistrement des participants."
Une dépêche AFP confirme les couacs de Bangui en publiant : «"Le président de la République doit démissionner à cause de ses violations répétées de la Constitution qui sont à la source des souffrances du peuple centrafricain", C'est la déclaration de l'UFVN ( groupement des opposants) lu par son coordonnateur, Me Henri Pouzère, devant quelque 200 participants à ce forum ouvert lundi et rassemblant jusqu'au 20 décembre pouvoir, opposition, rébellions et société civile».( source AFP )
Un message de l'ex-président centrafricain (1981-1993) André Kolingba a aussi été lu par un responsable de son parti (Rassemblement démocratique centrafricain, RDC), membre de l'UFVN. "Nous devons arrêter l'hémorragie aux plans politique, économique et redonner espoir au peuple centrafricain. Je propose donc clairement qu'on aille à une transition politique dont les contours seront définis par vos travaux", a-t-il déclaré.
Enfin et pour le Mouvement FNR du Capitaine KOKATE Joachim : "la méthode tant décriée de régenter tout le processus par des décrets présidentiels a fini par caporaliser totalement la préparation et réduit le contenu du dialogue au souci premier de BOZIZE de désarmer sans procéder au traitement des causes profondes et structurelles de la crise centrafricaine - qui se résument en la mauvaise gouvernance - et, pour Monsieur DEMAFOUTH, au règlement de sa préoccupation unique: l’impunité et sa stratégie du «Fonds de commerce»". Et Joachim KOKATE de préciser :
" L’absolutisme présidentiel de BOZIZE l’a conduit, le 2 décembre 2008, à aller lui-même porter la mallette contenant le budget alloué par le GABON au comité d’organisation; entre temps, le Guide libyen a offert au comité une centaine de billets gratuits que BOZIZE gère lui-même…Ces deux comportements aux antipodes de la transparence éclairent du rôle-godillot de ce comité et la manière où les débats se feront."
Pour plus d’infos sur la chronologie de ce dialogue « inclusif » avorté, vous pouvez visiter le site web FDPC Centrafrique ICI
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