Les députés d'opposition, considérant le projet comme un recul de la démocratie, ont quitté l'enceinte du parlement en signe de protestation.
Le parti du président, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) contrôle 153 des 180 sièges de l'Assemblée et le vote était attendu comme une formalité.
Le RDPC a supervisé en 1996 la rédaction d'une nouvelle Constitution limitant le nombre de mandats présidentiels à deux septennats consécutifs.
Le deuxième septennat de Paul Biya, qui est âgé de 75 ans, expire en 2011, mais le chef de l'État a clairement affiché ces derniers mois sa volonté de rester au pouvoir après cette date.
Ce maintien au pouvoir a été l'une des causes de plusieurs jours d'émeutes qui ont fait une centaine de morts en février.
Le Front social démocratique (SDF), principale force d'opposition avec 15 députés, a boycotté le débat, en soulignant que la Constitution de 1996 avait été le fruit de négociations entre partis au début des années 1990.
"Essayer d'amender aujourd'hui cet article uniquement par l'Assemblée nationale équivaut à un hold-up, et nous devions marquer notre désaccord", a expliqué l'un des responsables du SDF, Joseph Barnadzem.
Jean-Bernard Ndongo Essomba, responsable du RDPC, a estimé que le projet réduit aussi le mandat présidentiel à cinq ans, et selon lui renforcera la démocratie, maintiendra la stabilité politique, l'unité nationale et l'intégrité territoriale.
"C'est conforme aux normes internationales qui se pratiquent dans de vieilles démocraties comme la France ou le Royaume-Uni. Cela garantit donc le soutien enthousiaste de tous les Camerounais de bonne foi", a-t-il affirmé.
Paul Biya a triomphé lors des précédents scrutins, jugés truqués par l'opposition.
Source: yahoo news
Le parti du président, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) contrôle 153 des 180 sièges de l'Assemblée et le vote était attendu comme une formalité.
Le RDPC a supervisé en 1996 la rédaction d'une nouvelle Constitution limitant le nombre de mandats présidentiels à deux septennats consécutifs.
Le deuxième septennat de Paul Biya, qui est âgé de 75 ans, expire en 2011, mais le chef de l'État a clairement affiché ces derniers mois sa volonté de rester au pouvoir après cette date.
Ce maintien au pouvoir a été l'une des causes de plusieurs jours d'émeutes qui ont fait une centaine de morts en février.
Le Front social démocratique (SDF), principale force d'opposition avec 15 députés, a boycotté le débat, en soulignant que la Constitution de 1996 avait été le fruit de négociations entre partis au début des années 1990.
"Essayer d'amender aujourd'hui cet article uniquement par l'Assemblée nationale équivaut à un hold-up, et nous devions marquer notre désaccord", a expliqué l'un des responsables du SDF, Joseph Barnadzem.
Jean-Bernard Ndongo Essomba, responsable du RDPC, a estimé que le projet réduit aussi le mandat présidentiel à cinq ans, et selon lui renforcera la démocratie, maintiendra la stabilité politique, l'unité nationale et l'intégrité territoriale.
"C'est conforme aux normes internationales qui se pratiquent dans de vieilles démocraties comme la France ou le Royaume-Uni. Cela garantit donc le soutien enthousiaste de tous les Camerounais de bonne foi", a-t-il affirmé.
Paul Biya a triomphé lors des précédents scrutins, jugés truqués par l'opposition.
Source: yahoo news
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