Arrêté en novembre et mis en examen pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, Khieu Samphan, 76 ans, est resté impassible au moment où le juge Prak Kimsan a lu des éléments de son dossier.
Vêtu d'un costume gris sombre, il s'est levé lorsqu'on lui a demandé de confirmer son identité et s'est exprimé d'une voix basse et rocailleuse en khmer devant les cinq magistrats trois Cambodgiens et deux étrangers qui dirigeaient l'audience.
"Je n'ai pas eu d'emploi depuis que j'ai quitté la jungle", a dit Khieu Samphan, en référence à sa défection en 1998 du mouvement ultra-communiste des Khmers rouges qui avait poursuivi une rébellion dans le nord-ouest du Cambodge après avoir été chassé du pouvoir. "Je n'ai que mon épouse qui se bat pour nourrir ma famille", a-t-il ajouté.
L'audience s'est poursuivie à huis clos.
Khieu Samphan est défendu par l'avocat cambodgien Say Bory et par le Français Jacques Vergès, arrivé lundi à Phnom Penh et qui a compté parmi ses anciens clients célèbres le terroriste Carlos et le nazi Klaus Barbie.
Jacques Vergès et Khieu Samphan, qui a étudié en France, s'étaient connus dans les années 1950 à Paris où ils fréquentaient tous deux les cercles marxisants du mouvement anti-colonialiste.
Lors de son arrestation, Khieu Samphan a contesté les faits qui lui sont reprochés, affirmant que les fonctions qu'il occupait à l'époque ne suffisaient pas à démontrer sa culpabilité dans des crimes.
Près de deux millions de personnes ont trouvé la mort sous les Khmers rouges qui, au nom d'une idéologie mêlant maoïsme et nationalisme, ont fait régner la terreur il y a trois décennies au Cambodge, vidant les villes au profit des campagnes, épuisant la population par le travail forcé et éliminant systématiquement tout opposant potentiel.
Khieu Samphan fait partie d'un groupe de cinq accusés appelés à être jugés à partir de la seconde moitié de 2008.
Source: yahoo news
Vêtu d'un costume gris sombre, il s'est levé lorsqu'on lui a demandé de confirmer son identité et s'est exprimé d'une voix basse et rocailleuse en khmer devant les cinq magistrats trois Cambodgiens et deux étrangers qui dirigeaient l'audience.
"Je n'ai pas eu d'emploi depuis que j'ai quitté la jungle", a dit Khieu Samphan, en référence à sa défection en 1998 du mouvement ultra-communiste des Khmers rouges qui avait poursuivi une rébellion dans le nord-ouest du Cambodge après avoir été chassé du pouvoir. "Je n'ai que mon épouse qui se bat pour nourrir ma famille", a-t-il ajouté.
L'audience s'est poursuivie à huis clos.
Khieu Samphan est défendu par l'avocat cambodgien Say Bory et par le Français Jacques Vergès, arrivé lundi à Phnom Penh et qui a compté parmi ses anciens clients célèbres le terroriste Carlos et le nazi Klaus Barbie.
Jacques Vergès et Khieu Samphan, qui a étudié en France, s'étaient connus dans les années 1950 à Paris où ils fréquentaient tous deux les cercles marxisants du mouvement anti-colonialiste.
Lors de son arrestation, Khieu Samphan a contesté les faits qui lui sont reprochés, affirmant que les fonctions qu'il occupait à l'époque ne suffisaient pas à démontrer sa culpabilité dans des crimes.
Près de deux millions de personnes ont trouvé la mort sous les Khmers rouges qui, au nom d'une idéologie mêlant maoïsme et nationalisme, ont fait régner la terreur il y a trois décennies au Cambodge, vidant les villes au profit des campagnes, épuisant la population par le travail forcé et éliminant systématiquement tout opposant potentiel.
Khieu Samphan fait partie d'un groupe de cinq accusés appelés à être jugés à partir de la seconde moitié de 2008.
Source: yahoo news