Pour le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Diop, cette avancée est due à une certaine réorganisation au sein de son ministère.
Les prévisions de dépenses de budget de finances pour l’année 2009 sont fixées à près de 1. 800 milliards de francs Cfa, soit une progression de plus de 14 %. Selon Abdoulaye Diop, cette augmentation est due à l’organisation du secteur financier, notamment à la direction générale de la Douane, des Impôts et du Trésor et les principaux services de recouvrement. « Une réorganisation au niveau du ministère des Finances, un recrutement, la dotation en moyens matériels et humains nous ont permis de faire ces avancées significatives », a-t-il noté. Il a précisé que pour le gaz butane, la subvention sera réduite en fin 2008, puis supprimée en 2009. A l’en croire, la levée de la subvention est due à deux facteurs. D’abord, l’exportation du gaz subventionné par le Sénégal dans certains pays limitrophes. « Il est fréquent de retrouver nos bouteilles de gaz dans les autres pays. On ne peut pas subventionner les autres pays », a-t-il indiqué, déplorant que la politique de subvention du gaz ne bénéficie pas aux plus pauvres.
« Comme toute subvention doit bénéficier aux moins nantis, il est important de réorienter les ressources qui étaient sur le butane vers d’autres actions qui permettent de lutter contre la pauvreté », a-t-il souligné. M. Diop a affirmé que les 30 milliards de francs Cfa seront orientés vers d’autres secteurs et que la mesure sera en vigueur en juin 2009. « Elle ne sera pas brusque, mais progressive », a-t-il rassuré.
Nouvelles collectivités, prix de l’arachide
Pour Cheikh Bamba Dièye, la suppression de la subvention du prix touchera l’écrasante majorité des Sénégalais, notamment ceux-là qui ne bénéficient pas de la hausse des salaires. Et d’ajouter que le budget est « irrationnel », car, « il ne prend pas en compte les préoccupations des Sénégalais », soulignant qu’il souhaite « un budget dynamique orienté dans le sens de résoudre les problèmes ». Comme lui, la députée libérale, Fatou Younouss Aïdara prône la subvention du gaz. « Subventionnez le gaz. N’y touchez pas ! », a-t-elle lancé au ministre.
Interpellé sur l’érection de 85 nouvelles collectivités locales qui devrait se traduire par une augmentation des ressources, M. Diop a précisé que l’augmentation de ces collectivités locales n’entraîne pas l’agrandissement de l’espace territorial et que le montant alloué concerne le même espace qui n’a subi que des transformations administratives.
Egalement, le ministre d’Etat a indiqué que le prix de l’arachide est déterminé par le Conseil national interprofessionnel de l’arachide (Cnia) qui regroupe tous les acteurs de la filière-arachide. Ainsi, la fixation du prix du kilogramme de l’arachide à 300 francs Cfa nécessiterait la diminution des crédits affectés aux dépenses publiques. A son avis, l’augmentation du prix de l’arachide est difficile à mettre en œuvre dans la mesure où l’Etat a dû faire face à d’importantes dépenses pour subventionner tous les intrants. Les députés Aliou Dia et Ameth Saloum Boye ont dénoncé la mesure de fixation du prix par le Cnia, qu’ils qualifient de structure « illégale ».
Source: Le Soleil
Les prévisions de dépenses de budget de finances pour l’année 2009 sont fixées à près de 1. 800 milliards de francs Cfa, soit une progression de plus de 14 %. Selon Abdoulaye Diop, cette augmentation est due à l’organisation du secteur financier, notamment à la direction générale de la Douane, des Impôts et du Trésor et les principaux services de recouvrement. « Une réorganisation au niveau du ministère des Finances, un recrutement, la dotation en moyens matériels et humains nous ont permis de faire ces avancées significatives », a-t-il noté. Il a précisé que pour le gaz butane, la subvention sera réduite en fin 2008, puis supprimée en 2009. A l’en croire, la levée de la subvention est due à deux facteurs. D’abord, l’exportation du gaz subventionné par le Sénégal dans certains pays limitrophes. « Il est fréquent de retrouver nos bouteilles de gaz dans les autres pays. On ne peut pas subventionner les autres pays », a-t-il indiqué, déplorant que la politique de subvention du gaz ne bénéficie pas aux plus pauvres.
« Comme toute subvention doit bénéficier aux moins nantis, il est important de réorienter les ressources qui étaient sur le butane vers d’autres actions qui permettent de lutter contre la pauvreté », a-t-il souligné. M. Diop a affirmé que les 30 milliards de francs Cfa seront orientés vers d’autres secteurs et que la mesure sera en vigueur en juin 2009. « Elle ne sera pas brusque, mais progressive », a-t-il rassuré.
Nouvelles collectivités, prix de l’arachide
Pour Cheikh Bamba Dièye, la suppression de la subvention du prix touchera l’écrasante majorité des Sénégalais, notamment ceux-là qui ne bénéficient pas de la hausse des salaires. Et d’ajouter que le budget est « irrationnel », car, « il ne prend pas en compte les préoccupations des Sénégalais », soulignant qu’il souhaite « un budget dynamique orienté dans le sens de résoudre les problèmes ». Comme lui, la députée libérale, Fatou Younouss Aïdara prône la subvention du gaz. « Subventionnez le gaz. N’y touchez pas ! », a-t-elle lancé au ministre.
Interpellé sur l’érection de 85 nouvelles collectivités locales qui devrait se traduire par une augmentation des ressources, M. Diop a précisé que l’augmentation de ces collectivités locales n’entraîne pas l’agrandissement de l’espace territorial et que le montant alloué concerne le même espace qui n’a subi que des transformations administratives.
Egalement, le ministre d’Etat a indiqué que le prix de l’arachide est déterminé par le Conseil national interprofessionnel de l’arachide (Cnia) qui regroupe tous les acteurs de la filière-arachide. Ainsi, la fixation du prix du kilogramme de l’arachide à 300 francs Cfa nécessiterait la diminution des crédits affectés aux dépenses publiques. A son avis, l’augmentation du prix de l’arachide est difficile à mettre en œuvre dans la mesure où l’Etat a dû faire face à d’importantes dépenses pour subventionner tous les intrants. Les députés Aliou Dia et Ameth Saloum Boye ont dénoncé la mesure de fixation du prix par le Cnia, qu’ils qualifient de structure « illégale ».
Source: Le Soleil