Se défendant de "lâcher du lest" sur l'immigration, Brice Hortefeux a réaffirmé jeudi qu'il n'y aurait pas plus de quelques centaines de régularisations à la suite d'une grève concertée de travailleurs sans papiers.
Accusé de complaisance par le Front national, Brice Hortefeux exclut parallèlement dans Le Figaro, paru jeudi, une régularisation massive des travailleurs sans papiers.
Il souligne que la loi votée à l'automne dernier et qui prévoit ce type de situation s'appliquera à chaque demande en fonction des besoins de main d'oeuvre dans les départements et les secteurs d'activité concernés.
S'il considère nécessaire de pourvoir aux pénuries vécues par les entreprises, le ministre dit ne pas vouloir léser la communauté nationale, notamment les étrangers en situation régulière frappés par un taux de chômage de 20%.
Le ministre annonce également vouloir mettre fin à l'hypocrisie qui voit des travailleurs sans papiers payer l'impôt.
"Je vais proposer qu'on mette fin à cette hypocrisie administrative, qu'on pourrait presque appeler hypocrisie d'Etat", a-t-il dit sur RTL.
Dans l'attente de l'examen des dossiers des 800 salariés en arrêt de travail depuis plus d'une semaine, les associations comme Droits Devant! appellent au maintien des piquets de grève sur les 17 sites concernés.
Les associations estiment avoir ouvert une brèche dans la politique gouvernementale et les appels à la régularisation des travailleurs sans papiers continuent de se multiplier.
L'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH) a affirmé la nécessité de régulariser 50.000 travailleurs.
La vice-présidente du Front national, Marine Le Pen, appelle toutefois à manifester vendredi devant le siège de l'UMIH à Paris pour protester contre "les patrons voyous qui demandent la régularisation massive de clandestins."
Source: news.yahoo.com
Accusé de complaisance par le Front national, Brice Hortefeux exclut parallèlement dans Le Figaro, paru jeudi, une régularisation massive des travailleurs sans papiers.
Il souligne que la loi votée à l'automne dernier et qui prévoit ce type de situation s'appliquera à chaque demande en fonction des besoins de main d'oeuvre dans les départements et les secteurs d'activité concernés.
S'il considère nécessaire de pourvoir aux pénuries vécues par les entreprises, le ministre dit ne pas vouloir léser la communauté nationale, notamment les étrangers en situation régulière frappés par un taux de chômage de 20%.
Le ministre annonce également vouloir mettre fin à l'hypocrisie qui voit des travailleurs sans papiers payer l'impôt.
"Je vais proposer qu'on mette fin à cette hypocrisie administrative, qu'on pourrait presque appeler hypocrisie d'Etat", a-t-il dit sur RTL.
Dans l'attente de l'examen des dossiers des 800 salariés en arrêt de travail depuis plus d'une semaine, les associations comme Droits Devant! appellent au maintien des piquets de grève sur les 17 sites concernés.
Les associations estiment avoir ouvert une brèche dans la politique gouvernementale et les appels à la régularisation des travailleurs sans papiers continuent de se multiplier.
L'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH) a affirmé la nécessité de régulariser 50.000 travailleurs.
La vice-présidente du Front national, Marine Le Pen, appelle toutefois à manifester vendredi devant le siège de l'UMIH à Paris pour protester contre "les patrons voyous qui demandent la régularisation massive de clandestins."
Source: news.yahoo.com
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