A 11H50 (10H50 GMT), l'indice parisien reculait de 72,38 points à 4.718,28 points, dans un volume de transactions modéré, de 1,6 milliard d'euros.
Le CAC, qui restait sur trois séances consécutives de baisse (-3,67% au total), retrouve ainsi un niveau qui était le sien fin janvier, mais aussi en juillet 2006.
Londres perdait 1,32%, Francfort 1,46% et l'Eurostoxx 50 1,63%.
"Ce sont toujours les mêmes symptômes, et toujours les mêmes causes. Les statistiques économiques qui sont sorties la semaine dernière n'étaient pas fameuses. Le discours du président de la Réserve fédérale américaine Ben Bernanke était assez sombre. Les marchés pensent qu'il est vraisemblable que les Américains sont en train de lâcher le dollar", a commenté Yves Marçais, stratégiste boursier de Global Equities.
La faiblesse historique du dollar, qui traduit la perte de confiance dans l'économie américaine et pénalise les entreprises exportatrices de nombreux pays, dont les Européens, affecte actuellement le moral des investisseurs.
L'euro valait lundi vers 10H50 GMT 1,5171 dollar.
Selon Marc Touati, économiste de Global Equities, l'euro vaut "1,05 dollar selon la parité des pouvoirs d'achat", "entre 1,15 et 1,20 dollar (...) au regard des différences de soldes des comptes courants, d'épargne et de croissance entre les Etats-Unis et la zone euro", et a valu 1,13 dollar en moyenne sur les trente dernières années.
L'action EADS illustrait cette problématique, les investisseurs se félicitant d'un contrat avec l'armée américaine qui va réduire la dépendance du groupe à la parité euro-dollar.
Devant la faiblesse persistante des actions, les investisseurs continuaient donc lundi de se tourner vers les matières premières, avec un baril de pétrole brut toujours au-dessus des 100 dollars, et une once d'or qui a battu lundi son record historique à Londres.
Ces cours alimentent l'inflation, autre inquiétude des investisseurs, qui dans la zone euro est restée stable en février à son plus haut niveau depuis plus de dix ans, à 3,2% sur un an.
Les regards étaient tournés vers le premier indicateur économique américain de la semaine, l'indice ISM de l'activité industrielle en février, dont l'"extrême volatilité confirme (...) que l'industrie américaine est fragile" et laisse anticiper que "les marchés vont certainement sur-réagir", d'après Marc Touati.
EADS (+7,40% à 18,72 euros) décolle après avoir remporté avec l'américain Northrop Grumman une victoire historique sur Boeing, raflant le contrat estimé à 40 milliards de dollars pour renouveler la flotte d'avions ravitailleurs de l'armée de l'Air américaine.
SOCIETE GENERALE (-2,62% à 69,24 euros) est entraîné par la baisse du marché, bien que Goldman Sachs ait relevé sa recommandation sur l'action à "neutre" pour des raisons de valorisation.
BNP PARIBAS (-2,08% à 58,33 euros), CREDIT AGRICOLE (-1,61% à 17,75 euros) et DEXIA (-2,43% à 15,28 euros) pèsent sur le CAC 40.
DANONE (-0,63% à 51,65 euros) fait mieux que le marché, après un relèvement de recommandation de Citigroup, de "conserver" à "acheter", la banque américaine estimant exagérées les craintes quant à la hausse des coûts.
RHODIA (-2,29% à 16,19 euros) recule encore après l'abaissement de la recommandation de Credit Suisse à "neutre", la banque helvétique pensant que 2008 va être un exercice encore plus difficile que prévu.
CANAL+ (-0,58% à 6,86 euros) part à la baisse après avoir ouvert en hausse, avec un bénéfice en hausse de 12% à 47,2 millions d'euros.
Yahoo.fr
Le CAC, qui restait sur trois séances consécutives de baisse (-3,67% au total), retrouve ainsi un niveau qui était le sien fin janvier, mais aussi en juillet 2006.
Londres perdait 1,32%, Francfort 1,46% et l'Eurostoxx 50 1,63%.
"Ce sont toujours les mêmes symptômes, et toujours les mêmes causes. Les statistiques économiques qui sont sorties la semaine dernière n'étaient pas fameuses. Le discours du président de la Réserve fédérale américaine Ben Bernanke était assez sombre. Les marchés pensent qu'il est vraisemblable que les Américains sont en train de lâcher le dollar", a commenté Yves Marçais, stratégiste boursier de Global Equities.
La faiblesse historique du dollar, qui traduit la perte de confiance dans l'économie américaine et pénalise les entreprises exportatrices de nombreux pays, dont les Européens, affecte actuellement le moral des investisseurs.
L'euro valait lundi vers 10H50 GMT 1,5171 dollar.
Selon Marc Touati, économiste de Global Equities, l'euro vaut "1,05 dollar selon la parité des pouvoirs d'achat", "entre 1,15 et 1,20 dollar (...) au regard des différences de soldes des comptes courants, d'épargne et de croissance entre les Etats-Unis et la zone euro", et a valu 1,13 dollar en moyenne sur les trente dernières années.
L'action EADS illustrait cette problématique, les investisseurs se félicitant d'un contrat avec l'armée américaine qui va réduire la dépendance du groupe à la parité euro-dollar.
Devant la faiblesse persistante des actions, les investisseurs continuaient donc lundi de se tourner vers les matières premières, avec un baril de pétrole brut toujours au-dessus des 100 dollars, et une once d'or qui a battu lundi son record historique à Londres.
Ces cours alimentent l'inflation, autre inquiétude des investisseurs, qui dans la zone euro est restée stable en février à son plus haut niveau depuis plus de dix ans, à 3,2% sur un an.
Les regards étaient tournés vers le premier indicateur économique américain de la semaine, l'indice ISM de l'activité industrielle en février, dont l'"extrême volatilité confirme (...) que l'industrie américaine est fragile" et laisse anticiper que "les marchés vont certainement sur-réagir", d'après Marc Touati.
EADS (+7,40% à 18,72 euros) décolle après avoir remporté avec l'américain Northrop Grumman une victoire historique sur Boeing, raflant le contrat estimé à 40 milliards de dollars pour renouveler la flotte d'avions ravitailleurs de l'armée de l'Air américaine.
SOCIETE GENERALE (-2,62% à 69,24 euros) est entraîné par la baisse du marché, bien que Goldman Sachs ait relevé sa recommandation sur l'action à "neutre" pour des raisons de valorisation.
BNP PARIBAS (-2,08% à 58,33 euros), CREDIT AGRICOLE (-1,61% à 17,75 euros) et DEXIA (-2,43% à 15,28 euros) pèsent sur le CAC 40.
DANONE (-0,63% à 51,65 euros) fait mieux que le marché, après un relèvement de recommandation de Citigroup, de "conserver" à "acheter", la banque américaine estimant exagérées les craintes quant à la hausse des coûts.
RHODIA (-2,29% à 16,19 euros) recule encore après l'abaissement de la recommandation de Credit Suisse à "neutre", la banque helvétique pensant que 2008 va être un exercice encore plus difficile que prévu.
CANAL+ (-0,58% à 6,86 euros) part à la baisse après avoir ouvert en hausse, avec un bénéfice en hausse de 12% à 47,2 millions d'euros.
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