Savina Cuellar a remporté l'élection de dimanche au poste de gouverneur de la région de Chuquisaca (530.000 habitants) par 55,5% contre 40,5% à M. Walter Valda, le candidat du Mouvement vers le socialisme (MAS), le parti du président Morales, indiquent dimanche soir des sondages diffusés par la chaîne ATB.
L'élection s'est déroulée dans le calme, a indiqué le président de la Cour régionale électorale, Victor Sanchez.
Le président Evo Morales doit désormais affronter l'opposition de sept gouverneurs de régions sur neuf, deux lui demeurant fidèles à Oruro et Potosi (sud-ouest).
Initialement favorable au MAS en 2006, la région de Chuquisaca a ensuite exigé du gouvernement central que Sucre, sa principale ville, redevienne capitale à la place de La Paz, entraînant une hostilité de plus en plus forte des habitants contre le gouvernement.
La nouvelle gouverneur, Mme Cuellar, une paysanne et commerçante vendant des habits usagés, est passée à l'opposition en 2007.
Peu après son élection la population a commencé à fêter la victoire tandis que la nouvelle élue a annoncé qu'elle demanderait un referendum pour que Sucre ( 225.000 habitants) redevienne capitale de la Bolivie (9 millions d'habitants). Sucre avait perdu cette place à la suite d'une guerre civile au dix-neuvième siècle.
En décembre 2007, de violents affrontements entre la police et les habitants de Sucre contestant le projet de constitution qui ne mentionne pas un éventuel changement de capitale, avaient fait trois morts et des dizaines de blessés.
Craignant une nouvelle flambée de violences la police s'était retirée de la ville pendant plusieurs jours. Le gouverneur de Sucre, David Sanchez, qui était passé à l'opposition, avait alors démissioné avant de se réfugier au Pérou.
Au niveau national, l'opposition détient maintenant les postes de gouverneurs de sept régions: Santa Cruz (est), le moteur économique du pays, Beni et Pando au nord, Cochabamba (centre) et Chuquisaca (sud-est), Tarija au sud ainsi que La Paz.
Le dialogue étant rompu entre l'opposition libérale et le gouvernement de gauche, le président Evo Morales a convoqué pour tenter de sortir de l'impasse un référendum révocatoire le 10 août prochain, remettant en jeu son mandat, celui de son vice-président et ceux des gouverneurs.
L'opposition refuse ce référendum et réclame des élections générales anticipées.
La région de Chuquisaca, l'une des régions les plus pauvres de Bolivie, dispose de réserves importantes de gaz et plusieurs compagnies pétrolières étrangères y opèrent dont Petrobras (Brésil), Repsol-YPF (hispano-argentine) et Total (France).
Source: yahoo news
L'élection s'est déroulée dans le calme, a indiqué le président de la Cour régionale électorale, Victor Sanchez.
Le président Evo Morales doit désormais affronter l'opposition de sept gouverneurs de régions sur neuf, deux lui demeurant fidèles à Oruro et Potosi (sud-ouest).
Initialement favorable au MAS en 2006, la région de Chuquisaca a ensuite exigé du gouvernement central que Sucre, sa principale ville, redevienne capitale à la place de La Paz, entraînant une hostilité de plus en plus forte des habitants contre le gouvernement.
La nouvelle gouverneur, Mme Cuellar, une paysanne et commerçante vendant des habits usagés, est passée à l'opposition en 2007.
Peu après son élection la population a commencé à fêter la victoire tandis que la nouvelle élue a annoncé qu'elle demanderait un referendum pour que Sucre ( 225.000 habitants) redevienne capitale de la Bolivie (9 millions d'habitants). Sucre avait perdu cette place à la suite d'une guerre civile au dix-neuvième siècle.
En décembre 2007, de violents affrontements entre la police et les habitants de Sucre contestant le projet de constitution qui ne mentionne pas un éventuel changement de capitale, avaient fait trois morts et des dizaines de blessés.
Craignant une nouvelle flambée de violences la police s'était retirée de la ville pendant plusieurs jours. Le gouverneur de Sucre, David Sanchez, qui était passé à l'opposition, avait alors démissioné avant de se réfugier au Pérou.
Au niveau national, l'opposition détient maintenant les postes de gouverneurs de sept régions: Santa Cruz (est), le moteur économique du pays, Beni et Pando au nord, Cochabamba (centre) et Chuquisaca (sud-est), Tarija au sud ainsi que La Paz.
Le dialogue étant rompu entre l'opposition libérale et le gouvernement de gauche, le président Evo Morales a convoqué pour tenter de sortir de l'impasse un référendum révocatoire le 10 août prochain, remettant en jeu son mandat, celui de son vice-président et ceux des gouverneurs.
L'opposition refuse ce référendum et réclame des élections générales anticipées.
La région de Chuquisaca, l'une des régions les plus pauvres de Bolivie, dispose de réserves importantes de gaz et plusieurs compagnies pétrolières étrangères y opèrent dont Petrobras (Brésil), Repsol-YPF (hispano-argentine) et Total (France).
Source: yahoo news
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