A la clôture des bureaux de vote, le oui était crédité de 82,2% contre seulement 17,8% pour le non, selon un institut de sondage fondant ses calculs sur des enquêtes à la sortie des urnes. L'abstention s'établissait à 27,7% des inscrits. La cour électorale de Tarija ne publiera les résultats officiels que mercredi.
"Il faut édifier une nouvelle Bolivie sur la base de l'autonomie. Le centralisme a laissé un mauvais héritage, nous sommes le deuxième pays le plus pauvre du continent. L'autonomie est la nouvelle voie", a déclaré le préfet (gouverneur), Mario Cossio devant des milliers de partisans sortis dans les rues dimanche soir pour fêter la victoire du oui.
"L'heure est à la réconciliation et à la pacification du pays", a ajouté Cassio, proposant de "construire un grand accord national" si le gouvernement central respecte le verdict des runes. Mais le président Morales ne s'est pas prononcé pour l'instant. Le 4 mai, il avait refusé de reconnaître la victoire autonomiste lors d'un référendum similaire organisé dans le département de Santa Cruz.
Des paysans fidèles à Evo Morales ont barré les voies d'accès aux petites villes de Yacuiba et Bermejo et organisé des protestations sporadiques dans la capitale du département sans réussir à interrompre le vote qui s'est finalement déroulé dans un calme relatif.
Pas moins de 85% des réserves de gaz de la Bolivie, premier produit d'exportation du pays, se trouvent à Tarija, ville située à 650 kilomètres au sud de La Paz et frontalière de l'Argentine et du Paraguay.
Le statut d'autonomie accorderait à la région un plus grand contrôle sur les recettes générées par les exportations de gaz naturel. Actuellement, la région touche 15% de cette richesse.
Tarija est le quatrième des neuf départements de Bolivie à organiser un référendum autonomiste, après Santa Cruz, Beni et Pando dont les préfets sont opposés à Morales. Lors de ces trois premiers scrutins, la victoire du oui à l'autonomie fut également écrasante.
Le président Morales a qualifié d'inconstitutionnelles et séparatistes ces consultations qui, selon lui, accentuent la polarisation du pays. Pour Cossio, au contraire, "l'autonomie ne divise pas le pays, mais renforce au contraire l'unité nationale".
Source: yahoo news
"Il faut édifier une nouvelle Bolivie sur la base de l'autonomie. Le centralisme a laissé un mauvais héritage, nous sommes le deuxième pays le plus pauvre du continent. L'autonomie est la nouvelle voie", a déclaré le préfet (gouverneur), Mario Cossio devant des milliers de partisans sortis dans les rues dimanche soir pour fêter la victoire du oui.
"L'heure est à la réconciliation et à la pacification du pays", a ajouté Cassio, proposant de "construire un grand accord national" si le gouvernement central respecte le verdict des runes. Mais le président Morales ne s'est pas prononcé pour l'instant. Le 4 mai, il avait refusé de reconnaître la victoire autonomiste lors d'un référendum similaire organisé dans le département de Santa Cruz.
Des paysans fidèles à Evo Morales ont barré les voies d'accès aux petites villes de Yacuiba et Bermejo et organisé des protestations sporadiques dans la capitale du département sans réussir à interrompre le vote qui s'est finalement déroulé dans un calme relatif.
Pas moins de 85% des réserves de gaz de la Bolivie, premier produit d'exportation du pays, se trouvent à Tarija, ville située à 650 kilomètres au sud de La Paz et frontalière de l'Argentine et du Paraguay.
Le statut d'autonomie accorderait à la région un plus grand contrôle sur les recettes générées par les exportations de gaz naturel. Actuellement, la région touche 15% de cette richesse.
Tarija est le quatrième des neuf départements de Bolivie à organiser un référendum autonomiste, après Santa Cruz, Beni et Pando dont les préfets sont opposés à Morales. Lors de ces trois premiers scrutins, la victoire du oui à l'autonomie fut également écrasante.
Le président Morales a qualifié d'inconstitutionnelles et séparatistes ces consultations qui, selon lui, accentuent la polarisation du pays. Pour Cossio, au contraire, "l'autonomie ne divise pas le pays, mais renforce au contraire l'unité nationale".
Source: yahoo news