"Les bases juridiques d'un échange humanitaire sont jetées et nous avons réduit autant que possible les exigences", a déclaré Luis Carlos Restrepo, haut commissaire colombien à la paix.
"Le gouvernement s'est joint à l'appel national et international pour sauver Ingrid Betancourt. Nous ne pouvons pas courir de risques dans cette affaire et il n'y a plus de temps à perdre."
Les autorités colombiennes ont confirmé jeudi que la sénatrice franco-colombienne, qui est âgée de 46 ans, était gravement malade, atteinte du virus de l'hépatite B et souffrant de malnutrition.
"La libération immédiate de Betancourt serait suffisante pour que nous considérions que l'échange humanitaire est en cours, et dans ce cadre, nous suspendrions de manière conditionnelle les condamnations des membres du groupe de guérilla concernés par cet accord", a poursuivi Restrepo.
ÉTAT DE SANTÉ INQUIÉTANT
Les FARC, qui ont pris les armes dans les années 1960, et le gouvernement colombien sont dans une impasse quant aux conditions d'un "échange humanitaire" qui permettrait la libération des 40 "otages politiques" de la guérilla contre le demi-millier de guérilléros emprisonnés en Colombie.
En dépit d'une intense campagne menée par les familles des victimes et le gouvernement français, les perspectives d'un accord semblaient s'être réduites après la mort du numéro 2 des Farc, Raul Reyes, tué dans un raid mené le 1er mars par l'armée colombienne sur le territoire de l'Equateur.
Quelques heures avant l'annonce de ce décret présidentiel, Wolmar Perez, médiateur colombien pour les droits de l'homme, avait confirmé que la santé d'Ingrid Betancourt s'est gravement détériorée et qu'elle nécessite une assistance dans de brefs délais.
Les informations dont disposent ses services soulignent que l'ancienne candidate à l'élection présidentielle souffre de malnutrition et d'infections dermatologiques. Elle est également atteinte d'hépatite B.
Le mois dernier, l'otage a été transportée par les Farc dans un centre de premiers secours que la guérilla contrôle, a ajouté Perez, qui a demandé aux Farc de permettre à une mission médicale de se rendre auprès d'elle.
La guérilla, classée sur les listes des organisations terroristes des Etats-Unis et de l'Union européenne, a relâché cette année six otages, dont Clara Rojas, directrice de campagne de Betancourt enlevée en même temps qu'elle, en février 2002.
Ces libérations ont notamment été rendues possibles par la médiation du président vénézuélien Hugo Chavez.
Mais un échange plus large se heurte aux exigences des Farc d'une zone démilitarisée de 780 km² dans l'ouest du pays et à la réticence du gouvernement de céder à cette condition.
yahoo.com
"Le gouvernement s'est joint à l'appel national et international pour sauver Ingrid Betancourt. Nous ne pouvons pas courir de risques dans cette affaire et il n'y a plus de temps à perdre."
Les autorités colombiennes ont confirmé jeudi que la sénatrice franco-colombienne, qui est âgée de 46 ans, était gravement malade, atteinte du virus de l'hépatite B et souffrant de malnutrition.
"La libération immédiate de Betancourt serait suffisante pour que nous considérions que l'échange humanitaire est en cours, et dans ce cadre, nous suspendrions de manière conditionnelle les condamnations des membres du groupe de guérilla concernés par cet accord", a poursuivi Restrepo.
ÉTAT DE SANTÉ INQUIÉTANT
Les FARC, qui ont pris les armes dans les années 1960, et le gouvernement colombien sont dans une impasse quant aux conditions d'un "échange humanitaire" qui permettrait la libération des 40 "otages politiques" de la guérilla contre le demi-millier de guérilléros emprisonnés en Colombie.
En dépit d'une intense campagne menée par les familles des victimes et le gouvernement français, les perspectives d'un accord semblaient s'être réduites après la mort du numéro 2 des Farc, Raul Reyes, tué dans un raid mené le 1er mars par l'armée colombienne sur le territoire de l'Equateur.
Quelques heures avant l'annonce de ce décret présidentiel, Wolmar Perez, médiateur colombien pour les droits de l'homme, avait confirmé que la santé d'Ingrid Betancourt s'est gravement détériorée et qu'elle nécessite une assistance dans de brefs délais.
Les informations dont disposent ses services soulignent que l'ancienne candidate à l'élection présidentielle souffre de malnutrition et d'infections dermatologiques. Elle est également atteinte d'hépatite B.
Le mois dernier, l'otage a été transportée par les Farc dans un centre de premiers secours que la guérilla contrôle, a ajouté Perez, qui a demandé aux Farc de permettre à une mission médicale de se rendre auprès d'elle.
La guérilla, classée sur les listes des organisations terroristes des Etats-Unis et de l'Union européenne, a relâché cette année six otages, dont Clara Rojas, directrice de campagne de Betancourt enlevée en même temps qu'elle, en février 2002.
Ces libérations ont notamment été rendues possibles par la médiation du président vénézuélien Hugo Chavez.
Mais un échange plus large se heurte aux exigences des Farc d'une zone démilitarisée de 780 km² dans l'ouest du pays et à la réticence du gouvernement de céder à cette condition.
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