Par ailleurs, le chef du Quai d'Orsay a indiqué que le président Nicolas Sarkozy "ira en Palestine quelques heures" lors de sa visite officielle en Israël en juin prochain. Toutefois, il ne rencontrera pas de responsables du Hamas, a précisé M. Kouchner.
"Depuis quelques mois en effet", il y a des contacts entre la France et le Hamas, "ce ne sont pas des relations, ce sont des contacts, il faut que nous puissions parler si nous voulons jouer un rôle", a déclaré Bernard Kouchner sur Europe-1. Mais "la vraie discussion c'est entre les Palestiniens".
A Gaza, un porte-parole du Hamas a indiqué que le mouvement islamiste avait eu des "contacts" avec différents responsables européens, notamment français. Sami Abou Zouhri a précisé que ces échanges visaient à "connaître les opinions du Hamas" mais ne constituaient pas des approches en vue de l'ouverture de relations diplomatiques.
Dans "Le Figaro" daté de lundi, Yves Aubin de la Messuzière, diplomate à la retraite, dit avoir rencontré Ismaël Haniyeh et Mahmoud Zahar, les deux hommes forts du Hamas, il y a un mois à Gaza. "Ce n'était pas une mission officielle. J'ai dit au Hamas qu'il devait se rapprocher au maximum des conditions imposées par l'Occident pour qu'on leur parle", explique-t-il.
La France avait rompu ses relations avec le Hamas lors du coup de force du Mouvement de la résistance islamique dans la Bande de Gaza en juin 2007.
La porte-parole du Quai d'Orsay, Pascale Andreani, a insisté lundi sur le caractère "individuel" de cette initiative, réaffirmant qu'"il n'y a aucune relation politique, aucune négociation avec le Hamas".
"Le déplacement à Gaza de M. Yves Aubin de la Messuzière, chercheur associé à Sciences-Po, dont le ministère était informé, s'est déroulé sur une base individuelle comme cela est le cas pour des personnalités de nombreux pays, et encore récemment le président Carter", a-t-elle souligné au cours d'un briefing de presse.
Qualifiant sa visite de "très utile", l'ancien ambassadeur en Irak affirme que ses interlocuteurs lui "ont assuré qu'ils étaient prêts à accepter un Etat palestinien dans les frontières de 1967, ce qui équivaut à une reconnaissance indirecte d'Israël". "Ils se sont dits prêts à arrêter les attentats kamikazes, et ce qui m'a surpris, c'est que les dirigeants islamistes reconnaissent la légitimité de Mahmoud Abbas".
Plus nuancé, le chef de la diplomatie française a noté que s'"ils sont plus souples qu'auparavant, ils admettent que les discussions aient lieu, éventuellement ce qui est une avancée, l'existence d'un Etat palestinien", mais "ils ne reconnaissent pas pour le moment l'Etat d'Israël".
"Ce n'est pas une discussion qui est poursuivie de façon très ordonnée, ce sont des contacts, nous ne sommes chargés d'aucune négociation", a martelé Bernard Kouchner. "Il faut bien essayer mais il faut le faire clairement et au su et aux vu de nos partenaires."
Source: yahoo news
"Depuis quelques mois en effet", il y a des contacts entre la France et le Hamas, "ce ne sont pas des relations, ce sont des contacts, il faut que nous puissions parler si nous voulons jouer un rôle", a déclaré Bernard Kouchner sur Europe-1. Mais "la vraie discussion c'est entre les Palestiniens".
A Gaza, un porte-parole du Hamas a indiqué que le mouvement islamiste avait eu des "contacts" avec différents responsables européens, notamment français. Sami Abou Zouhri a précisé que ces échanges visaient à "connaître les opinions du Hamas" mais ne constituaient pas des approches en vue de l'ouverture de relations diplomatiques.
Dans "Le Figaro" daté de lundi, Yves Aubin de la Messuzière, diplomate à la retraite, dit avoir rencontré Ismaël Haniyeh et Mahmoud Zahar, les deux hommes forts du Hamas, il y a un mois à Gaza. "Ce n'était pas une mission officielle. J'ai dit au Hamas qu'il devait se rapprocher au maximum des conditions imposées par l'Occident pour qu'on leur parle", explique-t-il.
La France avait rompu ses relations avec le Hamas lors du coup de force du Mouvement de la résistance islamique dans la Bande de Gaza en juin 2007.
La porte-parole du Quai d'Orsay, Pascale Andreani, a insisté lundi sur le caractère "individuel" de cette initiative, réaffirmant qu'"il n'y a aucune relation politique, aucune négociation avec le Hamas".
"Le déplacement à Gaza de M. Yves Aubin de la Messuzière, chercheur associé à Sciences-Po, dont le ministère était informé, s'est déroulé sur une base individuelle comme cela est le cas pour des personnalités de nombreux pays, et encore récemment le président Carter", a-t-elle souligné au cours d'un briefing de presse.
Qualifiant sa visite de "très utile", l'ancien ambassadeur en Irak affirme que ses interlocuteurs lui "ont assuré qu'ils étaient prêts à accepter un Etat palestinien dans les frontières de 1967, ce qui équivaut à une reconnaissance indirecte d'Israël". "Ils se sont dits prêts à arrêter les attentats kamikazes, et ce qui m'a surpris, c'est que les dirigeants islamistes reconnaissent la légitimité de Mahmoud Abbas".
Plus nuancé, le chef de la diplomatie française a noté que s'"ils sont plus souples qu'auparavant, ils admettent que les discussions aient lieu, éventuellement ce qui est une avancée, l'existence d'un Etat palestinien", mais "ils ne reconnaissent pas pour le moment l'Etat d'Israël".
"Ce n'est pas une discussion qui est poursuivie de façon très ordonnée, ce sont des contacts, nous ne sommes chargés d'aucune négociation", a martelé Bernard Kouchner. "Il faut bien essayer mais il faut le faire clairement et au su et aux vu de nos partenaires."
Source: yahoo news
À lire également :
-
Vers une rupture entre la Cedeao et l'Alliance des États du Sahel
-
Qui est Mohammed al-Joulani, le nouveau homme fort de la Syrie ?
-
Chute de Bachar al-Assad en Syrie : le palais présidentiel envahi et pillé par des civils
-
La RDC poursuit le Rwanda devant la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples
-
Au Tchad comme au Sénégal, la présence militaire française prend fin