L'affrontement de longue date entre "Il Cavaliere" et les juges a connu une accélération avec la proposition de loi présentée par les députés conservateurs qui permettrait la suspension pour un an du procès à Milan pour corruption de Berlusconi. Une proposition de loi qui a suscité de vives critiques non seulement de la part des juges mais aussi de l'opposition de centre-gauche.
Dans un éditorial, le quotidien de gauche "La Repubblica" souligne que Berlusconi est "obsédé" par les magistrats.
Antonio Di Pietro, un ancien juge anti-corruption et actuel leader de l'opposition, a annoncé qu'il envisageait d'appeler à une manifestation en juillet contre la politique du gouvernement.
"Nous continuerons à nous battre dans cette chambre et au dehors et à coups de pétitions afin d'abroger les lois honteuses et rendre sa dignité à l'Italie", a souligné Di Pietro mercredi au Parlement.
Parmi les propres alliés de Berlusconi, on ne cache pas son embarras. Ainsi, Umberto Bossi, ministre des Réformes et proche allié du président du Conseil, lui a conseillé de "faire profil bas".
Bossi a estimé que cette âpre confrontation ne sert pas les intérêts du gouvernement qui doit faire voter des réformes difficiles.
Alors qu'il s'exprimait mercredi à la Confesercenti, une organisation de commerçants, Silvio Berlusconi avait qualifié les magistrats politisés de cancer de la démocratie. Berlusconi a alors joint le geste à la parole en mimant des menottes aux poignets et en déclarant: "certains voudraient me voir ainsi..."
"Il Cavaliere" avait également estimé qu'il ne peut "pas y avoir de dialogue" avec l'opposition de centre-gauche qui, selon lui, ont épousé la cause des juges.
Source: yahoo news
Dans un éditorial, le quotidien de gauche "La Repubblica" souligne que Berlusconi est "obsédé" par les magistrats.
Antonio Di Pietro, un ancien juge anti-corruption et actuel leader de l'opposition, a annoncé qu'il envisageait d'appeler à une manifestation en juillet contre la politique du gouvernement.
"Nous continuerons à nous battre dans cette chambre et au dehors et à coups de pétitions afin d'abroger les lois honteuses et rendre sa dignité à l'Italie", a souligné Di Pietro mercredi au Parlement.
Parmi les propres alliés de Berlusconi, on ne cache pas son embarras. Ainsi, Umberto Bossi, ministre des Réformes et proche allié du président du Conseil, lui a conseillé de "faire profil bas".
Bossi a estimé que cette âpre confrontation ne sert pas les intérêts du gouvernement qui doit faire voter des réformes difficiles.
Alors qu'il s'exprimait mercredi à la Confesercenti, une organisation de commerçants, Silvio Berlusconi avait qualifié les magistrats politisés de cancer de la démocratie. Berlusconi a alors joint le geste à la parole en mimant des menottes aux poignets et en déclarant: "certains voudraient me voir ainsi..."
"Il Cavaliere" avait également estimé qu'il ne peut "pas y avoir de dialogue" avec l'opposition de centre-gauche qui, selon lui, ont épousé la cause des juges.
Source: yahoo news
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