"L'année qui s'achève aujourd'hui a été marquée par la plus grave crise financière depuis les années 30", a-t-il déclaré avant de solliciter un vote de confiance des parlementaires qui devrait intervenir vendredi.
"Sur le plan intérieur, cela a été une année d'incertitudes, en partie provoquées par des périodes de crise politique et par les conséquences de la crise financière", a-t-il ajouté.
Van Rompuy, 61 ans, est le troisième chef de gouvernement nommé en un an, après la crise politique ouverte par les élections législatives de juin 2007.
Il succède à Yves Leterme qui avait remis, le 19 décembre, la démission de son gouvernement pour de possibles ingérences politiques dans l'examen par la justice du démantèlement de la banque Fortis et la cession de ses actifs belges à BNP Paribas.
La Belgique, qui doit faire face à une crise bancaire persistante, devrait entrer en récession au quatrième trimestre de 2008.
Le gouvernement de Leterme avait proposé au début du mois d'injecter deux milliards d'euros dans l'économie en 2009, imitant les mesures de relance prises par ses partenaires européens.
"Le précédent gouvernement a proposé un plan. Il doit être mis en application le plus rapidement possible", a dit Van Rompuy aux parlementaires. "Il est clair que dans les prochaines semaines et les prochains mois le gouvernement va prendre de nouvelles initiatives pour répondre aux défis que la crise pose à l'économie et à l'emploi."
Le nouveau chef du gouvernement, qui est flamand, a appelé les partis politiques a faire preuve de bonne volonté dans le lourd contentieux qui oppose les régions flamande et wallonne.
Les Flamands réclament notamment des compétences régionales étendues dans le domaine de la justice et dans la gestion du marché de l'emploi.
Les Wallons, dont l'économie est bien moins florissante que celle de leurs voisins, voient dans ces revendications un pas supplémentaire vers un partage définitif du pays.
Avant de se prononcer sur ces demandes, le nouveau Premier ministre a dit vouloir attendre les résultats d'une commission chargée d'étudier l'épineuse question de la carte électorale de plusieurs communes autour de Bruxelles.
Lors de son discours, Van Rompuy n'a fait mention qu'une seule fois de l'affaire Fortis, demandant une enquête sur les pressions présumées que le précédent gouvernement aurait exercées sur les magistrats chargés de procéder au démantèlement de la banque.
Il a souhaité que cette enquête ne soit pas partisan
Source: Yahoo News
"Sur le plan intérieur, cela a été une année d'incertitudes, en partie provoquées par des périodes de crise politique et par les conséquences de la crise financière", a-t-il ajouté.
Van Rompuy, 61 ans, est le troisième chef de gouvernement nommé en un an, après la crise politique ouverte par les élections législatives de juin 2007.
Il succède à Yves Leterme qui avait remis, le 19 décembre, la démission de son gouvernement pour de possibles ingérences politiques dans l'examen par la justice du démantèlement de la banque Fortis et la cession de ses actifs belges à BNP Paribas.
La Belgique, qui doit faire face à une crise bancaire persistante, devrait entrer en récession au quatrième trimestre de 2008.
Le gouvernement de Leterme avait proposé au début du mois d'injecter deux milliards d'euros dans l'économie en 2009, imitant les mesures de relance prises par ses partenaires européens.
"Le précédent gouvernement a proposé un plan. Il doit être mis en application le plus rapidement possible", a dit Van Rompuy aux parlementaires. "Il est clair que dans les prochaines semaines et les prochains mois le gouvernement va prendre de nouvelles initiatives pour répondre aux défis que la crise pose à l'économie et à l'emploi."
Le nouveau chef du gouvernement, qui est flamand, a appelé les partis politiques a faire preuve de bonne volonté dans le lourd contentieux qui oppose les régions flamande et wallonne.
Les Flamands réclament notamment des compétences régionales étendues dans le domaine de la justice et dans la gestion du marché de l'emploi.
Les Wallons, dont l'économie est bien moins florissante que celle de leurs voisins, voient dans ces revendications un pas supplémentaire vers un partage définitif du pays.
Avant de se prononcer sur ces demandes, le nouveau Premier ministre a dit vouloir attendre les résultats d'une commission chargée d'étudier l'épineuse question de la carte électorale de plusieurs communes autour de Bruxelles.
Lors de son discours, Van Rompuy n'a fait mention qu'une seule fois de l'affaire Fortis, demandant une enquête sur les pressions présumées que le précédent gouvernement aurait exercées sur les magistrats chargés de procéder au démantèlement de la banque.
Il a souhaité que cette enquête ne soit pas partisan
Source: Yahoo News
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