Le sénateur de l'Illinois, qui l'a largement emporté en Caroline du Nord avec 56% des voix contre 42% à son adversaire, accentue son avance dans la course à l'investiture démocrate.
Selon les calculs de la chaîne MSNBC, il compte aujourd'hui 1.876 délégués contre 1.729 à Clinton. Il en faut 2.025 pour être le candidat du parti de l'âne face au républicain John McCain à l'élection du 4 novembre.
Le succès sur le fil de Clinton dans l'Indiana, avec 51% des voix, permet à l'ancienne première dame des États-Unis de conserver ses espoirs, même si le chemin vers la Maison blanche s'annonce encore plus difficile à parcourir.
Une défaite dans les deux États en jeu mardi aurait hypothéqué les chances de l'ancienne première dame des États-Unis et son soulagement était visible après l'annonce des résultats.
"Ce soir, nous sommes revenus dans la course (...) Grâce à vous, nous fonçons, en avant toute, vers la Maison blanche", a-t-elle lancé à ses partisans lors d'une réunion publique à Indianapolis.
Un optimisme qui, pour beaucoup, n'est que de façade.
"Je la prends au mot, d'accord, elle continue... mais les chiffres sont là et deux et deux font toujours quatre. La question, c'est de savoir quand elle admettra qu'elle a perdu", déclaré Jim Duffy, l'un des stratèges du Parti démocrate.
En se félicitant de sa victoire dans l'Indiana, flanquée de son époux et de sa fille, Clinton s'est montrée conciliante et a assuré que, quoi qu'il arrive, elle travaillerait pour le candidat du Parti démocrate qui affrontera McCain, car, a-t-elle dit, "nous devons gagner en novembre".
"Je sais que le sénateur Obama est dans le même état d'esprit que moi", a-t-elle ajouté.
PROPOS CONCILIANTS
Ce dernier, en effet, dans un discours de remerciement à ses partisans à Raleigh, en Caroline du Nord, s'est également voulu apaisant en se félicitant de voir qu'il était "possible de surmonter la politique de division".
"Cet automne, nous avancerons au sein d'un seul Parti démocrate, unis par une vision commune pour ce pays", a-t-il dit après avoir commencé son allocution en félicitant "la sénatrice Clinton pour ce qui apparaît comme sa victoire dans le grand État de l'Indiana".
La tâche pour Hillary Clinton s'annonce difficile. Pour conserver ses chances, elle doit s'assurer la part du lion dans les dernières primaires - en Virginie occidentale le 13 mai, au Kentucky et dans l'Oregon le 20 mai, à Porto-Rico le 1er juin, dans le Montana et le Dakota du Sud le 3 juin.
Ces six dernières consultations mettront en jeu un total de 217 délégués.
Dans le même temps, Clinton doit convaincre le maximum de super-délégués, ces responsables du parti et ces élus qui ne doivent prêter allégeance à aucun candidat en particulier et peuvent ne pas suivre les résultats de la primaire ou des caucus dans leurs États respectifs.
Une offensive a déjà commencé, pour persuader le plus de super-délégués qu'elle est la mieux à même de battre McCain. L'un de ses principaux conseillers, Harold Ickes, a déclaré au magazine Time que trop de questions et de flou entouraient Obama.
"On n'en sait pas encore assez à son sujet. Nous n'avons pas besoin de surprise de dernière minute. Avec Hillary, on ne prend pas ce risque d'une surprise de dernière minute", a-t-il dit.
Clinton doit aussi convaincre le parti de prendre en compte les résultats des primaires en Floride et dans le Michigan, qu'elle a remportées mais que les instances dirigeantes du parti de l'âne ne reconnaissent pas car ces scrutins ont été organisés avant les dates officielles.
Mais aucun candidat ne sera en mesure de gagner un nombre suffisant de délégués pour gagner à la fin des primaires le 3 juin, et la décision devrait être tranchée par les quelque 800 super-délégués.
La convention du parti aura lieu en août à Denver.
Source: yahoo news
Selon les calculs de la chaîne MSNBC, il compte aujourd'hui 1.876 délégués contre 1.729 à Clinton. Il en faut 2.025 pour être le candidat du parti de l'âne face au républicain John McCain à l'élection du 4 novembre.
Le succès sur le fil de Clinton dans l'Indiana, avec 51% des voix, permet à l'ancienne première dame des États-Unis de conserver ses espoirs, même si le chemin vers la Maison blanche s'annonce encore plus difficile à parcourir.
Une défaite dans les deux États en jeu mardi aurait hypothéqué les chances de l'ancienne première dame des États-Unis et son soulagement était visible après l'annonce des résultats.
"Ce soir, nous sommes revenus dans la course (...) Grâce à vous, nous fonçons, en avant toute, vers la Maison blanche", a-t-elle lancé à ses partisans lors d'une réunion publique à Indianapolis.
Un optimisme qui, pour beaucoup, n'est que de façade.
"Je la prends au mot, d'accord, elle continue... mais les chiffres sont là et deux et deux font toujours quatre. La question, c'est de savoir quand elle admettra qu'elle a perdu", déclaré Jim Duffy, l'un des stratèges du Parti démocrate.
En se félicitant de sa victoire dans l'Indiana, flanquée de son époux et de sa fille, Clinton s'est montrée conciliante et a assuré que, quoi qu'il arrive, elle travaillerait pour le candidat du Parti démocrate qui affrontera McCain, car, a-t-elle dit, "nous devons gagner en novembre".
"Je sais que le sénateur Obama est dans le même état d'esprit que moi", a-t-elle ajouté.
PROPOS CONCILIANTS
Ce dernier, en effet, dans un discours de remerciement à ses partisans à Raleigh, en Caroline du Nord, s'est également voulu apaisant en se félicitant de voir qu'il était "possible de surmonter la politique de division".
"Cet automne, nous avancerons au sein d'un seul Parti démocrate, unis par une vision commune pour ce pays", a-t-il dit après avoir commencé son allocution en félicitant "la sénatrice Clinton pour ce qui apparaît comme sa victoire dans le grand État de l'Indiana".
La tâche pour Hillary Clinton s'annonce difficile. Pour conserver ses chances, elle doit s'assurer la part du lion dans les dernières primaires - en Virginie occidentale le 13 mai, au Kentucky et dans l'Oregon le 20 mai, à Porto-Rico le 1er juin, dans le Montana et le Dakota du Sud le 3 juin.
Ces six dernières consultations mettront en jeu un total de 217 délégués.
Dans le même temps, Clinton doit convaincre le maximum de super-délégués, ces responsables du parti et ces élus qui ne doivent prêter allégeance à aucun candidat en particulier et peuvent ne pas suivre les résultats de la primaire ou des caucus dans leurs États respectifs.
Une offensive a déjà commencé, pour persuader le plus de super-délégués qu'elle est la mieux à même de battre McCain. L'un de ses principaux conseillers, Harold Ickes, a déclaré au magazine Time que trop de questions et de flou entouraient Obama.
"On n'en sait pas encore assez à son sujet. Nous n'avons pas besoin de surprise de dernière minute. Avec Hillary, on ne prend pas ce risque d'une surprise de dernière minute", a-t-il dit.
Clinton doit aussi convaincre le parti de prendre en compte les résultats des primaires en Floride et dans le Michigan, qu'elle a remportées mais que les instances dirigeantes du parti de l'âne ne reconnaissent pas car ces scrutins ont été organisés avant les dates officielles.
Mais aucun candidat ne sera en mesure de gagner un nombre suffisant de délégués pour gagner à la fin des primaires le 3 juin, et la décision devrait être tranchée par les quelque 800 super-délégués.
La convention du parti aura lieu en août à Denver.
Source: yahoo news
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