L'appareil de la Thai Airways a décollé à 18H45 locales (11H45 GMT) avec 388 passagers à bord, des Australiens pour la plupart, qui avaient été piégés par le blocus aérien, selon des responsables aéroportuaires.
La Thaïlande a été le théâtre de manifestations antigouvernementales qui ont abouti le 25 novembre à la paralysie des deux aéroports de Bangkok par des opposants, bloquant quelque 350.000 passagers.
La crise des aéroports a pris fin lorsque les opposants royalistes de "l'Alliance du peuple pour la démocratie" (PAD) ont annoncé, mardi soir, la fin de leur mouvement après le départ forcé du Premier ministre Somchai Wongsawat sur ordre de la Cour constitutionnelle, au lendemain du départ forcé du Premier ministre thaïlandais Somchai Wongsawat.
Après huit jours de blocus des deux plate formes aériennes de Bangkok, les protestataires ont quitté dans la matinée l'aéroport international Suvarnabhumi qui assurait d'ordinaire, avant leur occupation, 700 vols quotidiens.
Le siège de l'aéroport Don Mueang (vols intérieurs) a également été levé.
Les opposants royalistes de "l'Alliance du peuple pour la démocratie" (PAD) avaient annoncé la veille la fin de leurs actions après un verdict fracassant de la Cour constitutionnelle ordonnant la dissolution du parti au pouvoir et l'exclusion du Premier ministre Somchai Wongsawat de la scène politique.
"Nous reviendrons lorsque la nation aura besoin de nous", a prévenu l'un des animateurs du mouvement, Somkiat Pongpaibul, avant de quitter Suvarnabhumi.
A l'issue d'une brève cérémonie, les opposants ont restitué le terminal occupé au président de l'autorité des aéroports de Thaïlande (AOT) Vudhibhandhu Vichairatana.
La plupart des étrangers en souffrance avaient tenté jusqu'à mardi de quitter la Thaïlande depuis les aéroports secondaires de Phuket (sud), Chiang Mai (nord) et une base navale à 190 kilomètres au sud-est de Bangkok.
Un premier vol intérieur, affrété par la Thai Airways avec 307 passagers, a atterri mercredi à l'aéroport Suvarnabhumi vers 14H10 (07H10 GMT), en provenance de l'île touristique de Phuket, ont précisé des responsables aéroportuaires.
La Thai Airways a indiqué que six vols décolleraient mercredi soir et tôt jeudi matin à destination de Sydney, New Delhi, Narita, Francfort, Séoul et Copenhague.
"J'étais en colère. J'ai raté mon vol pour Sydney hier (mardi) et je suis contente que tout cela soit terminé", s'est félicitée une touriste italienne, Susanna Cary.
La fermeture des aéroports de Bangkok avait bloqué en Thaïlande quelque 350.000 passagers, dont de nombreux touristes étrangers, selon le ministère du Tourisme.
"Nous essaierons d'obtenir un retour à la normale dès que possible", a assuré le président d'AOT.
Outre les passagers en rade, les conséquences sont désastreuses en terme d'image pour un pays qui a fait du tourisme l'un des piliers de son économie.
Les pertes n'ont pas encore été officiellement évaluées mais elles se chiffrent en milliards de dollars.La Thai Airways a estimé mercredi ses pertes à 560 millions de dollars.
L'aéroport Suvarnabhumi -structure futuriste inaugurée en grande pompe en septembre 2006- a vu passer plus de 41 millions de passagers l'an dernier.L'interminable crise politique thaïlandaise, ponctuée de violences, a connu un coup de théâtre mardi soir lorsque les opposants royalistes ont annoncé la fin de leur blocus.
Il ont pris cette décision après que la Cour constitutionnelle a ordonné la dissolution du parti au pouvoir et exclu le Premier ministre Somchai Wongsawat de la vie publique pendant cinq ans dans le cadre d'une affaire de fraude électorale.
Le Parti du pouvoir du peuple (PPP) et deux formations alliées ont été sanctionnés car certains de leurs responsables ont été reconnus coupables d'achats de voix lors des législatives de décembre 2007 qui avaient mis fin à quinze mois d'administration militaire.
Selon la Constitution adoptée en août 2007, sous l'impulsion d'une junte, un parti peut être dissous en Thaïlande si un seul de ses responsables est reconnu coupable de fraude électorale.
Le blocus des aéroports de Bangkok a pris fin mais la crise politique semble loin d'être réglée alors que le camp gouvernemental pourrait être en mesure de faire élire un successeur à M. Somchai dès la semaine prochaine au Parlement.
Selon le Premier ministre par intérim Chavarat Charnvirakul, l'élection se tiendra certainement lundi ou mardi prochain.
Le camp royaliste a déjà prévenu qu'il s'opposerait à la nomination d'un proche de M. Somchai et de son mentor, Thaksin Shinawatra, l'ex-Premier ministre thaïlandais actuellement en exil et condamné dans son pays pour corruption.
Renversé par l'armée en 2006, M. Thaksin, dont M. Somchai est le beau-frère, est encore très populaire parmi les populations rurales du nord et du nord-est.
Source: Yahoo News
La Thaïlande a été le théâtre de manifestations antigouvernementales qui ont abouti le 25 novembre à la paralysie des deux aéroports de Bangkok par des opposants, bloquant quelque 350.000 passagers.
La crise des aéroports a pris fin lorsque les opposants royalistes de "l'Alliance du peuple pour la démocratie" (PAD) ont annoncé, mardi soir, la fin de leur mouvement après le départ forcé du Premier ministre Somchai Wongsawat sur ordre de la Cour constitutionnelle, au lendemain du départ forcé du Premier ministre thaïlandais Somchai Wongsawat.
Après huit jours de blocus des deux plate formes aériennes de Bangkok, les protestataires ont quitté dans la matinée l'aéroport international Suvarnabhumi qui assurait d'ordinaire, avant leur occupation, 700 vols quotidiens.
Le siège de l'aéroport Don Mueang (vols intérieurs) a également été levé.
Les opposants royalistes de "l'Alliance du peuple pour la démocratie" (PAD) avaient annoncé la veille la fin de leurs actions après un verdict fracassant de la Cour constitutionnelle ordonnant la dissolution du parti au pouvoir et l'exclusion du Premier ministre Somchai Wongsawat de la scène politique.
"Nous reviendrons lorsque la nation aura besoin de nous", a prévenu l'un des animateurs du mouvement, Somkiat Pongpaibul, avant de quitter Suvarnabhumi.
A l'issue d'une brève cérémonie, les opposants ont restitué le terminal occupé au président de l'autorité des aéroports de Thaïlande (AOT) Vudhibhandhu Vichairatana.
La plupart des étrangers en souffrance avaient tenté jusqu'à mardi de quitter la Thaïlande depuis les aéroports secondaires de Phuket (sud), Chiang Mai (nord) et une base navale à 190 kilomètres au sud-est de Bangkok.
Un premier vol intérieur, affrété par la Thai Airways avec 307 passagers, a atterri mercredi à l'aéroport Suvarnabhumi vers 14H10 (07H10 GMT), en provenance de l'île touristique de Phuket, ont précisé des responsables aéroportuaires.
La Thai Airways a indiqué que six vols décolleraient mercredi soir et tôt jeudi matin à destination de Sydney, New Delhi, Narita, Francfort, Séoul et Copenhague.
"J'étais en colère. J'ai raté mon vol pour Sydney hier (mardi) et je suis contente que tout cela soit terminé", s'est félicitée une touriste italienne, Susanna Cary.
La fermeture des aéroports de Bangkok avait bloqué en Thaïlande quelque 350.000 passagers, dont de nombreux touristes étrangers, selon le ministère du Tourisme.
"Nous essaierons d'obtenir un retour à la normale dès que possible", a assuré le président d'AOT.
Outre les passagers en rade, les conséquences sont désastreuses en terme d'image pour un pays qui a fait du tourisme l'un des piliers de son économie.
Les pertes n'ont pas encore été officiellement évaluées mais elles se chiffrent en milliards de dollars.La Thai Airways a estimé mercredi ses pertes à 560 millions de dollars.
L'aéroport Suvarnabhumi -structure futuriste inaugurée en grande pompe en septembre 2006- a vu passer plus de 41 millions de passagers l'an dernier.L'interminable crise politique thaïlandaise, ponctuée de violences, a connu un coup de théâtre mardi soir lorsque les opposants royalistes ont annoncé la fin de leur blocus.
Il ont pris cette décision après que la Cour constitutionnelle a ordonné la dissolution du parti au pouvoir et exclu le Premier ministre Somchai Wongsawat de la vie publique pendant cinq ans dans le cadre d'une affaire de fraude électorale.
Le Parti du pouvoir du peuple (PPP) et deux formations alliées ont été sanctionnés car certains de leurs responsables ont été reconnus coupables d'achats de voix lors des législatives de décembre 2007 qui avaient mis fin à quinze mois d'administration militaire.
Selon la Constitution adoptée en août 2007, sous l'impulsion d'une junte, un parti peut être dissous en Thaïlande si un seul de ses responsables est reconnu coupable de fraude électorale.
Le blocus des aéroports de Bangkok a pris fin mais la crise politique semble loin d'être réglée alors que le camp gouvernemental pourrait être en mesure de faire élire un successeur à M. Somchai dès la semaine prochaine au Parlement.
Selon le Premier ministre par intérim Chavarat Charnvirakul, l'élection se tiendra certainement lundi ou mardi prochain.
Le camp royaliste a déjà prévenu qu'il s'opposerait à la nomination d'un proche de M. Somchai et de son mentor, Thaksin Shinawatra, l'ex-Premier ministre thaïlandais actuellement en exil et condamné dans son pays pour corruption.
Renversé par l'armée en 2006, M. Thaksin, dont M. Somchai est le beau-frère, est encore très populaire parmi les populations rurales du nord et du nord-est.
Source: Yahoo News
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