Sa réflexion a abouti. BNP Paribas a annoncé mercredi avoir «cessé d'étudier le dossier» de la Société générale. Le groupe avait commencé à le consulter fin janvier, en vue de déposer une éventuelle offre de rachat sur la banque affaiblie après une fraude de trading présumée soldée par une perte de 4,9 milliards d'euros.
BNP Paribas a estimé nécessaire la publication de ce communiqué «compte tenu de rumeurs persistantes» concernant son «éventuel rapprochement» avec la Société générale. Le groupe a précisé que «les conditions permettant de réaliser une opération créatrice de valeur pour ses actionnaires ne sont pas réunies». Suite à cette déclaration de non-intérêt, BNP Paribas se voit contrainte par la loi sur les rumeurs financières à ne pas lancer d'offre sur la Société générale durant les six prochains mois.
Les analystes estimaient que la visibilité sur l'impact du subprime dans le secteur bancaire demeurait trop faible pour que BNP Paribas lance une opération dès à présent. La Société générale avait par ailleurs souligné sa volonté d'indépendance, laissant présager qu'elle ne se laisserait pas facilement absorber par sa rivale historique. Elle a reçu le soutien de ses actionnaires qui ont plébiscité l'augmentation de capital de 5,5 milliards d'euros qu'elle a mené le mois dernier. Et pour achever de décourager les éventuels prétendants, les responsables politiques ont investi le dossier dès l'annonce de la fraude par la Société générale, exigeant que les éventuelles offres de rachat déposées soient amicales, et non hostiles.
Tous ces facteurs ont conduit BNP Paribas à abandonner ses ambitions de fusion. La banque entend donc poursuivre son développement seule. «Dans le contexte actuel, la priorité du groupe est de valoriser les nombreux atouts dont il dispose atouts : gestion rigoureuse des risques, solidité financière, efficacité commerciale, diversification des sources de revenus», a précisé BNP Paribas. Une stratégie qu'elle devra observer au moins pour six mois.
lefigaro.fr
BNP Paribas a estimé nécessaire la publication de ce communiqué «compte tenu de rumeurs persistantes» concernant son «éventuel rapprochement» avec la Société générale. Le groupe a précisé que «les conditions permettant de réaliser une opération créatrice de valeur pour ses actionnaires ne sont pas réunies». Suite à cette déclaration de non-intérêt, BNP Paribas se voit contrainte par la loi sur les rumeurs financières à ne pas lancer d'offre sur la Société générale durant les six prochains mois.
Les analystes estimaient que la visibilité sur l'impact du subprime dans le secteur bancaire demeurait trop faible pour que BNP Paribas lance une opération dès à présent. La Société générale avait par ailleurs souligné sa volonté d'indépendance, laissant présager qu'elle ne se laisserait pas facilement absorber par sa rivale historique. Elle a reçu le soutien de ses actionnaires qui ont plébiscité l'augmentation de capital de 5,5 milliards d'euros qu'elle a mené le mois dernier. Et pour achever de décourager les éventuels prétendants, les responsables politiques ont investi le dossier dès l'annonce de la fraude par la Société générale, exigeant que les éventuelles offres de rachat déposées soient amicales, et non hostiles.
Tous ces facteurs ont conduit BNP Paribas à abandonner ses ambitions de fusion. La banque entend donc poursuivre son développement seule. «Dans le contexte actuel, la priorité du groupe est de valoriser les nombreux atouts dont il dispose atouts : gestion rigoureuse des risques, solidité financière, efficacité commerciale, diversification des sources de revenus», a précisé BNP Paribas. Une stratégie qu'elle devra observer au moins pour six mois.
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