Comme ses devancières instituées par les gouvernement Balladur (en 1993) et Juppé (1995), la prime est destinée à inciter les Français à renouveler leur voiture. Grenelle de l'environnement oblige, le gouvernement a ajouté un objectif: favoriser les voitures propres.
A compter de ce jeudi 4 décembre, et jusqu'à la fin 2009, une prime de 1.000 euros sera donc accordée pour l'achat d'un véhicule particulier neuf émettant moins de 160 g de CO2. Pour bénéficier de la prime, il faudra mettre à la casse une voiture de plus de 10 ans.
La même prime de 1.000 euros sera versée sous la même condition pour l'acquisition par un professionnel d'un véhicule utilitaire léger neuf (VUL).
Cette mesure complète le dispositif de bonus et de superbonus écologique, en vigueur depuis le 1er janvier. Le montant total de la prime pourra ainsi atteindre jusqu'à 2.000 euros dans le cas de l'acquisition d'un véhicule émettant moins de 100 g de CO2. Le coût estimé de ce dispositif est d'environ 220 millions d'euros.
"Il s'agit d'abord d'écouler les stocks pour que la production puisse reprendre", a justifié le chef de l'Etat lors de son discours à Douai (Nord).
L'effet sur le marché de cette mesure coûteuse est loin d'être assuré. Des voix se sont élevées dans la majorité pour mettre en garde contre "l'effet d'aubaine". "Quand on regarde les choses de près, on s'aperçoit qu'il y a très naturellement un grand nombre de voitures qui vont à la casse chaque année, et qui bénéficieraient dans ce cas-là évidemment d'une prime inutile", avait fait valoir mercredi le secrétaire général de l'UMP Patrick Devedjian.
Le plan de relance contient d'autres mesures de soutien à la filière automobile, frappée de plein fouet par la crise. Afin d'aider les Français à financer leurs achats de voitures, les filiales bancaires des constructeurs bénéficieront d'un plan similaire à celui lancé en octobre pour le refinancement des banques. Elles auront accès à un milliard d'euros de prêts assortis d'un taux d'intérêt de 8%.
Afin d'aider les sous-traitants, très durement touchés, les constructeurs vont mettre en place un fonds de restructuration de la filière automobile de 300 millions d'euros. Ce fonds sera financé par Renault et PSA à hauteur de 100 millions d'euros chacun, et par le fonds stratégique d'investissement créé par l'Etat, dans un premier temps pour 100 millions d'euros.
Le fonds investira sous forme de fonds propres dans des "équipementiers de la filière automobile, stratégiques pour les grands clients et rentables à moyen terme". L'objectif est notamment de sortir la "voiture automobile de demain", a expliqué M. Sarkozy.
Par ailleurs, 150 millions d'euros seront mobilisés pour la formation des salariés de la filière automobile dans le cadre de la charte signée en juillet dernier par l'Etat avec les constructeurs, les équipementiers, les branches professionnelles et les organisations syndicales.
"L'Etat est prêt à tout faire pour sauver l'industrie automobile", s'est engagé le président de la République.
L'objectif du plan est de refaire de la France un "pays exportateur net" dans le secteur automobile. Mais il n'y aura pas d'aides sans engagement à ne pas délocaliser, a prévenu Nicolas Sarkozy.
Avec 145.918 immatriculations, les ventes de voitures particulières neuves en France ont encore chuté de 5% le mois dernier par rapport à novembre 2007 avec le même nombre de jours ouvrables, selon les chiffres communiqués lundi par le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA).
Source: Yahoo News
A compter de ce jeudi 4 décembre, et jusqu'à la fin 2009, une prime de 1.000 euros sera donc accordée pour l'achat d'un véhicule particulier neuf émettant moins de 160 g de CO2. Pour bénéficier de la prime, il faudra mettre à la casse une voiture de plus de 10 ans.
La même prime de 1.000 euros sera versée sous la même condition pour l'acquisition par un professionnel d'un véhicule utilitaire léger neuf (VUL).
Cette mesure complète le dispositif de bonus et de superbonus écologique, en vigueur depuis le 1er janvier. Le montant total de la prime pourra ainsi atteindre jusqu'à 2.000 euros dans le cas de l'acquisition d'un véhicule émettant moins de 100 g de CO2. Le coût estimé de ce dispositif est d'environ 220 millions d'euros.
"Il s'agit d'abord d'écouler les stocks pour que la production puisse reprendre", a justifié le chef de l'Etat lors de son discours à Douai (Nord).
L'effet sur le marché de cette mesure coûteuse est loin d'être assuré. Des voix se sont élevées dans la majorité pour mettre en garde contre "l'effet d'aubaine". "Quand on regarde les choses de près, on s'aperçoit qu'il y a très naturellement un grand nombre de voitures qui vont à la casse chaque année, et qui bénéficieraient dans ce cas-là évidemment d'une prime inutile", avait fait valoir mercredi le secrétaire général de l'UMP Patrick Devedjian.
Le plan de relance contient d'autres mesures de soutien à la filière automobile, frappée de plein fouet par la crise. Afin d'aider les Français à financer leurs achats de voitures, les filiales bancaires des constructeurs bénéficieront d'un plan similaire à celui lancé en octobre pour le refinancement des banques. Elles auront accès à un milliard d'euros de prêts assortis d'un taux d'intérêt de 8%.
Afin d'aider les sous-traitants, très durement touchés, les constructeurs vont mettre en place un fonds de restructuration de la filière automobile de 300 millions d'euros. Ce fonds sera financé par Renault et PSA à hauteur de 100 millions d'euros chacun, et par le fonds stratégique d'investissement créé par l'Etat, dans un premier temps pour 100 millions d'euros.
Le fonds investira sous forme de fonds propres dans des "équipementiers de la filière automobile, stratégiques pour les grands clients et rentables à moyen terme". L'objectif est notamment de sortir la "voiture automobile de demain", a expliqué M. Sarkozy.
Par ailleurs, 150 millions d'euros seront mobilisés pour la formation des salariés de la filière automobile dans le cadre de la charte signée en juillet dernier par l'Etat avec les constructeurs, les équipementiers, les branches professionnelles et les organisations syndicales.
"L'Etat est prêt à tout faire pour sauver l'industrie automobile", s'est engagé le président de la République.
L'objectif du plan est de refaire de la France un "pays exportateur net" dans le secteur automobile. Mais il n'y aura pas d'aides sans engagement à ne pas délocaliser, a prévenu Nicolas Sarkozy.
Avec 145.918 immatriculations, les ventes de voitures particulières neuves en France ont encore chuté de 5% le mois dernier par rapport à novembre 2007 avec le même nombre de jours ouvrables, selon les chiffres communiqués lundi par le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA).
Source: Yahoo News
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