Le taux de chômage au sens du Bureau international du Travail (BIT) a augmenté à 7,3% en France métropolitaine et il a atteint 7,7% en incluant les départements d'outre-mer, selon les données provisoires publiées jeudi par l'Insee.
Cette hausse, la première depuis le premier trimestre 2006, porte le nombre de demandeurs d'emplois à 2.035.000 en métropole, précise l'Insee dans un communiqué.
Le taux de chômage en métropole, tombé en début d'année à 7,2%, son niveau le plus bas depuis 1983, était resté stable au deuxième trimestre, chiffre confirmé jeudi.
La légère dégradation de juillet-septembre n'est pas une surprise au vu de l'augmentation des inscrits à l'ANPE au cours de ces trois mois (+2.100 en juillet, +41.300 en août, +8.000 en septembre), et encore est-elle amortie par l'arrivée à l'âge de la retraite des premiers "baby boomers".
"Le chiffre aurait pu être pire mais il y a malheureusement de fortes chances que la dégradation se poursuive au cours des deux à trois prochains trimestres," juge ainsi Alexander Law, chef économiste à l'institut de recherche Xerfi.
Eurostat, l'agence européenne de statistiques qui, contrairement à l'Insee, publie un taux de chômage mensuel, a ainsi publié un chiffre de 8,2% pour la France (Outre-Mer compris) en octobre, contre 7,7% pour l'ensemble de la zone euro.
"La crise économique a rattrapé le marché de l'emploi," ajoute Alexander Law en rappelant que le secteur marchand français a perdu 27.500 postes au deuxième trimestre et 10.800 autres au troisième.
"Ce constat est inquiétant car la reprise économique ne pourra se faire en France sans rebond conséquent de la consommation des ménages, or celle-ci reste sous la menace de la détérioration de l'emploi et des tensions sur le pouvoir d'achat que cette situation engendre," ajoute-t-il.
Dans un communiqué, la ministre de l'Economie Christine Lagarde se dit "particulièrement attentive à cette augmentation du chômage alors que sévit une crise financière mondiale qui constitue un défi pour les mois à venir".
La publication de la statistique de l'Insee coïncide avec l'annonce par le président Nicolas Sarkozy, en milieu de journée à Douai, d'un plan de relance qu'il a promis "massif".
Le gouvernement a déjà annoncé une hausse des emplois aidés mais les économistes espèrent surtout des mesures destinées à relancer la consommation des ménages pour augmenter la demande aux entreprises et leur redonner de la visibilité.
"Le plan de relance peut limiter l'ampleur de la récession en favorisant l'activité avec la prime à la casse pour les voitures et des mesures pour le logement, mais son potentiel est assez limité," estime ainsi Dominique Barbet chez BNP Paribas.
La dégradation du marché du travail a pour l'instant surtout concerné le travail temporaire, variable d'ajustement par excellence des entreprises face à la conjoncture : plus de 76.000 emplois intérimaires ont été détruits entre mars et septembre, en majeure partie dans l'industrie.
Mais la statistique de l'Insee montre aussi une hausse du chômage des jeunes. Chez les hommes de 15 à 24 ans, le taux de chômage des hommes de 15 à 24 ans est ainsi passé de 18,1% au deuxième trimestre en métropole à 19,3% au troisième.
Selon l'Enquête Emploi de l'Insee, 28.034.000 personnes étaient actives métropole en moyenne au troisième trimestre, soit 56,4% de la population de 15 ans et plus. Parmi elles, 2.035.000 étaient au chômage au sens du BIT et 25.999.000 avaient un emploi.
Le taux d'emploi de la population âgée de 15 à 64 ans, en hausse depuis le milieu de 2006, ressort stable à 65% et le taux d'activité (emploi ou chômage) à 70,1%.
L'enquête emploi de l'Insee montre aussi, toujours en métropole, que 2,8 millions de personnes ne travaillent pas mais souhaiteraient travailler, et que parmi les personnes ayant un emploi 4,7% sont en situation de sous-emploi au sens du BIT - en grande partie des personnes à temps partiel "subi".
Source: Yahoo News
Cette hausse, la première depuis le premier trimestre 2006, porte le nombre de demandeurs d'emplois à 2.035.000 en métropole, précise l'Insee dans un communiqué.
Le taux de chômage en métropole, tombé en début d'année à 7,2%, son niveau le plus bas depuis 1983, était resté stable au deuxième trimestre, chiffre confirmé jeudi.
La légère dégradation de juillet-septembre n'est pas une surprise au vu de l'augmentation des inscrits à l'ANPE au cours de ces trois mois (+2.100 en juillet, +41.300 en août, +8.000 en septembre), et encore est-elle amortie par l'arrivée à l'âge de la retraite des premiers "baby boomers".
"Le chiffre aurait pu être pire mais il y a malheureusement de fortes chances que la dégradation se poursuive au cours des deux à trois prochains trimestres," juge ainsi Alexander Law, chef économiste à l'institut de recherche Xerfi.
Eurostat, l'agence européenne de statistiques qui, contrairement à l'Insee, publie un taux de chômage mensuel, a ainsi publié un chiffre de 8,2% pour la France (Outre-Mer compris) en octobre, contre 7,7% pour l'ensemble de la zone euro.
"La crise économique a rattrapé le marché de l'emploi," ajoute Alexander Law en rappelant que le secteur marchand français a perdu 27.500 postes au deuxième trimestre et 10.800 autres au troisième.
"Ce constat est inquiétant car la reprise économique ne pourra se faire en France sans rebond conséquent de la consommation des ménages, or celle-ci reste sous la menace de la détérioration de l'emploi et des tensions sur le pouvoir d'achat que cette situation engendre," ajoute-t-il.
Dans un communiqué, la ministre de l'Economie Christine Lagarde se dit "particulièrement attentive à cette augmentation du chômage alors que sévit une crise financière mondiale qui constitue un défi pour les mois à venir".
La publication de la statistique de l'Insee coïncide avec l'annonce par le président Nicolas Sarkozy, en milieu de journée à Douai, d'un plan de relance qu'il a promis "massif".
Le gouvernement a déjà annoncé une hausse des emplois aidés mais les économistes espèrent surtout des mesures destinées à relancer la consommation des ménages pour augmenter la demande aux entreprises et leur redonner de la visibilité.
"Le plan de relance peut limiter l'ampleur de la récession en favorisant l'activité avec la prime à la casse pour les voitures et des mesures pour le logement, mais son potentiel est assez limité," estime ainsi Dominique Barbet chez BNP Paribas.
La dégradation du marché du travail a pour l'instant surtout concerné le travail temporaire, variable d'ajustement par excellence des entreprises face à la conjoncture : plus de 76.000 emplois intérimaires ont été détruits entre mars et septembre, en majeure partie dans l'industrie.
Mais la statistique de l'Insee montre aussi une hausse du chômage des jeunes. Chez les hommes de 15 à 24 ans, le taux de chômage des hommes de 15 à 24 ans est ainsi passé de 18,1% au deuxième trimestre en métropole à 19,3% au troisième.
Selon l'Enquête Emploi de l'Insee, 28.034.000 personnes étaient actives métropole en moyenne au troisième trimestre, soit 56,4% de la population de 15 ans et plus. Parmi elles, 2.035.000 étaient au chômage au sens du BIT et 25.999.000 avaient un emploi.
Le taux d'emploi de la population âgée de 15 à 64 ans, en hausse depuis le milieu de 2006, ressort stable à 65% et le taux d'activité (emploi ou chômage) à 70,1%.
L'enquête emploi de l'Insee montre aussi, toujours en métropole, que 2,8 millions de personnes ne travaillent pas mais souhaiteraient travailler, et que parmi les personnes ayant un emploi 4,7% sont en situation de sous-emploi au sens du BIT - en grande partie des personnes à temps partiel "subi".
Source: Yahoo News
A lire également:
-
L'Investissement en Nue-Propriété : Une Option Prisée au Lieu du Viager à Nice et Cannes avec Azur Real Estate - Tel : +33 7 67 99 15 64
-
SDF tué par un parpaing à Lyon : Arrestation d'un homme à Toulon, soupçonné de plusieurs crimes et agressions
-
Meurtres de SDF à Lyon et à Rotterdam : un lien possible entre les deux affaires
-
Alerte météo à Marseille
-
Le suspect du meurtre de Philippine remis à la justice française