Reste à savoir si l'énorme campagne marketing dont bénéficient les célèbres gaulois créés par Goscinny et Uderzo, incarnés entre autres par Clovis Cornillac et Gérard Depardieu, permettra d'attirer plus de spectateurs que lors des deux premières versions.
Après "Astérix et Obélix contre César" (1999, 24 millions de spectateurs, dont neuf en France), et "Astérix et Obélix: mission Cléopâtre (2002, 24 millions de spectateurs, dont 14 en France), "Astérix aux Jeux olympiques", sort mercredi dans les salles en France et dans une quarantaine d'autres pays, avec l'espoir de faire au moins aussi bien que les précédents opus.
L'histoire, qui s'inspire de l'album éponyme d'Astérix et Obélix, nous ramène à l'époque où un petit village peuplé d'irréductibles gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur, les Romains. La main de la belle princesse grecque Irina (Vanessa Hessler), dont le jeune Alafolix (Stéphane Rousseau) est épris, sera accordée au vainqueur des Jeux Olympiques. Le jeune gaulois, épaulé par Astérix (Clovis Cornillac) et Obélix (Gérard Depardieu), va se lancer dans la compétition. Mais le machiavélique Brutus (Benoît Poelvoorde), qui convoite aussi la jeune femme, va tout faire pour l'emporter, tout en essayant de se débarrasser de son père, César (Alain Delon).
Réalisée par Frédéric Forestier et Thomas Langmann, cette adaptation d'Astérix a bénéficié d'un budget pharaonique: 78 millions d'euros. Le casting est royal, avec notamment Clovis Cornillac, qui remplace Christian Clavier pour le rôle d'Astérix, alors que Gérard Depardieu incarne pour la troisième fois Obélix. A leurs côtés, on retrouve Alain Delon, Benoît Poelvoorde, Franck Dubosc en Assurancetourix, Jean-Pierre Cassel en Panoramix, mais aussi José Garcia, Elie Semoun, Sim, Adriana Karembeu, Francis Lalanne (en barde), et même Michaël Schumacher en conducteur de char...
Pour que le film s'exporte bien à l'étranger, les réalisateurs ont aussi fait appel à plusieurs acteurs qui bénéficient d'une grande notoriété dans leurs pays (Santiago Segura en Espagne, Michael Herbig en Allemagne, Paolo Kessisoglu et Luca Bizzari en Italie), ou province (Stéphane Rousseau au Québec).
Benoît Poelvoorde, heureux d'incarner un vrai méchant pour la première fois, avoue qu'au départ, il avait un peu peur de jouer avec Alain Delon, qui incarne son père, César, dans le film. "Parce qu'il a la réputation de ne pas toujours être facile sur un plateau", reconnaît l'acteur. Concernant son rôle de Brutus, il souligne que ce qui l'a aidé, c'est sa "capacité à jouer les faux culs, les lâches, les traîtres". Il concède aussi avoir "adoré" se voir en jupette au début, mais plus du tout à la fin. "Ce n'est pas tant de se mettre en jupette qui est désagréable que de devoir se raser les jambes", lance-t-il.
Outre la distribution, la réalisation a été impressionnante, avec notamment la reconstitution, qui a pris trois mois, d'un stade olympique à Alicante, en Espagne, où 95% du tournage s'est déroulé. Les très nombreux figurants, les décors, les costumes, les perruques (plus de 300), les armes et autres effets spéciaux (mille plans truqués) viennent également renforcer l'aspect spectaculaire du film.
Vendu dans plus de 60 pays dans le monde (les Etats-Unis restent toutefois réticents aux aventures du petit gaulois), "Astérix aux Jeux olympiques", qui est avant tout une comédie familiale, sortira en l'espace d'une quinzaine de jours sur 5.000 écrans en Europe, notamment en Russie, et au Moyen-Orient. De quoi faire un carton qui devrait permettre à la part de marché des films français dans la fréquentation en salles de remonter en flèche en 2008, l'année dernière ayant été plutôt morose de ce côté-là. AP
Après "Astérix et Obélix contre César" (1999, 24 millions de spectateurs, dont neuf en France), et "Astérix et Obélix: mission Cléopâtre (2002, 24 millions de spectateurs, dont 14 en France), "Astérix aux Jeux olympiques", sort mercredi dans les salles en France et dans une quarantaine d'autres pays, avec l'espoir de faire au moins aussi bien que les précédents opus.
L'histoire, qui s'inspire de l'album éponyme d'Astérix et Obélix, nous ramène à l'époque où un petit village peuplé d'irréductibles gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur, les Romains. La main de la belle princesse grecque Irina (Vanessa Hessler), dont le jeune Alafolix (Stéphane Rousseau) est épris, sera accordée au vainqueur des Jeux Olympiques. Le jeune gaulois, épaulé par Astérix (Clovis Cornillac) et Obélix (Gérard Depardieu), va se lancer dans la compétition. Mais le machiavélique Brutus (Benoît Poelvoorde), qui convoite aussi la jeune femme, va tout faire pour l'emporter, tout en essayant de se débarrasser de son père, César (Alain Delon).
Réalisée par Frédéric Forestier et Thomas Langmann, cette adaptation d'Astérix a bénéficié d'un budget pharaonique: 78 millions d'euros. Le casting est royal, avec notamment Clovis Cornillac, qui remplace Christian Clavier pour le rôle d'Astérix, alors que Gérard Depardieu incarne pour la troisième fois Obélix. A leurs côtés, on retrouve Alain Delon, Benoît Poelvoorde, Franck Dubosc en Assurancetourix, Jean-Pierre Cassel en Panoramix, mais aussi José Garcia, Elie Semoun, Sim, Adriana Karembeu, Francis Lalanne (en barde), et même Michaël Schumacher en conducteur de char...
Pour que le film s'exporte bien à l'étranger, les réalisateurs ont aussi fait appel à plusieurs acteurs qui bénéficient d'une grande notoriété dans leurs pays (Santiago Segura en Espagne, Michael Herbig en Allemagne, Paolo Kessisoglu et Luca Bizzari en Italie), ou province (Stéphane Rousseau au Québec).
Benoît Poelvoorde, heureux d'incarner un vrai méchant pour la première fois, avoue qu'au départ, il avait un peu peur de jouer avec Alain Delon, qui incarne son père, César, dans le film. "Parce qu'il a la réputation de ne pas toujours être facile sur un plateau", reconnaît l'acteur. Concernant son rôle de Brutus, il souligne que ce qui l'a aidé, c'est sa "capacité à jouer les faux culs, les lâches, les traîtres". Il concède aussi avoir "adoré" se voir en jupette au début, mais plus du tout à la fin. "Ce n'est pas tant de se mettre en jupette qui est désagréable que de devoir se raser les jambes", lance-t-il.
Outre la distribution, la réalisation a été impressionnante, avec notamment la reconstitution, qui a pris trois mois, d'un stade olympique à Alicante, en Espagne, où 95% du tournage s'est déroulé. Les très nombreux figurants, les décors, les costumes, les perruques (plus de 300), les armes et autres effets spéciaux (mille plans truqués) viennent également renforcer l'aspect spectaculaire du film.
Vendu dans plus de 60 pays dans le monde (les Etats-Unis restent toutefois réticents aux aventures du petit gaulois), "Astérix aux Jeux olympiques", qui est avant tout une comédie familiale, sortira en l'espace d'une quinzaine de jours sur 5.000 écrans en Europe, notamment en Russie, et au Moyen-Orient. De quoi faire un carton qui devrait permettre à la part de marché des films français dans la fréquentation en salles de remonter en flèche en 2008, l'année dernière ayant été plutôt morose de ce côté-là. AP
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