Invité le plus attendu de ce sommet qui réunira 43 chefs d'Etat ou de gouvernement, M. Assad est arrivé en milieu de journée à l'aéroport parisien d'Orly, où il avait été précédé par M. Sleimane.
Bachar al-Assad devait être reçu en fin d'après-midi au palais de l'Elysée par M. Sarkozy, qui assure en outre la présidence tournante de l'Union européenne.
Malgré les critiques des défenseurs des droits de l'homme sur le régime syrien, considéré comme un des plus répressifs du monde arabe, le président français réintroduit M. Assad dans le concert des nations après plusieurs années d'isolement diplomatique.
Il avait promis de le recevoir dès l'élection en mai du général Michel Sleimane à la présidence du Liban, un scrutin longtemps bloqué par les alliés de la Syrie dans ce pays.
M. Sarkozy met ainsi un terme au gel des relations décidé en 2005 par son prédécesseur Jacques Chirac après l'assassinat à Beyrouth de l'ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri, un ami personnel.
On ne peut "pas travailler qu'avec des démocrates" si l'on veut faire avancer le processus de paix au Proche-Orient, plaide aujourd'hui la France, qui dit vouloir "encourager" l'évolution de Damas.
Bachar al-Assad, qui avait succédé à son père en 2000, n'était pas venu en France depuis juin 2001.
Sa visite a suscité des protestations des adversaires de son régime, qui ont prévu des manifestations dimanche et lundi.
L'opposition de gauche en France reproche quant à elle à M. Sarkozy d'avoir laissé tomber ses promesses sur les droits de l'homme et de recevoir un autre "dictateur", après avoir déroulé le tapis rouge en décembre au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.
Elle s'est surtout émue de la présence de M. Assad à la tribune d'honneur du défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées, où il a été invité comme les autres dirigeants de l'UPM.
Autre temps fort samedi d'une journée chargée en rendez-vous diplomatiques, M. Assad doit voir M. Sleimane pour la première fois depuis le scrutin à Beyrouth, où un gouvernement d'union nationale vient tout juste d'être formé.
Ils se verront à l'Elysée en présence de M. Sarkozy et de l'émir du Qatar. La rencontre pourrait leur permettre d'évoquer l'établissement de relations diplomatiques entre leurs pays, qui furent tous deux placés sous mandat français avant leur indépendance en 1943.
Selon la délégation syrienne, M. Assad devait ensuite se rendre à l'hôtel où séjourne M. Sleimane pour un tête-à-tête.
Dimanche, les yeux seront à nouveau braqués sur le dirigeant syrien, mais aussi sur le Premier ministre israélien Ehud Olmert: les deux hommes se retrouveront pour la première fois autour d'une même table, même s'ils seront assis à bonne distance, à l'occasion du lancement de l'Union pour la Méditerranée.
Le colonel Kadhafi est le seul absent de marque de ce sommet prévu pour durer seulement trois heures.
Après avoir été revu à la baisse sous la pression des Européens, notamment de l'Allemagne, le projet veut associer les pays de l'UE et du sud de la Méditerranée pour des projets concrets de coopération comme la dépollution ou l'énergie solaire.
Dimanche matin, les chefs de la diplomatie de l'UPM doivent mettre la dernière main à la déclaration finale d'une dizaine de pages du sommet, qui a fait l'objet de longues tractations autour de certains passages, notamment sur le processus de paix.
Signe de la difficulté de l'exercice, une photo de famille finale n'est pas prévue. Mais, face aux sceptiques qui s'interrogent sur l'avenir d'un tel ensemble, la présidence française répond: "Le premier succès de l'UPM, c'est d'avoir fourni une raison de mettre tout le monde autour d'une table. Rien que cela, c'est déjà une victoire."
Source: Yahoo News
Bachar al-Assad devait être reçu en fin d'après-midi au palais de l'Elysée par M. Sarkozy, qui assure en outre la présidence tournante de l'Union européenne.
Malgré les critiques des défenseurs des droits de l'homme sur le régime syrien, considéré comme un des plus répressifs du monde arabe, le président français réintroduit M. Assad dans le concert des nations après plusieurs années d'isolement diplomatique.
Il avait promis de le recevoir dès l'élection en mai du général Michel Sleimane à la présidence du Liban, un scrutin longtemps bloqué par les alliés de la Syrie dans ce pays.
M. Sarkozy met ainsi un terme au gel des relations décidé en 2005 par son prédécesseur Jacques Chirac après l'assassinat à Beyrouth de l'ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri, un ami personnel.
On ne peut "pas travailler qu'avec des démocrates" si l'on veut faire avancer le processus de paix au Proche-Orient, plaide aujourd'hui la France, qui dit vouloir "encourager" l'évolution de Damas.
Bachar al-Assad, qui avait succédé à son père en 2000, n'était pas venu en France depuis juin 2001.
Sa visite a suscité des protestations des adversaires de son régime, qui ont prévu des manifestations dimanche et lundi.
L'opposition de gauche en France reproche quant à elle à M. Sarkozy d'avoir laissé tomber ses promesses sur les droits de l'homme et de recevoir un autre "dictateur", après avoir déroulé le tapis rouge en décembre au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.
Elle s'est surtout émue de la présence de M. Assad à la tribune d'honneur du défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées, où il a été invité comme les autres dirigeants de l'UPM.
Autre temps fort samedi d'une journée chargée en rendez-vous diplomatiques, M. Assad doit voir M. Sleimane pour la première fois depuis le scrutin à Beyrouth, où un gouvernement d'union nationale vient tout juste d'être formé.
Ils se verront à l'Elysée en présence de M. Sarkozy et de l'émir du Qatar. La rencontre pourrait leur permettre d'évoquer l'établissement de relations diplomatiques entre leurs pays, qui furent tous deux placés sous mandat français avant leur indépendance en 1943.
Selon la délégation syrienne, M. Assad devait ensuite se rendre à l'hôtel où séjourne M. Sleimane pour un tête-à-tête.
Dimanche, les yeux seront à nouveau braqués sur le dirigeant syrien, mais aussi sur le Premier ministre israélien Ehud Olmert: les deux hommes se retrouveront pour la première fois autour d'une même table, même s'ils seront assis à bonne distance, à l'occasion du lancement de l'Union pour la Méditerranée.
Le colonel Kadhafi est le seul absent de marque de ce sommet prévu pour durer seulement trois heures.
Après avoir été revu à la baisse sous la pression des Européens, notamment de l'Allemagne, le projet veut associer les pays de l'UE et du sud de la Méditerranée pour des projets concrets de coopération comme la dépollution ou l'énergie solaire.
Dimanche matin, les chefs de la diplomatie de l'UPM doivent mettre la dernière main à la déclaration finale d'une dizaine de pages du sommet, qui a fait l'objet de longues tractations autour de certains passages, notamment sur le processus de paix.
Signe de la difficulté de l'exercice, une photo de famille finale n'est pas prévue. Mais, face aux sceptiques qui s'interrogent sur l'avenir d'un tel ensemble, la présidence française répond: "Le premier succès de l'UPM, c'est d'avoir fourni une raison de mettre tout le monde autour d'une table. Rien que cela, c'est déjà une victoire."
Source: Yahoo News
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