L'Algérie qui engrange des bénéfices de la rente pétrolière et qui se chiffrent à des milliards de dollars, est loin d'être épargnée par le phénomène de vie chère aux conséquences douloureuses sur de larges pans de la société. La spirale de l'envolée des prix des produits alimentaires de première nécessité s'y poursuit alors que la grogne des travailleurs est à son paroxysme. Des voix s'élèvent contre cette situation chaotique qui risque de se traduire par une révolte comme celle qui a éclaté à Oran il ya à peine un mois où les jeunes ont mis à sac plusieurs édifices publics en signe de désarroi quant à ce que leur réserve leur « sort social ». Alors que du coté du gouvernement l'on parle triomphalement de la relance économique et des mesures pour endiguer ce phénomène de la flambée des prix qui concerne de nombreux pays africains, le discours reste inaudible parmi la population qui reste avide d'absolu. « Comment voulez vous vivre quand on perçoit un salaire mensuel de 28000DA (équivalent de 280 euros ndlr) et qu'on paye un sac de semoule à 2400 DA et un kilogramme de pomme de terre à 70 DA ? » s'interroge A. Abdelkader, enseignant dans une école primaire en Kabylie. Dans le même sens, abonde B. Djamel, médecin à Alger qui estime que « nos salaires actuels nous permettent juste de lutter farouchement contre la mort ». « Quand un bidon d'huile est cédé à 800 DA (8 euros) alors qu'il était avant à 500, toutes les raisons d'en faire un drame sont réunies » ajoute t il, médusé. Des denrées alimentaires hors de prix Dans ce pays exportateur de pétrole, la montée en flèche des prix des denrées alimentaires de large consommation continuent d'être un problème alors que les réserves de change ont dépassé les 100 milliards de dollars. La Semoule est passé de 3000 DA à 4600 DA le quintal ; le Café de 300DA à 540 DA le kilogramme ; le Sucre, de 40 DA-à 60 DA le kilogramme ; les pâtes de 100 DA à 140 DA le kilogramme ; et les lentilles, de 45 DA-à 90 DA le kilogramme. Une hausse qui en a réellement désorienté plus d'un. La pomme de terre qui reste un élément de base dans la gastronomie algérienne devient presque inaccessible puisque elle est cédée à 50 DA alors que les œufs empruntent la même courbe ascendante au point ou ils deviennent hors de portée de nombreuses familles... Lire la suite: http://www.afrik.com/article14158.html
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