Le chef d'Etat algérien, qui est âgé de 71 ans, a dit à Reuters qu'il se félicitait de l'intérêt du public pour l'élection présidentielle de 2009, dans lequel il voit "une preuve de maturité politique", et a qualifié les récentes attaques menées par Al Qaïda d'actes désespérés de terroristes vaincus.
Répondant par écrit aux questions qui lui avaient été adressées, il a indiqué avoir repris une activité normale après sa maladie, fin 2005. Son état de santé, qui fait l'objet de nombreux commentaires de la presse algérienne, ne devrait pas provoquer de spéculations "fantaisistes", a-t-il ajouté.
"Pour l'instant, il s'agit pour moi d'achever correctement mon deuxième mandat en espérant atteindre tous les objectifs que je m'étais fixés et qui faisaient l'objet de mon programme électoral."
"Que des organisations ou des partis politiques se préoccupent déjà des prochaines élections présidentielles, je n'y vois que la manifestation de l'intérêt que notre population et la classe politique apportent à la vie politique et au devenir de notre pays."
"C'est une preuve de maturité politique dont je ne peux que me réjouir."
Bouteflika est peu à peu apparu comme le dirigeant algérien le plus influent depuis Houari Boumedienne dans les années 1960, en contribuant à la stabilité de la société après la guerre civile des années 1990 et en mettant fin au long isolement subi par le pays sur la scène internationale.
On lui doit également la normalisation des liens de la présidence avec l'armée, qui joue un rôle de premier plan dans le cadre de l'état d'urgence proclamé il y a quinze ans.
MODIFIER LA CONSTITUTION
Pour toutes ces raisons, ses alliés lui demandent à présent de modifier la Constitution afin de supprimer la limite de deux mandats imposée au chef d'Etat et de pouvoir se présenter à nouveau à sa propre succession en avril 2009.
Ces appels sont pour la plupart issus de groupes liés au Front de libération nationale (FLN), parti dont l'aile militaire avait mené entre 1954 et 1962 la guerre d'indépendance contre Paris.
Bouteflika a affirmé que l'Algérie avait regagné sa place légitime dans la communauté internationale depuis 1999, date de sa première élection.
"L'Algérie a traversé les épreuves tragiques d'un terrorisme aveugle et brutal durant les années 1990. Elle s'en est sortie victorieuse et renforcée. Elle a récupéré progressivement, depuis 1999, la place qui est la sienne dans le concert des nations."
"Les derniers attentats en Algérie ne sont que la manifestation du désarroi et du désespoir d'un terrorisme qui tente de prouver encore sa présence et sa nocivité", a ajouté le président algérien, selon qui il est juste "de dire que le terrorisme a été vaincu".
La branche nord-africaine d'Al Qaïda a revendiqué plusieurs attentats suicide commis l'an dernier dans la capitale et ses environs, y compris le double attentat d'Alger en décembre qui a fait 41 morts.
Les activistes tentent de perpétuer la guerre civile initiée en 1992, lorsque les militaires, craignant de voir les islamistes remporter les législatives, avaient annulé les élections.
"SUPPUTATIONS FANTAISISTES"
Pour les partisans de Bouteflika, un troisième mandat garantirait la poursuite de la reconstruction économique.
Ses détracteurs appellent au contraire au changement et l'accusent d'avoir fait preuve d'intolérance politique et de n'avoir pas réussi à atténuer la dépendance de l'économie vis-à-vis des hydrocarbures.
Le président algérien a assuré que la vie politique du pays se développait et qu'à mesure que les institutions se renforçaient, l'influence de l'armée dans la vie publique diminuait.
"L'armée, il est vrai, a joué un rôle très important dans la vie de notre pays tout en respectant le cadre qui lui a été fixé par la Constitution. Ce rôle décroît en importance à mesure que les institutions politiques du pays se renforcent et gagnent en efficacité pour prendre entièrement en charge leurs responsabilités."
"L'armée est ainsi appelée à devenir une armée professionnelle, comme cela a déjà commencé à se faire, conformément aux orientations de notre politique."
La santé de Bouteflika est fréquemment mise en question. Le président algérien a subi en avril 2006 des examens médicaux en France et y avait été opéré en décembre de l'année précédente d'un ulcère hémorragique à l'estomac.
"Tout le monde sait que j'ai été malade et que j'ai dû suivre une convalescence sérieuse", a reconnu Bouteflika. "Mais maintenant, j'ai repris mes activités normales et je ne pense pas que mon état de santé doive encore susciter des commentaires ou des supputations plus ou moins fantaisistes."
yahoo.com
Répondant par écrit aux questions qui lui avaient été adressées, il a indiqué avoir repris une activité normale après sa maladie, fin 2005. Son état de santé, qui fait l'objet de nombreux commentaires de la presse algérienne, ne devrait pas provoquer de spéculations "fantaisistes", a-t-il ajouté.
"Pour l'instant, il s'agit pour moi d'achever correctement mon deuxième mandat en espérant atteindre tous les objectifs que je m'étais fixés et qui faisaient l'objet de mon programme électoral."
"Que des organisations ou des partis politiques se préoccupent déjà des prochaines élections présidentielles, je n'y vois que la manifestation de l'intérêt que notre population et la classe politique apportent à la vie politique et au devenir de notre pays."
"C'est une preuve de maturité politique dont je ne peux que me réjouir."
Bouteflika est peu à peu apparu comme le dirigeant algérien le plus influent depuis Houari Boumedienne dans les années 1960, en contribuant à la stabilité de la société après la guerre civile des années 1990 et en mettant fin au long isolement subi par le pays sur la scène internationale.
On lui doit également la normalisation des liens de la présidence avec l'armée, qui joue un rôle de premier plan dans le cadre de l'état d'urgence proclamé il y a quinze ans.
MODIFIER LA CONSTITUTION
Pour toutes ces raisons, ses alliés lui demandent à présent de modifier la Constitution afin de supprimer la limite de deux mandats imposée au chef d'Etat et de pouvoir se présenter à nouveau à sa propre succession en avril 2009.
Ces appels sont pour la plupart issus de groupes liés au Front de libération nationale (FLN), parti dont l'aile militaire avait mené entre 1954 et 1962 la guerre d'indépendance contre Paris.
Bouteflika a affirmé que l'Algérie avait regagné sa place légitime dans la communauté internationale depuis 1999, date de sa première élection.
"L'Algérie a traversé les épreuves tragiques d'un terrorisme aveugle et brutal durant les années 1990. Elle s'en est sortie victorieuse et renforcée. Elle a récupéré progressivement, depuis 1999, la place qui est la sienne dans le concert des nations."
"Les derniers attentats en Algérie ne sont que la manifestation du désarroi et du désespoir d'un terrorisme qui tente de prouver encore sa présence et sa nocivité", a ajouté le président algérien, selon qui il est juste "de dire que le terrorisme a été vaincu".
La branche nord-africaine d'Al Qaïda a revendiqué plusieurs attentats suicide commis l'an dernier dans la capitale et ses environs, y compris le double attentat d'Alger en décembre qui a fait 41 morts.
Les activistes tentent de perpétuer la guerre civile initiée en 1992, lorsque les militaires, craignant de voir les islamistes remporter les législatives, avaient annulé les élections.
"SUPPUTATIONS FANTAISISTES"
Pour les partisans de Bouteflika, un troisième mandat garantirait la poursuite de la reconstruction économique.
Ses détracteurs appellent au contraire au changement et l'accusent d'avoir fait preuve d'intolérance politique et de n'avoir pas réussi à atténuer la dépendance de l'économie vis-à-vis des hydrocarbures.
Le président algérien a assuré que la vie politique du pays se développait et qu'à mesure que les institutions se renforçaient, l'influence de l'armée dans la vie publique diminuait.
"L'armée, il est vrai, a joué un rôle très important dans la vie de notre pays tout en respectant le cadre qui lui a été fixé par la Constitution. Ce rôle décroît en importance à mesure que les institutions politiques du pays se renforcent et gagnent en efficacité pour prendre entièrement en charge leurs responsabilités."
"L'armée est ainsi appelée à devenir une armée professionnelle, comme cela a déjà commencé à se faire, conformément aux orientations de notre politique."
La santé de Bouteflika est fréquemment mise en question. Le président algérien a subi en avril 2006 des examens médicaux en France et y avait été opéré en décembre de l'année précédente d'un ulcère hémorragique à l'estomac.
"Tout le monde sait que j'ai été malade et que j'ai dû suivre une convalescence sérieuse", a reconnu Bouteflika. "Mais maintenant, j'ai repris mes activités normales et je ne pense pas que mon état de santé doive encore susciter des commentaires ou des supputations plus ou moins fantaisistes."
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