A la suite de cette affaire, l'Autriche se retrouve montrée du doigt par certains. "Cela ne pouvait arriver qu'en Autriche", déclare à l'Associated Press Efraim Zuroff, un chasseur de nazis du Centre Simon Wiesenthal.
Les autorités du sud de l'Autriche, où Asner vit sans se cacher bien qu'il ait été inculpé pour crimes contre l'humanité en Croatie, présentent le vieillard comme mentalement incapable de faire face à un interrogatoire, une extradition ou un procès.
Mais depuis qu'Asner et son épouse ont été vus trinquant avec des supporters croates près de leur domicile de Klagenfurt (sud) à l'occasion de l'Euro de football, certains se demandent si Vienne ne cherche pas à le soustraire à la justice.
L'ancien chef de la police de Pozega (est), qui figure en 4e position sur la liste du Centre Wiesenthal des dix fugitifs nazis les plus recherchés, est accusé d'avoir persécuté des centaines de Serbes, juifs et tziganes et de les avoir envoyés à la mort dans la Croatie de la Seconde Guerre mondiale, qui était dirigée par le régime fasciste d'Ante Pavelic.
"L'Autriche a l'habitude de fermer les yeux", a dénoncé jeudi le chasseur de nazis Serge Klarsfeld.
Cette affaire est une nouvelle preuve que ce pays est un refuge pour les criminels de guerre présumés, a-t-il estimé.
La véhémence avec laquelle le leader d'extrême droite Jörg Haider, gouverneur de la province de Carinthie où réside Asner, a pris la défense du vieillard n'a fait que renforcer cette impression. "Il vit tranquillement parmi nous depuis des années et il devrait pouvoir vivre le crépuscule de sa vie avec nous", a déclaré Haider au journal "Der Standard" cette semaine.
"C'est une famille bien", a ajouté l'ancien président du Parti de la liberté (FPÖ), qui fit entrer cette formation au programme teinté d'antisémitisme et de xénophobie dans un gouvernement de coalition en 2000. "Nous tenons vraiment beaucoup à cette famille."
De telles louanges sont déplacées, juge Efraim Zuroff, qui demande à Vienne d'arrêter Asner pour permettre son procès. L'affaire "reflète clairement le climat politique qui règne en Autriche et qui dans certains milieux est très favorable aux criminels de guerre nazis présumés", a-t-il déclaré dans un entretien par téléphone depuis Israël. Asner, précise-t-il, "n'a jamais montré le moindre remords pour des actes qui ont affecté le sort de centaines de personnes".
Selon son acte d'inculpation, Asner a mis en oeuvre de manière active les lois racistes du régime oustachi tandis qu'il était chef de la police à Pozega en 1941-42, et déportait ses victimes vers un camp de la mort croate.
Asner clame son innocence, et dans une interview à la télévision publique croate diffusée jeudi soir, il assure avoir "la conscience tranquille". "Je suis prêt à faire face à la justice en Croatie, mais ma santé n'est pas excellente", a-t-il précisé.
Le ministère autrichien de la Justice a fait savoir qu'il étudiait une requête de M. Zuroff réclamant un nouvel examen de l'état physique et mental d'Asner ainsi que la preuve qu'il souffre bien de démence comme des experts l'ont estimé par le passé.
La Croatie avait demandé son extradition en 2005, l'année de son inculpation. Mais les Autrichiens ont refusé, en invoquant d'abord le fait qu'il était citoyen autrichien, puis en affirmant qu'il y avait prescription pour les crimes dont il était accusé.
Finalement, après avoir conclu qu'il n'était pas citoyen autrichien, ils l'ont déclaré inapte à être jugé, un avis qu'ils ont réitéré vendredi après un examen médical réalisé en début de semaine. Mais que certains contestent, dont Gerhard Tuschla, un journaliste de la radio-télévision publique autrichienne ÖRF, qui a récemment interviewé Asner.
Source: yahoo news
Les autorités du sud de l'Autriche, où Asner vit sans se cacher bien qu'il ait été inculpé pour crimes contre l'humanité en Croatie, présentent le vieillard comme mentalement incapable de faire face à un interrogatoire, une extradition ou un procès.
Mais depuis qu'Asner et son épouse ont été vus trinquant avec des supporters croates près de leur domicile de Klagenfurt (sud) à l'occasion de l'Euro de football, certains se demandent si Vienne ne cherche pas à le soustraire à la justice.
L'ancien chef de la police de Pozega (est), qui figure en 4e position sur la liste du Centre Wiesenthal des dix fugitifs nazis les plus recherchés, est accusé d'avoir persécuté des centaines de Serbes, juifs et tziganes et de les avoir envoyés à la mort dans la Croatie de la Seconde Guerre mondiale, qui était dirigée par le régime fasciste d'Ante Pavelic.
"L'Autriche a l'habitude de fermer les yeux", a dénoncé jeudi le chasseur de nazis Serge Klarsfeld.
Cette affaire est une nouvelle preuve que ce pays est un refuge pour les criminels de guerre présumés, a-t-il estimé.
La véhémence avec laquelle le leader d'extrême droite Jörg Haider, gouverneur de la province de Carinthie où réside Asner, a pris la défense du vieillard n'a fait que renforcer cette impression. "Il vit tranquillement parmi nous depuis des années et il devrait pouvoir vivre le crépuscule de sa vie avec nous", a déclaré Haider au journal "Der Standard" cette semaine.
"C'est une famille bien", a ajouté l'ancien président du Parti de la liberté (FPÖ), qui fit entrer cette formation au programme teinté d'antisémitisme et de xénophobie dans un gouvernement de coalition en 2000. "Nous tenons vraiment beaucoup à cette famille."
De telles louanges sont déplacées, juge Efraim Zuroff, qui demande à Vienne d'arrêter Asner pour permettre son procès. L'affaire "reflète clairement le climat politique qui règne en Autriche et qui dans certains milieux est très favorable aux criminels de guerre nazis présumés", a-t-il déclaré dans un entretien par téléphone depuis Israël. Asner, précise-t-il, "n'a jamais montré le moindre remords pour des actes qui ont affecté le sort de centaines de personnes".
Selon son acte d'inculpation, Asner a mis en oeuvre de manière active les lois racistes du régime oustachi tandis qu'il était chef de la police à Pozega en 1941-42, et déportait ses victimes vers un camp de la mort croate.
Asner clame son innocence, et dans une interview à la télévision publique croate diffusée jeudi soir, il assure avoir "la conscience tranquille". "Je suis prêt à faire face à la justice en Croatie, mais ma santé n'est pas excellente", a-t-il précisé.
Le ministère autrichien de la Justice a fait savoir qu'il étudiait une requête de M. Zuroff réclamant un nouvel examen de l'état physique et mental d'Asner ainsi que la preuve qu'il souffre bien de démence comme des experts l'ont estimé par le passé.
La Croatie avait demandé son extradition en 2005, l'année de son inculpation. Mais les Autrichiens ont refusé, en invoquant d'abord le fait qu'il était citoyen autrichien, puis en affirmant qu'il y avait prescription pour les crimes dont il était accusé.
Finalement, après avoir conclu qu'il n'était pas citoyen autrichien, ils l'ont déclaré inapte à être jugé, un avis qu'ils ont réitéré vendredi après un examen médical réalisé en début de semaine. Mais que certains contestent, dont Gerhard Tuschla, un journaliste de la radio-télévision publique autrichienne ÖRF, qui a récemment interviewé Asner.
Source: yahoo news
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