"Marco est accompagné par quatre sauveteurs et il sera très probablement amené ce soir au camp de base avancé, à une altitude de 6.000 mètres", a déclaré à Reuters le guide pakistanais Sultan Alam.
Trois porteurs pakistanais et un alpiniste américain ont rejoint Confortola pour l'aider à regagner le camp de base où l'attendent ravitaillement et médicaments.
La nuit étant tombée, il est probable que l'alpiniste italien, âgé de 37 ans, passera la nuit sur le K2 avant qu'un hélicoptère puisse l'évacuer.
"Bien sûr que je continue, imaginez que j'abandonne maintenant!", avait déclaré par téléphone satellite Confortola à un groupe d'alpinistes italiens avant d'être rejoint par les sauveteurs.
Selon Agostino Da Polenza, responsable du groupe Ev-K2-CNR, Confortola a dit que ses pieds étaient "en très mauvais état" mais qu'il avait apparemment sauvé ses mains.
Dans la matinée, un hélicoptère de l'armée pakistanaise avait réussi à récupérer deux alpinistes néerlandais sur les pentes du K2, à une altitude de 5.500 mètres.
Le K2 culmine à 8.611 mètres et Confortola a été aperçu autour de 7.000 mètres, une altitude trop dangereuse pour les hélicoptères.
Les autorités pakistanaises ont confirmé la mort de 11 alpinistes, dont un Français, mais les sauveteurs n'ont pu dire s'il y avait d'autres personnes encore portées manquantes.
Sur la liste des morts figurent trois Coréens, deux Népalais, deux porteurs pakistanais, un Français, un Serbe, un Norvégien, ainsi qu'un Irlandais d'abord porté disparu.
FIÈVRE DES SOMMETS
Plusieurs sont morts lorsque la chute d'un bloc de glace a sectionné les cordes dont ils se servaient pour redescendre après avoir atteint vendredi le sommet du K2.
D'autres ont succombé au froid et au manque d'oxygène à une altitude surnommée "la zone de la mort".
"Sur le K2, quand on est porté disparu, on est mort", résume le colonel en retraite Sher Khan, vice-président du Club alpin du Pakistan et l'un des alpinistes les plus chevronnés du pays.
Plusieurs groupes s'étaient rassemblés au pied de la montagne pour l'escalader. Deux alpinistes au moins sont morts au cours de l'ascension avant que la chute de sérac, dans un endroit surnommé le Goulot de Bouteille, à plus de 8.200 mètres, ne provoque la mort de trois Coréens et deux Népalais
Une dizaine d'autres alpinistes épuisés par l'ascension sont restés bloqués au-dessus du Goulot de Bouteille, manquant d'oxygène.
Un survivant suédois, Fredrik Strang, a expliqué à CNN comment des camarades de cordée étaient morts de froid pendant la nuit.
Il a aussi décrit son sombre pressentiment lorsqu'un Serbe et un Pakistanais ont fait une chute mortelle pendant l'ascension.
Ce récit fait inévitablement penser à la "fièvre des sommets", ce désir impérieux de parvenir à tout prix au sommet qui fait parfois perdre leur jugement aux alpinistes.
Selon Nazir Sabir, président du Club alpin du Pakistan, certains groupes ont atteint le sommet à la nuit tombée, après 20h00.
La fièvre des sommets avait déjà été évoquée lors d'une précédente journée tragique sur le K2, le 13 août 1995, marquée par la mort ou la disparition de six personnes dans une tempête, dont la Britannique Alison Hargreaves.
Les risques sont accrus lorsque plusieurs petits groupes tentent simultanément l'ascension, relève Sher Khan.
Le K2 est considéré comme techniquement plus difficile que l'Everest et, si ce dernier a fait davantage de victimes, les statistiques montrent que les risques mortels sont beaucoup plus élevés lors de la descente du K2 que pour d'autres montagnes.
Source: yahoo news
Trois porteurs pakistanais et un alpiniste américain ont rejoint Confortola pour l'aider à regagner le camp de base où l'attendent ravitaillement et médicaments.
La nuit étant tombée, il est probable que l'alpiniste italien, âgé de 37 ans, passera la nuit sur le K2 avant qu'un hélicoptère puisse l'évacuer.
"Bien sûr que je continue, imaginez que j'abandonne maintenant!", avait déclaré par téléphone satellite Confortola à un groupe d'alpinistes italiens avant d'être rejoint par les sauveteurs.
Selon Agostino Da Polenza, responsable du groupe Ev-K2-CNR, Confortola a dit que ses pieds étaient "en très mauvais état" mais qu'il avait apparemment sauvé ses mains.
Dans la matinée, un hélicoptère de l'armée pakistanaise avait réussi à récupérer deux alpinistes néerlandais sur les pentes du K2, à une altitude de 5.500 mètres.
Le K2 culmine à 8.611 mètres et Confortola a été aperçu autour de 7.000 mètres, une altitude trop dangereuse pour les hélicoptères.
Les autorités pakistanaises ont confirmé la mort de 11 alpinistes, dont un Français, mais les sauveteurs n'ont pu dire s'il y avait d'autres personnes encore portées manquantes.
Sur la liste des morts figurent trois Coréens, deux Népalais, deux porteurs pakistanais, un Français, un Serbe, un Norvégien, ainsi qu'un Irlandais d'abord porté disparu.
FIÈVRE DES SOMMETS
Plusieurs sont morts lorsque la chute d'un bloc de glace a sectionné les cordes dont ils se servaient pour redescendre après avoir atteint vendredi le sommet du K2.
D'autres ont succombé au froid et au manque d'oxygène à une altitude surnommée "la zone de la mort".
"Sur le K2, quand on est porté disparu, on est mort", résume le colonel en retraite Sher Khan, vice-président du Club alpin du Pakistan et l'un des alpinistes les plus chevronnés du pays.
Plusieurs groupes s'étaient rassemblés au pied de la montagne pour l'escalader. Deux alpinistes au moins sont morts au cours de l'ascension avant que la chute de sérac, dans un endroit surnommé le Goulot de Bouteille, à plus de 8.200 mètres, ne provoque la mort de trois Coréens et deux Népalais
Une dizaine d'autres alpinistes épuisés par l'ascension sont restés bloqués au-dessus du Goulot de Bouteille, manquant d'oxygène.
Un survivant suédois, Fredrik Strang, a expliqué à CNN comment des camarades de cordée étaient morts de froid pendant la nuit.
Il a aussi décrit son sombre pressentiment lorsqu'un Serbe et un Pakistanais ont fait une chute mortelle pendant l'ascension.
Ce récit fait inévitablement penser à la "fièvre des sommets", ce désir impérieux de parvenir à tout prix au sommet qui fait parfois perdre leur jugement aux alpinistes.
Selon Nazir Sabir, président du Club alpin du Pakistan, certains groupes ont atteint le sommet à la nuit tombée, après 20h00.
La fièvre des sommets avait déjà été évoquée lors d'une précédente journée tragique sur le K2, le 13 août 1995, marquée par la mort ou la disparition de six personnes dans une tempête, dont la Britannique Alison Hargreaves.
Les risques sont accrus lorsque plusieurs petits groupes tentent simultanément l'ascension, relève Sher Khan.
Le K2 est considéré comme techniquement plus difficile que l'Everest et, si ce dernier a fait davantage de victimes, les statistiques montrent que les risques mortels sont beaucoup plus élevés lors de la descente du K2 que pour d'autres montagnes.
Source: yahoo news
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