Monique Olivier, pour la première fois loquace lundi devant la cour d'assises des Ardennes, s'est présenté en victime et en personne soumise lors de l'examen de sa personnalité.
A plusieurs reprises elle a été contredite par les premiers témoins, son frère et son ancien compagnon. L'accusation soutient qu'elle joue un rôle et simule le destin d'une victime, alors qu'elle a eu un rôle actif dans cinq des sept meurtres reprochés au couple.
D'un ton monocorde, sans émotion dans la voix mais dans un long discours, Monique Olivier a décrit une enfance et une adolescente tristes.
"J'aurais aimé donner de l'amour à mes enfants, l'amour que je n'ai jamais reçu, a-t-elle dit à la cour, en ajoutant : "je ne peux pas dire ce que c'est l'amour, aimer quelqu'un et être aimé par quelqu'un, je ne sais pas ce que c'est".
Michel Olivier, son frère a lui décrit "une enfance et une jeunesse pas malheureuses". "On était trois enfants et on était pas malheureux" a dit plusieurs fois le frère de l'accusée.
Il a décrit Monique Olivier comme une adolescente "capricieuse, avec un caractère assez fort".
Monique Olivier a aussi évoqué les violences et sévices, viol et tortures qu'elle aurait subi de son premier mari André Michaux, qui lui a donné deux enfants.
Ces sévices supposés ont fondé le pacte criminel passé avec Michel Fourniret en 1987, ce dernier promettant de supprimer son ancien mari - ce qu'il n'a finalement jamais fait - en échange d'une aide dans sa chasse aux vierges.
A la barre des témoins ce dernier, André Michaux a explosé : "jamais, jamais je n'aurais fait cela, c'est une grande menteuse, c'est une affabulatrice", a-t-il dit.
André Michaux s'en est aussi pris à Michel Fourniret, accusé d'avoir envisagé de l'assassiner.
"Vous êtes un lâche, vous attaquez les petites filles de face mais les hommes dans le dos, vous ne savez que fixer comme un vautour, vous êtes un lâche", a-t-il dit.
L'accusé a répondu dans son style : "en dépit du fait que ce soit un procès public je voudrais dire quelque chose, je n'ai rien à dire".
Monique Olivier a dressé les lignes d'une vie noire au cours de laquelle elle aurait rencontré "les mauvaises personnes". Elle se présente comme une personne soumise.
"Je fais ce que l'on demande, ma faiblesse c'est de ne pas savoir dire non, je suis incapable de me défendre" a-t-elle dit, assurant qu'elle était en permanence "sous l'emprise" des hommes.
D'autres témoins étaient attendus dans la soirée et dans les jours à venir, la cour entendra une soixantaine de témoins, membres de la famille et psychologies pour tenter de cerner la personnalité de Monique Olivier et son mari. La cour se penchera sur le tueur en série présumé mardi et mercredi, avec l'audition de ses proches.
Source: news.yahoo.com
A plusieurs reprises elle a été contredite par les premiers témoins, son frère et son ancien compagnon. L'accusation soutient qu'elle joue un rôle et simule le destin d'une victime, alors qu'elle a eu un rôle actif dans cinq des sept meurtres reprochés au couple.
D'un ton monocorde, sans émotion dans la voix mais dans un long discours, Monique Olivier a décrit une enfance et une adolescente tristes.
"J'aurais aimé donner de l'amour à mes enfants, l'amour que je n'ai jamais reçu, a-t-elle dit à la cour, en ajoutant : "je ne peux pas dire ce que c'est l'amour, aimer quelqu'un et être aimé par quelqu'un, je ne sais pas ce que c'est".
Michel Olivier, son frère a lui décrit "une enfance et une jeunesse pas malheureuses". "On était trois enfants et on était pas malheureux" a dit plusieurs fois le frère de l'accusée.
Il a décrit Monique Olivier comme une adolescente "capricieuse, avec un caractère assez fort".
Monique Olivier a aussi évoqué les violences et sévices, viol et tortures qu'elle aurait subi de son premier mari André Michaux, qui lui a donné deux enfants.
Ces sévices supposés ont fondé le pacte criminel passé avec Michel Fourniret en 1987, ce dernier promettant de supprimer son ancien mari - ce qu'il n'a finalement jamais fait - en échange d'une aide dans sa chasse aux vierges.
A la barre des témoins ce dernier, André Michaux a explosé : "jamais, jamais je n'aurais fait cela, c'est une grande menteuse, c'est une affabulatrice", a-t-il dit.
André Michaux s'en est aussi pris à Michel Fourniret, accusé d'avoir envisagé de l'assassiner.
"Vous êtes un lâche, vous attaquez les petites filles de face mais les hommes dans le dos, vous ne savez que fixer comme un vautour, vous êtes un lâche", a-t-il dit.
L'accusé a répondu dans son style : "en dépit du fait que ce soit un procès public je voudrais dire quelque chose, je n'ai rien à dire".
Monique Olivier a dressé les lignes d'une vie noire au cours de laquelle elle aurait rencontré "les mauvaises personnes". Elle se présente comme une personne soumise.
"Je fais ce que l'on demande, ma faiblesse c'est de ne pas savoir dire non, je suis incapable de me défendre" a-t-elle dit, assurant qu'elle était en permanence "sous l'emprise" des hommes.
D'autres témoins étaient attendus dans la soirée et dans les jours à venir, la cour entendra une soixantaine de témoins, membres de la famille et psychologies pour tenter de cerner la personnalité de Monique Olivier et son mari. La cour se penchera sur le tueur en série présumé mardi et mercredi, avec l'audition de ses proches.
Source: news.yahoo.com
A lire également:
-
L'Investissement en Nue-Propriété : Une Option Prisée au Lieu du Viager à Nice et Cannes avec Azur Real Estate - Tel : +33 7 67 99 15 64
-
SDF tué par un parpaing à Lyon : Arrestation d'un homme à Toulon, soupçonné de plusieurs crimes et agressions
-
Meurtres de SDF à Lyon et à Rotterdam : un lien possible entre les deux affaires
-
Alerte météo à Marseille
-
Le suspect du meurtre de Philippine remis à la justice française