Un an après la mise au point du traité de Lisbonne, dont il avait en partie revendiqué la paternité, Nicolas Sarkozy prend les rênes de l'Union européenne sous des auspices moins triomphants.
Pour sauver son "bébé", Nicolas Sarkozy devra rassembler les 26 en se gardant de toute pression dans l'espoir de convaincre à terme une Irlande isolée d'organiser un nouveau référendum.
Première étape : sa visite à Dublin le 11 juillet pour un entretien avec le Premier ministre, Brian Cowen.
La présidence française sera par ailleurs l'occasion d'un réchauffement des relations avec Berlin.
Au-delà des différences de style entre la chancelière Angela Merkel et le président, les deux géants européens ont eu des motifs de frictions ces derniers mois, telle l'Union pour la Méditerranée. L'Allemagne, qui n'est pas riveraine de la Grande bleue, a largement contribué à édulcorer le projet français.
Berlin avait aussi peu goûté les critiques de Nicolas Sarkozy à l'égard de la Banque centrale européenne et de l'euro fort à son arrivée à l'Elysée.
Le président s'est ensuite gardé de remettre de l'huile sur le feu, n'insistant pas non plus sur l'autre sujet susceptible de froisser Berlin: la création d'un gouvernement économique pendant sa présidence.
Reste à savoir s'il saura tenir cette ligne adoucie en cas en hausse des taux de la BCE d'ici au 31 décembre, quand prend fin la présidence française.
Et quelle sera sa défense si les comptes publics hexagonaux dérapent comme le craint la Commission? L'exécutif européen a mis en garde Paris le mois dernier contre un déficit public qui pourrait atteindre 2,9% du PIB cette année puis 3% en 2009.
A l'approche du 1er juillet, Français et Allemands ont fait preuve de bonne volonté en parvenant notamment à s'entendre pour refuser la "séparation patrimoniale" de la production et de la distribution d'électricité, ce qui aurait obligé à démanteler EDF. Les deux pays ont également trouvé un accord sur les émissions de CO2 des voitures, malgré leurs gammes très différentes.
UNE PRÉSIDENCE MODESTE ?
En multipliant les voyages, notamment en Europe de l'Est, en présentant très en amont les priorités de sa présidence, le chef de Etat "a essayé, avant la présidence, d'apaiser tous les conflits", dit-on de source française. "Son but, c'est remettre la France au coeur de l'Europe"...
Lire la suite:
http://www.actualite.lycos.fr/infos/a-loree-de-la-presidence-francaise-a-la-sauce-sarkozy-31428
Pour sauver son "bébé", Nicolas Sarkozy devra rassembler les 26 en se gardant de toute pression dans l'espoir de convaincre à terme une Irlande isolée d'organiser un nouveau référendum.
Première étape : sa visite à Dublin le 11 juillet pour un entretien avec le Premier ministre, Brian Cowen.
La présidence française sera par ailleurs l'occasion d'un réchauffement des relations avec Berlin.
Au-delà des différences de style entre la chancelière Angela Merkel et le président, les deux géants européens ont eu des motifs de frictions ces derniers mois, telle l'Union pour la Méditerranée. L'Allemagne, qui n'est pas riveraine de la Grande bleue, a largement contribué à édulcorer le projet français.
Berlin avait aussi peu goûté les critiques de Nicolas Sarkozy à l'égard de la Banque centrale européenne et de l'euro fort à son arrivée à l'Elysée.
Le président s'est ensuite gardé de remettre de l'huile sur le feu, n'insistant pas non plus sur l'autre sujet susceptible de froisser Berlin: la création d'un gouvernement économique pendant sa présidence.
Reste à savoir s'il saura tenir cette ligne adoucie en cas en hausse des taux de la BCE d'ici au 31 décembre, quand prend fin la présidence française.
Et quelle sera sa défense si les comptes publics hexagonaux dérapent comme le craint la Commission? L'exécutif européen a mis en garde Paris le mois dernier contre un déficit public qui pourrait atteindre 2,9% du PIB cette année puis 3% en 2009.
A l'approche du 1er juillet, Français et Allemands ont fait preuve de bonne volonté en parvenant notamment à s'entendre pour refuser la "séparation patrimoniale" de la production et de la distribution d'électricité, ce qui aurait obligé à démanteler EDF. Les deux pays ont également trouvé un accord sur les émissions de CO2 des voitures, malgré leurs gammes très différentes.
UNE PRÉSIDENCE MODESTE ?
En multipliant les voyages, notamment en Europe de l'Est, en présentant très en amont les priorités de sa présidence, le chef de Etat "a essayé, avant la présidence, d'apaiser tous les conflits", dit-on de source française. "Son but, c'est remettre la France au coeur de l'Europe"...
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