"L'acte d'accusation couvre des crimes tels que formation de groupe terroriste armé (...) et tentative de renverser le gouvernement par la force", a dit Engin aux journalistes lors d'une conférence de presse dans le jardin d'un tribunal.
Ce document de 2.500 pages désigne 86 accusés dont 48 sont en détention préventive. Parmi eux figurent le dirigeant d'un petit parti nationaliste, le rédacteur en chef d'un journal nationaliste et des officiers militaires en retraite.
On ignore quelles charges sont retenues contre les accusés pris individuellement.
L'acte d'accusation vise le groupe ultra-nationaliste Ergenekon, sur lequel les médias ont braqué leurs projecteurs il y a un an, à l'occasion de la découverte par la police d'une cache d'explosifs dans une habitation d'Istanbul.
La semaine dernière, deux généraux en retraite, des hommes d'affaires et des journalistes en vue sont venus s'ajouter à la liste des personnes mises en détention pour implication présumée dans le complot. Tous les suspects ont tenu des propos critiques au sujet du parti AKP au pouvoir, issu de la mouvance islamiste.
Les personnes arrêtées la semaine dernière n'ont pas été formellement inculpées et font l'objet d'un acte d'accusation distinct en cours de préparation.
Les milieux laïques turcs, dont font partie l'état-major de l'armée et l'appareil judiciaire, soupçonnent l'AKP (Parti de la justice et du développement) de vouloir transformer le pays en Etat islamique, ce que nie cette formation politique.
La Cour constitutionnelle est appelée à décider dans un délai de trois semaines si elle interdit ou non ce parti.
Source: France 24
Ce document de 2.500 pages désigne 86 accusés dont 48 sont en détention préventive. Parmi eux figurent le dirigeant d'un petit parti nationaliste, le rédacteur en chef d'un journal nationaliste et des officiers militaires en retraite.
On ignore quelles charges sont retenues contre les accusés pris individuellement.
L'acte d'accusation vise le groupe ultra-nationaliste Ergenekon, sur lequel les médias ont braqué leurs projecteurs il y a un an, à l'occasion de la découverte par la police d'une cache d'explosifs dans une habitation d'Istanbul.
La semaine dernière, deux généraux en retraite, des hommes d'affaires et des journalistes en vue sont venus s'ajouter à la liste des personnes mises en détention pour implication présumée dans le complot. Tous les suspects ont tenu des propos critiques au sujet du parti AKP au pouvoir, issu de la mouvance islamiste.
Les personnes arrêtées la semaine dernière n'ont pas été formellement inculpées et font l'objet d'un acte d'accusation distinct en cours de préparation.
Les milieux laïques turcs, dont font partie l'état-major de l'armée et l'appareil judiciaire, soupçonnent l'AKP (Parti de la justice et du développement) de vouloir transformer le pays en Etat islamique, ce que nie cette formation politique.
La Cour constitutionnelle est appelée à décider dans un délai de trois semaines si elle interdit ou non ce parti.
Source: France 24