Le ministre du Travail Xavier Bertrand a assuré jeudi matin que le gouvernement allait garder "la durée légale du temps de travail", tout en permettant "d'aller plus loin dans les entreprises si les 35 heures bloquent". Il estime qu'il y eu sur ce dossier le "temps de la démocratie sociale", et qu'est maintenant venu "le temps de la responsabilité politique".
Est-ce qu'on garde la durée légale? Oui! Mais on veut pouvoir permettre d'aller plus loin dans les entreprises si les 35 heures bloquent", a déclaré M. Bertrand lors d'une rencontre avec la presse organisée jeudi matin à Paris par l'Association des journalistes de l'information sociale (AJIS).
"Notre logique est de dire: 'Les 35 heures conviennent dans certaines entreprises? Vous pouvez y rester. Les 35 heures vous bloquent dans d'autres? Vous pourrez aller plus loin avec des règles négociées", a souligné le ministre.
Pour autant, a-t-il précisé, "je n'ai pas l'intention de changer la rémunération des heures supplémentaires. Si on met en place le dispositif TEPA, ce n'est pas pour le casser quelques mois plus tard. Or, sans durée légale, pas d'heures supplémentaires".
Alors que les syndicats reprochent au gouvernement de ne pas tenir compte de la position commune signée entre deux d'entre eux et le MEDEF, prévoyant uniquement la possibilité de discuter du contingent d'heures supplémentaires "à titre expérimental", M. Bertrand répond qu'il n'y a "aucune surprise" dans la position du gouvernement.
"On est dans la cohérence de ce qu'on a dit il y a plus d'un an. Il y a eu une saisine du Premier ministre en décembre à laquelle les partenaires sociaux n'ont pas souhaité répondre concernant cette question du temps de travail car il n'y a pas de consensus entre eux. Pour notre part, nous avions indiqué clairement que sur le temps de travail, nous irions plus loin", a-t-il dit.
Pour Xavier Bertrand, "il y a le temps de la démocratie sociale mais aussi le temps de la responsabilité politique".
Source: news.yahoo.com
Est-ce qu'on garde la durée légale? Oui! Mais on veut pouvoir permettre d'aller plus loin dans les entreprises si les 35 heures bloquent", a déclaré M. Bertrand lors d'une rencontre avec la presse organisée jeudi matin à Paris par l'Association des journalistes de l'information sociale (AJIS).
"Notre logique est de dire: 'Les 35 heures conviennent dans certaines entreprises? Vous pouvez y rester. Les 35 heures vous bloquent dans d'autres? Vous pourrez aller plus loin avec des règles négociées", a souligné le ministre.
Pour autant, a-t-il précisé, "je n'ai pas l'intention de changer la rémunération des heures supplémentaires. Si on met en place le dispositif TEPA, ce n'est pas pour le casser quelques mois plus tard. Or, sans durée légale, pas d'heures supplémentaires".
Alors que les syndicats reprochent au gouvernement de ne pas tenir compte de la position commune signée entre deux d'entre eux et le MEDEF, prévoyant uniquement la possibilité de discuter du contingent d'heures supplémentaires "à titre expérimental", M. Bertrand répond qu'il n'y a "aucune surprise" dans la position du gouvernement.
"On est dans la cohérence de ce qu'on a dit il y a plus d'un an. Il y a eu une saisine du Premier ministre en décembre à laquelle les partenaires sociaux n'ont pas souhaité répondre concernant cette question du temps de travail car il n'y a pas de consensus entre eux. Pour notre part, nous avions indiqué clairement que sur le temps de travail, nous irions plus loin", a-t-il dit.
Pour Xavier Bertrand, "il y a le temps de la démocratie sociale mais aussi le temps de la responsabilité politique".
Source: news.yahoo.com
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