Selon des habitants de la capitale somalienne, six personnes ont été tuées par la riposte des gouvernementaux appuyés par les troupes de l'Union africaine, portant à au moins 60 morts le bilan des affrontements à l'arme lourde depuis mercredi.
"Les combattants d'Al Chabaab sont arrivés ce matin au carrefour d'Aden Ade, près du palais, et ont ouvert le feu sur le bâtiment, déclenchant des tirs d'armes plus lourdes encore", raconte un habitant de la capitale.
Selon l'ONG locale Elman, les échanges de tirs se sont ensuite déplacés vers le grand marché de Bakara, d'où les rebelles avaient lancé leur assaut, faisant au total six morts et 23 blessés parmi la population civile.
Mercredi et jeudi, les combats entre les deux camps avaient fait 54 morts et 140 blessés, entraînant un exode de centaines de civils qui se poursuivait vendredi.
Le maire de la capitale somalienne, Abdirissak Mohamed Nour, a prévenu jeudi que les forces gouvernementales allaient passer à l'offensive. Il avait lui-même encouragé les civils à fuir la zone des combats.
100.000 CIVILS PIÉGÉS PAR LES COMBATS
Le ministre de la Défense, le cheikh Youssouf Mohamed Siad, a affirmé à Reuters que ses forces avaient pris la plupart des bastions islamistes dans le nord de la capitale, mais ses forces ne tiennent qu'une poignée d'artères de Mogadiscio.
Le mouvement Chabaab, milice qui passe pour être liée à Al Qaïda, contrôle en outre la majeure partie du sud et du centre du pays.
L'administration du cheikh Ahmed Charif, ancien islamiste devenu chef de l'Etat, s'en remet aux organisations humanitaires pour distribuer l'aide et les denrées nécessaires à des millions d'habitants de Mogadiscio.
Le gouvernement a réclamé jeudi soir une enquête sur toutes les ONG travaillant dans le pays à la suite d'un rapport du groupe d'observation de l'Onu sur la Somalie faisant état du détournement de leur aide vers les insurgés.
"Toutes les ONG doivent faire l'objet d'une enquête. Nous voulons que les agences s'enregistrent auprès du gouvernement afin de savoir ce qu'elles font et où elles opèrent", a déclaré aux journalistes le ministre de l'Intérieure Abdirashid Mohamed.
Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, 100.000 civils ont été déplacés depuis le début de l'année. Des milliers d'autres sont piégés par les combats dans la capitale.
Source: reuters via Yahoo
"Les combattants d'Al Chabaab sont arrivés ce matin au carrefour d'Aden Ade, près du palais, et ont ouvert le feu sur le bâtiment, déclenchant des tirs d'armes plus lourdes encore", raconte un habitant de la capitale.
Selon l'ONG locale Elman, les échanges de tirs se sont ensuite déplacés vers le grand marché de Bakara, d'où les rebelles avaient lancé leur assaut, faisant au total six morts et 23 blessés parmi la population civile.
Mercredi et jeudi, les combats entre les deux camps avaient fait 54 morts et 140 blessés, entraînant un exode de centaines de civils qui se poursuivait vendredi.
Le maire de la capitale somalienne, Abdirissak Mohamed Nour, a prévenu jeudi que les forces gouvernementales allaient passer à l'offensive. Il avait lui-même encouragé les civils à fuir la zone des combats.
100.000 CIVILS PIÉGÉS PAR LES COMBATS
Le ministre de la Défense, le cheikh Youssouf Mohamed Siad, a affirmé à Reuters que ses forces avaient pris la plupart des bastions islamistes dans le nord de la capitale, mais ses forces ne tiennent qu'une poignée d'artères de Mogadiscio.
Le mouvement Chabaab, milice qui passe pour être liée à Al Qaïda, contrôle en outre la majeure partie du sud et du centre du pays.
L'administration du cheikh Ahmed Charif, ancien islamiste devenu chef de l'Etat, s'en remet aux organisations humanitaires pour distribuer l'aide et les denrées nécessaires à des millions d'habitants de Mogadiscio.
Le gouvernement a réclamé jeudi soir une enquête sur toutes les ONG travaillant dans le pays à la suite d'un rapport du groupe d'observation de l'Onu sur la Somalie faisant état du détournement de leur aide vers les insurgés.
"Toutes les ONG doivent faire l'objet d'une enquête. Nous voulons que les agences s'enregistrent auprès du gouvernement afin de savoir ce qu'elles font et où elles opèrent", a déclaré aux journalistes le ministre de l'Intérieure Abdirashid Mohamed.
Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, 100.000 civils ont été déplacés depuis le début de l'année. Des milliers d'autres sont piégés par les combats dans la capitale.
Source: reuters via Yahoo