Mobilisation contre la fin de la trêve des expulsions
Des dizaines d'associations, syndicats et partis de gauche ont appelé le gouvernement à apporter des solutions concrètes de logement à la veille de la fin de la trêve des expulsions hivernales en France.
Des rassemblements ont eu lieu ce week-end un peu partout en France contre les expulsions mais les organisateurs ont peu mobilisé. Le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, a appelé lundi l'Etat à "cesser immédiatement toute expulsion pour impayé de loyer sans relogement des locataires de bonne foi". Dans un communiqué, il précise que "1.260 ménages parisiens ont été expulsés de leur logement avec le concours de la force publique en 2010, alors que le niveau des loyers met en difficulté un nombre croissant de ménages aux revenus modestes ou moyens". Bertrand Delanoë demande donc au gouvernement de "mettre en oeuvre rapidement un dispositif d'encadrement des loyers parisiens à la première location et à la relocation". Les députés communistes et du Parti de gauche annoncent le dépôt, mardi, jour de la fin de la trêve hivernale, d'une proposition de loi pour lutter contre la crise du logement. Le texte prévoit notamment l'interdiction des expulsions pour les personnes en difficulté, un encadrement par l'Etat des loyers, un plan de rattrapage de construction de logement sociaux, et un renforcement de la loi dite SRU avec une augmentation du seuil obligatoire de logements sociaux à 30% dans les "zones tendues" et 25% sur le reste du territoire. Selon les associations, 106.488 décisions de justice ordonnant une expulsion ont été prononcées en 2009 (+1,3% par rapport à 2008) pour l'ensemble de la France. "Dix millions de personnes sont touchées par la crise du logement. Face à cette situation alarmante, l'absence de politiques de prévention est inacceptable", déclare le Collectif des associations unies.
Sondage Ipsos: Strauss-Kahn et Le Pen au plus haut
La popularité de Dominique Strauss-Kahn est en forte hausse et l'action de Marine Le Pen est désormais approuvée par près d'un Français sur trois dans le dernier baromètre réalisé par Ipsos pour Le Point.
Nicolas Sarkozyinscrit quant à lui un nouveau record d'impopularité avec 68% d'opinions défavorables à son action, un chiffre en hausse de cinq point en un mois. Dominique Strauss-Kahn enregistre une progression de 12 points dans ce baromètre avec 63% d'opinions favorables, ce qui le classe en tête du classement des personnalités politiques préférées des Français, devant l'ex-secrétaire d'Etat Rama Yade (54%) et l'ancien ministre Jack Lang (53%). Le directeur général du FMI devance nettement les autres prétendants à la candidature socialiste à la présidence, qu'il s'agisse de François Hollande (48%, +5 points), de Martine Aubry (44%, -1 point) ou de Ségolène Royal (31%, inchangé). Avec 32% d'opinions favorables, Marine Le Pen, elle, progresse de trois points, comme en février, son plus haut niveau depuis son entrée dans ce baromètre il y a quatre ans. Au sein du gouvernement, seuls le Premier ministre, François Fillon, à 48% d'opinions favorables, et son ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, à 51%, échappent à la tendance à la baisse. L'écart de popularité entre Nicolas Sarkozy et François Fillon atteint 17 points, son plus haut niveau. L'enquête a été réalisée les 11 et 12 mars auprès de 966 personnes constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Début du chantier de déconstruction après la tempête Xynthia
Les démolitions des maisons de la Faute-sur-Mer ne débuteront que vers le 28 ou le 30 mars. Après une pause à la période estivale, une deuxième tranche de travaux courra jusqu'à fin 2011. Un an après la tempête Xynthia, le chantier de démolition des maisons de la Faute-sur-Mer (Vendée), situées en zone submersible et rachetées par l'Etat, doit débuter ce lundi. Les camions des entreprises de démolition arriveront ce lundi mais la première semaine sera consacrée à l'installation du matériel de chantier et à la sécurisation du périmètre qui sera fermé au public mais non occulté. Une cellule psychologique sera présente sur les lieux les premiers jours pour aider les anciens propriétaires ou proches des victimes décédées dans ces maisons qui en auraient besoin.
Un rapport sur le harcèlement scolaire commandé pour fin mars
Luc Chatel réagit à une pétition lancée par plusieurs personnalités, dont Marcel Rufo...
Le spécialiste de la violence à l'école Eric Debarbieux a été chargé ce lundi d'un rapport sur le harcèlement scolaire, qu'il devra remettre au ministre de l'Education Luc Chatel fin mars et qui sera ensuite débattu par la communauté éducative, selon un communiqué du ministère. «Les préconisations» de ce rapport «seront débattues avec l'ensemble de la communauté éducative en mai 2011, afin que la France comble le plus rapidement possible son retard en la matière», ajoute le ministère. Eric Debarbieux, qui a été président de l'Observatoire international de la violence scolaire, avait conduit en 2010 les «Etats généraux de la sécurité à l'école». La mission dont il est chargé intervient à l'issue d'une rencontre du ministre avec les signataires d'une lettre ouverte signée par plusieurs personnalités - dont le pédopsychiatre Marcel Rufo - qui s'alarmaient, fin janvier, des phénomènes de «souffre-douleur», de «bouc émissaire» et de brimades entre élèves. Lors de la réunion, «le ministre a reconnu que la France n'avait pas jusqu'alors élaboré de politique nationale ciblée pour lutter contre le harcèlement scolaire, et ce alors que beaucoup de pays ont, depuis des années, engagé des actions pour prévenir et combattre ce phénomène pluriel», selon le ministère. Par ailleurs, l'enquête de «victimation» auprès des victimes de violence scolaire que va lancer le ministère dans le second degré concernera «18.000 élèves et l'ensemble des personnels de 300 collèges publics de France métropolitaine», selon le communiqué.
Toujours pas de nouvelles de 17 Français au Japon
Paris est sans nouvelles de 17 de ses ressortissants qui étaient dans la région nord-est du Japon au moment du dévastateur séisme de vendredi dernier, annonce lundi le ministère français des Affaires étrangères.
La communauté française au Japon compte environ 9.000 personnes, dont 664 dans la zone touchée par le séisme et le tsunami qui a suivi, a précisé un porte-parole du ministère lors d'un point de presse électronique. Aucune n'a été signalée parmi les victimes. Une équipe de la sécurité civile française étaient attendue lundi à Tokyo pour se rendre à Sendai afin de prêter main forte aux autorités japonaises, annonce l'ambassade de France au Japon. Elle apportera notamment des pastilles d'iode pour lutter contre les effets de la radioactivité. La France recommande à ses ressortissants qui n'ont pas de raison essentielle de rester à Tokyo de s'éloigner pour quelques jours de la région du Kanto, qui englobe la capitale japonaise, rappelle l'ambassade dans un communiqué publié sur son site internet.
Sources: Yahoo News
Des dizaines d'associations, syndicats et partis de gauche ont appelé le gouvernement à apporter des solutions concrètes de logement à la veille de la fin de la trêve des expulsions hivernales en France.
Des rassemblements ont eu lieu ce week-end un peu partout en France contre les expulsions mais les organisateurs ont peu mobilisé. Le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, a appelé lundi l'Etat à "cesser immédiatement toute expulsion pour impayé de loyer sans relogement des locataires de bonne foi". Dans un communiqué, il précise que "1.260 ménages parisiens ont été expulsés de leur logement avec le concours de la force publique en 2010, alors que le niveau des loyers met en difficulté un nombre croissant de ménages aux revenus modestes ou moyens". Bertrand Delanoë demande donc au gouvernement de "mettre en oeuvre rapidement un dispositif d'encadrement des loyers parisiens à la première location et à la relocation". Les députés communistes et du Parti de gauche annoncent le dépôt, mardi, jour de la fin de la trêve hivernale, d'une proposition de loi pour lutter contre la crise du logement. Le texte prévoit notamment l'interdiction des expulsions pour les personnes en difficulté, un encadrement par l'Etat des loyers, un plan de rattrapage de construction de logement sociaux, et un renforcement de la loi dite SRU avec une augmentation du seuil obligatoire de logements sociaux à 30% dans les "zones tendues" et 25% sur le reste du territoire. Selon les associations, 106.488 décisions de justice ordonnant une expulsion ont été prononcées en 2009 (+1,3% par rapport à 2008) pour l'ensemble de la France. "Dix millions de personnes sont touchées par la crise du logement. Face à cette situation alarmante, l'absence de politiques de prévention est inacceptable", déclare le Collectif des associations unies.
Sondage Ipsos: Strauss-Kahn et Le Pen au plus haut
La popularité de Dominique Strauss-Kahn est en forte hausse et l'action de Marine Le Pen est désormais approuvée par près d'un Français sur trois dans le dernier baromètre réalisé par Ipsos pour Le Point.
Nicolas Sarkozyinscrit quant à lui un nouveau record d'impopularité avec 68% d'opinions défavorables à son action, un chiffre en hausse de cinq point en un mois. Dominique Strauss-Kahn enregistre une progression de 12 points dans ce baromètre avec 63% d'opinions favorables, ce qui le classe en tête du classement des personnalités politiques préférées des Français, devant l'ex-secrétaire d'Etat Rama Yade (54%) et l'ancien ministre Jack Lang (53%). Le directeur général du FMI devance nettement les autres prétendants à la candidature socialiste à la présidence, qu'il s'agisse de François Hollande (48%, +5 points), de Martine Aubry (44%, -1 point) ou de Ségolène Royal (31%, inchangé). Avec 32% d'opinions favorables, Marine Le Pen, elle, progresse de trois points, comme en février, son plus haut niveau depuis son entrée dans ce baromètre il y a quatre ans. Au sein du gouvernement, seuls le Premier ministre, François Fillon, à 48% d'opinions favorables, et son ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, à 51%, échappent à la tendance à la baisse. L'écart de popularité entre Nicolas Sarkozy et François Fillon atteint 17 points, son plus haut niveau. L'enquête a été réalisée les 11 et 12 mars auprès de 966 personnes constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Début du chantier de déconstruction après la tempête Xynthia
Les démolitions des maisons de la Faute-sur-Mer ne débuteront que vers le 28 ou le 30 mars. Après une pause à la période estivale, une deuxième tranche de travaux courra jusqu'à fin 2011. Un an après la tempête Xynthia, le chantier de démolition des maisons de la Faute-sur-Mer (Vendée), situées en zone submersible et rachetées par l'Etat, doit débuter ce lundi. Les camions des entreprises de démolition arriveront ce lundi mais la première semaine sera consacrée à l'installation du matériel de chantier et à la sécurisation du périmètre qui sera fermé au public mais non occulté. Une cellule psychologique sera présente sur les lieux les premiers jours pour aider les anciens propriétaires ou proches des victimes décédées dans ces maisons qui en auraient besoin.
Un rapport sur le harcèlement scolaire commandé pour fin mars
Luc Chatel réagit à une pétition lancée par plusieurs personnalités, dont Marcel Rufo...
Le spécialiste de la violence à l'école Eric Debarbieux a été chargé ce lundi d'un rapport sur le harcèlement scolaire, qu'il devra remettre au ministre de l'Education Luc Chatel fin mars et qui sera ensuite débattu par la communauté éducative, selon un communiqué du ministère. «Les préconisations» de ce rapport «seront débattues avec l'ensemble de la communauté éducative en mai 2011, afin que la France comble le plus rapidement possible son retard en la matière», ajoute le ministère. Eric Debarbieux, qui a été président de l'Observatoire international de la violence scolaire, avait conduit en 2010 les «Etats généraux de la sécurité à l'école». La mission dont il est chargé intervient à l'issue d'une rencontre du ministre avec les signataires d'une lettre ouverte signée par plusieurs personnalités - dont le pédopsychiatre Marcel Rufo - qui s'alarmaient, fin janvier, des phénomènes de «souffre-douleur», de «bouc émissaire» et de brimades entre élèves. Lors de la réunion, «le ministre a reconnu que la France n'avait pas jusqu'alors élaboré de politique nationale ciblée pour lutter contre le harcèlement scolaire, et ce alors que beaucoup de pays ont, depuis des années, engagé des actions pour prévenir et combattre ce phénomène pluriel», selon le ministère. Par ailleurs, l'enquête de «victimation» auprès des victimes de violence scolaire que va lancer le ministère dans le second degré concernera «18.000 élèves et l'ensemble des personnels de 300 collèges publics de France métropolitaine», selon le communiqué.
Toujours pas de nouvelles de 17 Français au Japon
Paris est sans nouvelles de 17 de ses ressortissants qui étaient dans la région nord-est du Japon au moment du dévastateur séisme de vendredi dernier, annonce lundi le ministère français des Affaires étrangères.
La communauté française au Japon compte environ 9.000 personnes, dont 664 dans la zone touchée par le séisme et le tsunami qui a suivi, a précisé un porte-parole du ministère lors d'un point de presse électronique. Aucune n'a été signalée parmi les victimes. Une équipe de la sécurité civile française étaient attendue lundi à Tokyo pour se rendre à Sendai afin de prêter main forte aux autorités japonaises, annonce l'ambassade de France au Japon. Elle apportera notamment des pastilles d'iode pour lutter contre les effets de la radioactivité. La France recommande à ses ressortissants qui n'ont pas de raison essentielle de rester à Tokyo de s'éloigner pour quelques jours de la région du Kanto, qui englobe la capitale japonaise, rappelle l'ambassade dans un communiqué publié sur son site internet.
Sources: Yahoo News
À lire également :
-
Nouveau tremblement de terre sur la Côte d’Azur : état des lieux
-
Comment recevoir les aides de fin d'année ? Prime de Noël, 13e mois, chèque énergie...
-
Cyclone : mobilisation pour secourir Mayotte ravagée
-
Nicolas Pernot choisi pour diriger le cabinet de François Bayrou à Matignon
-
Réunion des partis à l’Élysée : Emmanuel Macron exclut LFI et le RN