En juillet, les ventes ne sont pas bonnes - les nouveaux riches regardent à deux fois avant d'acheter, dit-il - et son salaire tombe à 3 600 yuans. Le 15 octobre 2008, las d'engloutir sa paye dans son loyer, il démissionne : 'J'étais confiant, je parle bien anglais, j'ai fait une bonne université et j'avais une expérience assez incroyable pour les Chinois. Depuis plus de deux mois, j'ai envoyé des CV sur Internet, rencontré des agences de chasseurs de tête et fait jouer toutes mes relations : rien à faire, je suis dans le pétrin. Soit on ne répond pas, soit on veut m'envoyer dans des petites villes, soit on me propose un tout petit salaire', se plaint-il.
M. Zhou fait partie de cette nouvelle génération de jeunes urbains, pour qui voyager, succomber aux dernières modes vestimentaires et acquérir un appartement étaient devenus des objectifs réalisables à plus ou moins court terme. Pour eux, c'est la douche froide.
En quelques semaines, la perspective d'une crise économique brutale fait souffler un vent de panique sur l'emploi en Chine et inquiète aussi bien travailleurs migrants, étudiants, jeunes cadres employés de multinationales, gérants de petits commerces ou retraités.
Selon Zhang Chewei, chercheur de l'Académie des sciences sociales de Pékin cité par le China Economic Weekly, le nombre de licenciements 'dépasse les estimations initiales' : le taux de chômage urbain réel serait de 9,4 %, plus du double du taux officiel.
'La situation de l'emploi est extrêmement sombre', prévenait, il y a quelques jours, le premier ministre Wen Jiabao lors d'une réunion du gouvernement consacrée aux étudiants. Leur trouver un emploi doit être 'une priorité', a déclaré le premier ministre. 6,1 millions d'étudiants seront diplômés en juillet, mais 1 million de diplômés de 2008 seraient encore au chômage.
Source: Yahoo News
M. Zhou fait partie de cette nouvelle génération de jeunes urbains, pour qui voyager, succomber aux dernières modes vestimentaires et acquérir un appartement étaient devenus des objectifs réalisables à plus ou moins court terme. Pour eux, c'est la douche froide.
En quelques semaines, la perspective d'une crise économique brutale fait souffler un vent de panique sur l'emploi en Chine et inquiète aussi bien travailleurs migrants, étudiants, jeunes cadres employés de multinationales, gérants de petits commerces ou retraités.
Selon Zhang Chewei, chercheur de l'Académie des sciences sociales de Pékin cité par le China Economic Weekly, le nombre de licenciements 'dépasse les estimations initiales' : le taux de chômage urbain réel serait de 9,4 %, plus du double du taux officiel.
'La situation de l'emploi est extrêmement sombre', prévenait, il y a quelques jours, le premier ministre Wen Jiabao lors d'une réunion du gouvernement consacrée aux étudiants. Leur trouver un emploi doit être 'une priorité', a déclaré le premier ministre. 6,1 millions d'étudiants seront diplômés en juillet, mais 1 million de diplômés de 2008 seraient encore au chômage.
Source: Yahoo News
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