Dans les années 60, le chanteur-compositeur chilien Victor Jara est une icône de la chanson engagée en Amérique latine. Sa guitare, son regard franc et souriant encadré de cheveux bouclés, sont l'un des symboles de l'Unité populaire menée par le président socialiste Salvador Allende, qui tente, à partir de 1970, d'instaurer le socialisme par les urnes au Chili.
Une expérience brutalement interrompue par le coup d'Etat militaire du 11 septembre 1973 débouchant sur la dictature d'Augusto Pinochet, qui durera dix-sept ans et fera 3 000 morts et disparus, et plus de 28 000 torturés.
Stade. Dans les jours suivant le putsch, Jara est raflé à l'université technique de l'Etat de Santiago. Il est conduit au Stade Chili - qui porte aujourd'hui le nom du chanteur -, transformé en centre de détention et d'interrogatoire. On le torture, lui brisant les mains à coups de crosse. Il meurt le 16 septembre, à 40 ans.
Jusqu'ici, seul l'ancien lieutenant-colonel Mario Manriquez avait été mis en examen pour sa responsabilité «morale», puisqu'il était le chef du camp de prisonniers du Stade Chili au moment des faits. Devant le manque d'éléments nouveaux, le juge Juan Fuentes avait même failli clore le dossier l'an passé.
La semaine dernière, l'affaire a connu son plus important rebondissement. José Paredes, aujourd'hui âgé de 54 ans, «alcoolique» et «sans travail fixe», d'après la presse chilienne, avoue être l'un des auteurs matériels du crime. Cet ancien appelé du service militaire, âgé de 18 ans au moment des faits, est un de ceux qui ont tiré 44 balles dans le corps de l'artiste. Il donne des noms et lève le voile sur des détails... lire la suite de l'article sur Libération.fr
Source: Libération via Yahoo News
Une expérience brutalement interrompue par le coup d'Etat militaire du 11 septembre 1973 débouchant sur la dictature d'Augusto Pinochet, qui durera dix-sept ans et fera 3 000 morts et disparus, et plus de 28 000 torturés.
Stade. Dans les jours suivant le putsch, Jara est raflé à l'université technique de l'Etat de Santiago. Il est conduit au Stade Chili - qui porte aujourd'hui le nom du chanteur -, transformé en centre de détention et d'interrogatoire. On le torture, lui brisant les mains à coups de crosse. Il meurt le 16 septembre, à 40 ans.
Jusqu'ici, seul l'ancien lieutenant-colonel Mario Manriquez avait été mis en examen pour sa responsabilité «morale», puisqu'il était le chef du camp de prisonniers du Stade Chili au moment des faits. Devant le manque d'éléments nouveaux, le juge Juan Fuentes avait même failli clore le dossier l'an passé.
La semaine dernière, l'affaire a connu son plus important rebondissement. José Paredes, aujourd'hui âgé de 54 ans, «alcoolique» et «sans travail fixe», d'après la presse chilienne, avoue être l'un des auteurs matériels du crime. Cet ancien appelé du service militaire, âgé de 18 ans au moment des faits, est un de ceux qui ont tiré 44 balles dans le corps de l'artiste. Il donne des noms et lève le voile sur des détails... lire la suite de l'article sur Libération.fr
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