"Depuis hier (lundi), la plupart des commerces, bars et restaurants sont fermés. Dans les endroits les plus fréquentés, on ne peut même plus trouver un vendeur de légumes, témoigne Chen, un commerçant de Yining (à 500 km à l'ouest d'Urumqi, la capitale du Xinjiang, ). A l'extérieur, on peut voir beaucoup de policiers armés, bien plus qu'avant. La télévision et l'internet ont été coupés. Il n'y a plus rien à faire ici, donc je vais rentrer chez moi, dans la banlieue. Mais je ne sais pas si on me laissera sortir".
Selon un autre habitant de cette localité, les autorités chinoises empêchent toute entrée dans la ville par crainte de débordements. "Hier, les gens étaient autorisés à sortir, mais ceux venant de l'extérieur n'avaient pas le droit d'entrer", affirme le réceptionniste d'un hôtel sous le couvert de l'anonymat.
Ces mesures surviennent alors que de nouveaux troubles ont éclaté mardi à Urumqi, deux jours après les émeutes ethniques meurtrières qui ont fait 156 morts et plus d'un millier de blessés dans la capitale régionale. Un couvre-feu a été décrété par les autorités locales à Urumqi.
Avec plus de 8 millions de membres, les Ouïghours forment la plus importante communauté ethnique au Xinjiang, où les minorités se plaignent de la tutelle de Pékin et de sa politique de sinisation. Pékin a accusé le Congrès mondial ouïghour de la dissidente en exil Rebiya Kadeer d'avoir fomenté les violences, mais les exilés ouïghours ont affirmé que les événements avaient dégénéré après que les forces de l'ordre chinoises eurent tiré sur des manifestants pacifiques.
A Kachgar (1 050 kilomètres au sud-ouest d'Urumqi), la sécurité a été également accrue, en par... Lire la suite sur LEXPRESS.fr
Source: L' Express via Yahoo News
Selon un autre habitant de cette localité, les autorités chinoises empêchent toute entrée dans la ville par crainte de débordements. "Hier, les gens étaient autorisés à sortir, mais ceux venant de l'extérieur n'avaient pas le droit d'entrer", affirme le réceptionniste d'un hôtel sous le couvert de l'anonymat.
Ces mesures surviennent alors que de nouveaux troubles ont éclaté mardi à Urumqi, deux jours après les émeutes ethniques meurtrières qui ont fait 156 morts et plus d'un millier de blessés dans la capitale régionale. Un couvre-feu a été décrété par les autorités locales à Urumqi.
Avec plus de 8 millions de membres, les Ouïghours forment la plus importante communauté ethnique au Xinjiang, où les minorités se plaignent de la tutelle de Pékin et de sa politique de sinisation. Pékin a accusé le Congrès mondial ouïghour de la dissidente en exil Rebiya Kadeer d'avoir fomenté les violences, mais les exilés ouïghours ont affirmé que les événements avaient dégénéré après que les forces de l'ordre chinoises eurent tiré sur des manifestants pacifiques.
A Kachgar (1 050 kilomètres au sud-ouest d'Urumqi), la sécurité a été également accrue, en par... Lire la suite sur LEXPRESS.fr
Source: L' Express via Yahoo News
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