Plus d'un million de personnes, des enfants pour la plupart, meurent de la malaria chaque année dans le monde, selon le réseau public américain des Centres de prévention et de contrôle des maladies (CDC).
"Le paludisme est une maladie humaine depuis la nuit des temps. Il est maintenant clair qu'un nouveau virus qui réussit à passer de l'animal à l'homme peut vivre, pas seulement plusieurs dizaines d'années, mais un millier d'années ou plus", estime le Dr Nathan Wolfe, de l'Université de Stanford et de la Global Viral Forecasting Initiative, auteur également de l'article sur ces recherches publié mardi dans la revue "Proceedings of the National Academy of Sciences".
"Cela rend cruciale la tâche d'empêcher les prochains passages de maladies des animaux à l'humain, non seulement pour sauver des vies aujourd'hui mais pour la santé de nombreuses générations à venir".
Le paludisme est causé par un parasite, Plasmodium falciparum, qui se transmet d'une personne à une autre par les moustiques. On savait déjà que les chimpanzés pouvaient être porteurs d'un parasite apparenté, Plasmodium reichenowi. L'équipe de recherche du Dr Wolfe et Francisco Ayala, de l'Université de Californie à Irvine, a constaté en étudiant des chimpanzés du Cameroun et de Côte d'Ivoire qu'il était plus commun qu'on ne le pensait.
On pourrait penser que les deux parasites possèdent une origine commune, précise le Dr Wolfe, mais la comparaison entre eux montre que la version humaine s'est plus probablement développée à partir de celle du primate.
"Désormais nous savons que le paludisme, qui date d'au moins plusieurs milliers d'années, ne prend pas son origine dans l'homme mais a plutôt été introduit dans notre espèce, probablement par la piqûre d'un moustique qui avait auparavant attaqué un chimpanzé", explique le scientifique.
Les recherches ont été financées par les Instituts nationaux (américains) de la santé (NIH), l'Université de Tufts et la National Geographic Society.
L'objectif est désormais d'apprendre davantage sur les parasites du chimpanzé pour comprendre comment il passent à l'homme. Les chercheurs estiment que la transmission du parasite de la malaria à l'humain pourrait s'être produite à une date très éloignée, il y a jusqu'à deux ou trois millions d'années, ou plus récemment, il y a 10.000 ans.
Une meilleure compréhension de ces parasites du chimpanzé pourrait permettre d'améliorer les traitements du paludisme ou même de produire un vaccin, estime le Dr Wolfe, qui rappelle que les premiers vaccins contre la variole ont été développés à partir du virus de la variole de la vache.
Source: Associated Presse via Yahoo News
"Le paludisme est une maladie humaine depuis la nuit des temps. Il est maintenant clair qu'un nouveau virus qui réussit à passer de l'animal à l'homme peut vivre, pas seulement plusieurs dizaines d'années, mais un millier d'années ou plus", estime le Dr Nathan Wolfe, de l'Université de Stanford et de la Global Viral Forecasting Initiative, auteur également de l'article sur ces recherches publié mardi dans la revue "Proceedings of the National Academy of Sciences".
"Cela rend cruciale la tâche d'empêcher les prochains passages de maladies des animaux à l'humain, non seulement pour sauver des vies aujourd'hui mais pour la santé de nombreuses générations à venir".
Le paludisme est causé par un parasite, Plasmodium falciparum, qui se transmet d'une personne à une autre par les moustiques. On savait déjà que les chimpanzés pouvaient être porteurs d'un parasite apparenté, Plasmodium reichenowi. L'équipe de recherche du Dr Wolfe et Francisco Ayala, de l'Université de Californie à Irvine, a constaté en étudiant des chimpanzés du Cameroun et de Côte d'Ivoire qu'il était plus commun qu'on ne le pensait.
On pourrait penser que les deux parasites possèdent une origine commune, précise le Dr Wolfe, mais la comparaison entre eux montre que la version humaine s'est plus probablement développée à partir de celle du primate.
"Désormais nous savons que le paludisme, qui date d'au moins plusieurs milliers d'années, ne prend pas son origine dans l'homme mais a plutôt été introduit dans notre espèce, probablement par la piqûre d'un moustique qui avait auparavant attaqué un chimpanzé", explique le scientifique.
Les recherches ont été financées par les Instituts nationaux (américains) de la santé (NIH), l'Université de Tufts et la National Geographic Society.
L'objectif est désormais d'apprendre davantage sur les parasites du chimpanzé pour comprendre comment il passent à l'homme. Les chercheurs estiment que la transmission du parasite de la malaria à l'humain pourrait s'être produite à une date très éloignée, il y a jusqu'à deux ou trois millions d'années, ou plus récemment, il y a 10.000 ans.
Une meilleure compréhension de ces parasites du chimpanzé pourrait permettre d'améliorer les traitements du paludisme ou même de produire un vaccin, estime le Dr Wolfe, qui rappelle que les premiers vaccins contre la variole ont été développés à partir du virus de la variole de la vache.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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