Pascal Terry, 49 ans, a été retrouvé sans vie à 2h10 du matin (5h10 GMT) mercredi à une quinzaine de mètres de sa moto et à 300 m de la piste empruntée lors de la 2e étape, entre Santa Rosa et Puerto Madryn (sud-est).
Le pilote Yamaha, installé à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), se trouvait "dans un endroit très difficile d'accès au milieu d'une végétation très dense type maquis. Il avait retiré son casque et s'était abrité à l'ombre, disposant de nourriture et d'eau, retrouvées près de lui", a indiqué mercredi la direction de course dans un communiqué, transmis avant le transfert vers l'arrivée de la 5e étape, à San Rafael (ouest).
Selon le récit des événements transmis par ASO (Amaury Sport Organisation), organisateur de l'épreuve, le grand Normand, dossard 192, n'avait plus donné signe de vie depuis dimanche.
A 17h13 (heure rallye/21h13 heure Paris) ce jour-là, sa balise de détresse avait été déclenchée, cinq heures après qu'il avait signalé une panne d'essence, résolue ensuite grâce à l'aide d'un autre concurrent.
Constatant, grâce aux données GPS transmises par la balise, que le motard n'avait pas bougé depuis la panne d'essence, les organisateurs ont tenté en vain de le contacter à deux reprises par son système de liaison satellitaire.
Lundi, ils ont déclenché les recherches, rendues difficiles par le terrain et la végétation, et son corps a finalement été retrouvé lors d'une battue lancée par les autorités locales.
Une enquête a été diligentée par les autorités argentines pour tenter d'élucider les circonstances de ce premier décès de la 30e édition du rallye.
Avant même l'enquête, Etienne Lavigne, le directeur du Dakar, a évoqué un dysfonctionnement interne à ASO.
"L'information de l'émission de sa balise est arrivée à Paris le 4 janvier au soir (heure rallye) et nous (sur place) sommes prévenus le 5. Il y a eu un problème dans la chaîne de communication. Il y a des choses qu'on ne s'explique pas", a affirmé Lavigne.
"C'est avec tristesse que l'organisation a été informée (de ce décès). Je connaissais Pascal et son +team+ (NDLR: MD Rallye Sport). Je le fréquentais tout au long de l'année car il est Normand comme moi", a-t-il ajouté.
Ce dysfonctionnement d'ASO entre l'équipe à Paris et celle sur le terrain en Argentine, qui a retardé de près de 12 heures le début des recherches sur le terrain, sera sans doute étudié par les enquêteurs locaux.
Autre problème révélé par le communiqué, les organisateurs se sont basés sur une "information erronée" annonçant "la présence de Terry au bivouac de Neuquen", ville d'arrivée de la 4e étape pour "interrompre les recherches" lundi à minuit et ce pendant plusieurs heures.
L'autopsie permettra aussi de déterminer les causes du décès et de savoir si ces heures de recherche perdues auraient pu éviter cette issue fatale.
Parmi les autres questions, ASO pourrait devoir expliquer pourquoi les organisateurs n'ont jamais communiqué sur cette disparition, jusqu'à l'annonce de sa mort. Officiellement, ce père d'un enfant était considéré comme "non-partant" à la 3e étape sans plus de détails, comme pour tous les abandons.
Déjà mardi, ils avaient attendu plusieurs jours et la circulation de rumeurs pour révéler que deux pilotes britanniques accidentés depuis la 1re étape samedi avaient été placés dans un coma artificiel.
Source: Yahoo News
Le pilote Yamaha, installé à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), se trouvait "dans un endroit très difficile d'accès au milieu d'une végétation très dense type maquis. Il avait retiré son casque et s'était abrité à l'ombre, disposant de nourriture et d'eau, retrouvées près de lui", a indiqué mercredi la direction de course dans un communiqué, transmis avant le transfert vers l'arrivée de la 5e étape, à San Rafael (ouest).
Selon le récit des événements transmis par ASO (Amaury Sport Organisation), organisateur de l'épreuve, le grand Normand, dossard 192, n'avait plus donné signe de vie depuis dimanche.
A 17h13 (heure rallye/21h13 heure Paris) ce jour-là, sa balise de détresse avait été déclenchée, cinq heures après qu'il avait signalé une panne d'essence, résolue ensuite grâce à l'aide d'un autre concurrent.
Constatant, grâce aux données GPS transmises par la balise, que le motard n'avait pas bougé depuis la panne d'essence, les organisateurs ont tenté en vain de le contacter à deux reprises par son système de liaison satellitaire.
Lundi, ils ont déclenché les recherches, rendues difficiles par le terrain et la végétation, et son corps a finalement été retrouvé lors d'une battue lancée par les autorités locales.
Une enquête a été diligentée par les autorités argentines pour tenter d'élucider les circonstances de ce premier décès de la 30e édition du rallye.
Avant même l'enquête, Etienne Lavigne, le directeur du Dakar, a évoqué un dysfonctionnement interne à ASO.
"L'information de l'émission de sa balise est arrivée à Paris le 4 janvier au soir (heure rallye) et nous (sur place) sommes prévenus le 5. Il y a eu un problème dans la chaîne de communication. Il y a des choses qu'on ne s'explique pas", a affirmé Lavigne.
"C'est avec tristesse que l'organisation a été informée (de ce décès). Je connaissais Pascal et son +team+ (NDLR: MD Rallye Sport). Je le fréquentais tout au long de l'année car il est Normand comme moi", a-t-il ajouté.
Ce dysfonctionnement d'ASO entre l'équipe à Paris et celle sur le terrain en Argentine, qui a retardé de près de 12 heures le début des recherches sur le terrain, sera sans doute étudié par les enquêteurs locaux.
Autre problème révélé par le communiqué, les organisateurs se sont basés sur une "information erronée" annonçant "la présence de Terry au bivouac de Neuquen", ville d'arrivée de la 4e étape pour "interrompre les recherches" lundi à minuit et ce pendant plusieurs heures.
L'autopsie permettra aussi de déterminer les causes du décès et de savoir si ces heures de recherche perdues auraient pu éviter cette issue fatale.
Parmi les autres questions, ASO pourrait devoir expliquer pourquoi les organisateurs n'ont jamais communiqué sur cette disparition, jusqu'à l'annonce de sa mort. Officiellement, ce père d'un enfant était considéré comme "non-partant" à la 3e étape sans plus de détails, comme pour tous les abandons.
Déjà mardi, ils avaient attendu plusieurs jours et la circulation de rumeurs pour révéler que deux pilotes britanniques accidentés depuis la 1re étape samedi avaient été placés dans un coma artificiel.
Source: Yahoo News
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