Gazprom
Le géant gazier russe Gazprom a annoncé dans un communiqué ce mardi qu'il menaçait de nouveau de réduire ses livraisons de gaz naturel à l'Ukraine si Kiev n'honore pas avant la fin octobre une dette de 1,3 milliard de dollars.
"En vue de l'approche du pic de consommation de gaz en automne-hiver et compte-tenu du non respect systématique des accords en vigueur par la partie ukrainienne, Gazprom sera obligé, au cas où la dette ne serait pas réglée en octobre, de commencer la réduction des livraisons de gaz naturel aux consommateurs ukrainiens", selon le communiqué.
Quelque 80% du gaz russe exporté en direction de l'Union européenne transite par l'Ukraine, laquelle était toujours plongée en plein suspense mardi sur l'issue des législatives ukrainiennes qui se sont tenues dimanche. Gazprom indique avoir prévenu mardi ses partenaires européens des "problèmes existants sur les livraisons de gaz vers l'Ukraine".
Déjà fin 2006, Gazprom c'est-à-dire Moscou avait commencé à réduire les livraisons de gaz à l'Ukraine - et à l'Europe par ricochet - pour imposer une augmentation de sa facture. Depuis, d'autres voisins de la Russie ont subi le même bras de fer, notamment le Bélarus (Biélorussie) début août.
Mardi soir, la Commission européenne a appelé à trouver "un règlement rapide" à la nouvelle crise gazière entre Gazprom et l'Ukraine après que le géant russe a menacé de cesser à nouveau ses livraisons de gaz à ce pays.
"En vue de l'approche du pic de consommation de gaz en automne-hiver et compte-tenu du non respect systématique des accords en vigueur par la partie ukrainienne, Gazprom sera obligé, au cas où la dette ne serait pas réglée en octobre, de commencer la réduction des livraisons de gaz naturel aux consommateurs ukrainiens", selon le communiqué.
Quelque 80% du gaz russe exporté en direction de l'Union européenne transite par l'Ukraine, laquelle était toujours plongée en plein suspense mardi sur l'issue des législatives ukrainiennes qui se sont tenues dimanche. Gazprom indique avoir prévenu mardi ses partenaires européens des "problèmes existants sur les livraisons de gaz vers l'Ukraine".
Déjà fin 2006, Gazprom c'est-à-dire Moscou avait commencé à réduire les livraisons de gaz à l'Ukraine - et à l'Europe par ricochet - pour imposer une augmentation de sa facture. Depuis, d'autres voisins de la Russie ont subi le même bras de fer, notamment le Bélarus (Biélorussie) début août.
Mardi soir, la Commission européenne a appelé à trouver "un règlement rapide" à la nouvelle crise gazière entre Gazprom et l'Ukraine après que le géant russe a menacé de cesser à nouveau ses livraisons de gaz à ce pays.
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