Le dernier cas exclu concernait un Lyonnais de 32 ans ayant séjourné au Mexique et présentant des symptômes grippaux, a-t-on appris en fin de journée auprès de la préfecture de Rhône. Ce patient avait été signalé par son médecin traitant et par le SAMU 69 à la DDASS du Rhône.
Considéré dans un premier temps par l'Institut national de veille sanitaire (InVS) comme un cas pouvant être porteur du virus de la grippe porcine, il a été hospitalisé dans le service des maladies infectieuses de l'hôpital de la Croix Rousse.
Les trois cas suspects sont "en cours d'investigation", a indiqué Françoise Weber, directrice de l'InVS, au cours d'une conférence de presse au ministère de la Santé. Les personnes concernées reviennent du Mexique ou du sud des Etats-Unis, mais aucune ne présente de "symptômes sévères", a-t-elle précisé.
Contrairement au Mexique, où les autorités n'ont pris conscience de l'ampleur de l'épidémie qu'après la survenue de cas graves, la France -à l'instar des autres pays développés comme les Etats-Unis et le Canada- est dotée d'un "mécanisme de dépistage très important", qui lui permet "d'attraper les cas, y compris les moins symptomatiques", a expliqué Mme Weber.
Notant que l'ensemble des personnes soumises jusqu'à présent à investigations "vont bien", elle a rappelé que la définition des cas suspects était très précise (fièvre, courbatures, difficulté respiratoire, fatigue, retour des zones nord-américaines à risque) et qu'aucun dispositif de quarantaine n'était pour l'heure en vigueur, la prise en charge étant assurée dans chaque département par un Centre 15.
Lors de la même conférence de presse, le directeur général de la santé, Didier Houssin, a insisté sur la mobilisation des moyens de l'Etat en faveur d'une protection sanitaire des quelque 27.000 Français résidant au Mexique, d'une information complète aux voyageurs au retour comme au départ et d'une anticipation des risques en France.
Il a ainsi précisé que le pays disposait de médicaments antiviraux en nombre suffisant pour "traiter 33 millions de malades", ce total se décomposant en 24 millions de traitements Tamiflu et neuf millions de Relenza. Les stocks français comprennent également 750 millions de masques pour professionnels de la santé et un milliard de masques chirurgicaux pour le grand public, a-t-il ajouté, jugeant la France globalement "bien préparée" au risque posé par l'épidémie actuelle.
"Nous avons mis en place tous les dispositifs d'alerte dont nous disposons, et je dois dire que, de ce point de vue, la France est sans doute l'un des pays les mieux armés au monde", a souligné de son côté François Fillon, en marge d'un déplacement à Mulhouse. Grâce aux efforts déployés pour contrer les risques de grippe aviaire, "nous avons à la fois des infrastructures et des stocks de matériels qui nous permettent de faire face à une éventuelle épidémie" de grippe porcine, a assuré le Premier ministre.
Source: Yahoo News
Considéré dans un premier temps par l'Institut national de veille sanitaire (InVS) comme un cas pouvant être porteur du virus de la grippe porcine, il a été hospitalisé dans le service des maladies infectieuses de l'hôpital de la Croix Rousse.
Les trois cas suspects sont "en cours d'investigation", a indiqué Françoise Weber, directrice de l'InVS, au cours d'une conférence de presse au ministère de la Santé. Les personnes concernées reviennent du Mexique ou du sud des Etats-Unis, mais aucune ne présente de "symptômes sévères", a-t-elle précisé.
Contrairement au Mexique, où les autorités n'ont pris conscience de l'ampleur de l'épidémie qu'après la survenue de cas graves, la France -à l'instar des autres pays développés comme les Etats-Unis et le Canada- est dotée d'un "mécanisme de dépistage très important", qui lui permet "d'attraper les cas, y compris les moins symptomatiques", a expliqué Mme Weber.
Notant que l'ensemble des personnes soumises jusqu'à présent à investigations "vont bien", elle a rappelé que la définition des cas suspects était très précise (fièvre, courbatures, difficulté respiratoire, fatigue, retour des zones nord-américaines à risque) et qu'aucun dispositif de quarantaine n'était pour l'heure en vigueur, la prise en charge étant assurée dans chaque département par un Centre 15.
Lors de la même conférence de presse, le directeur général de la santé, Didier Houssin, a insisté sur la mobilisation des moyens de l'Etat en faveur d'une protection sanitaire des quelque 27.000 Français résidant au Mexique, d'une information complète aux voyageurs au retour comme au départ et d'une anticipation des risques en France.
Il a ainsi précisé que le pays disposait de médicaments antiviraux en nombre suffisant pour "traiter 33 millions de malades", ce total se décomposant en 24 millions de traitements Tamiflu et neuf millions de Relenza. Les stocks français comprennent également 750 millions de masques pour professionnels de la santé et un milliard de masques chirurgicaux pour le grand public, a-t-il ajouté, jugeant la France globalement "bien préparée" au risque posé par l'épidémie actuelle.
"Nous avons mis en place tous les dispositifs d'alerte dont nous disposons, et je dois dire que, de ce point de vue, la France est sans doute l'un des pays les mieux armés au monde", a souligné de son côté François Fillon, en marge d'un déplacement à Mulhouse. Grâce aux efforts déployés pour contrer les risques de grippe aviaire, "nous avons à la fois des infrastructures et des stocks de matériels qui nous permettent de faire face à une éventuelle épidémie" de grippe porcine, a assuré le Premier ministre.
Source: Yahoo News
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