Selon le Directeur de la Senelec, trois mesures énergétiques sont mises en œuvre pour lever ces contraintes afin de garantir l’approvisionnement du pays en électricité. Il y a d’abord le renouvellement et le renforcement de l’équipement industriel de la Senelec.
Ainsi, entre 2003 et 2008, une puissance supplémentaire de 226 MW a été apportée avec la création de nouvelles centrales modernes à Boutoute, Bel-Air, Kounoune et Kahone. Il y a aussi la politique de diversification basée sur le recours au charbon minéral, aux énergies nouvelles et renouvelables, aux projets hydroélectriques dans le cadre de l’Omvs, de l’Omvg et aux interconnexions du West Africa power pool (Wapp). Cela devra permettre de renforcer la capacité de production de 250 MW entre 2010 et 2011, période pendant laquelle deux centrales au charbon sont prévues.
La Senelec sera ainsi dotée d’une puissance exploitable du parc de production de 639 Mw en 2010 et de 764 Mw en 2015. Ces réalisations permettront un excédent de capacité de production, sous forme de réserve, de 158 Mw à 270 Mw entre 2010 et 2015. Ce qui va aussi se traduire par la baisse des factures. Dans le cadre de la diversification des sources de production, il est aussi prévu l’érection d’un parc éolien à Saint-Louis, d’une centrale de biomasse à Ross-Béthio et d’une solaire à Ziguinchor. Les promoteurs vont signer avec l’Etat des contrats d’achats d’énergie en juin et septembre 2009.
Les arriérés de Senelec sont passés, du 31 décembre 2008 au 25 mars 2009, de 87,2 à 52,2 milliards FCfa. Ceci représente une baisse cumulée de 47% correspondant à 47 milliards au premier trimestre 2009. Pour redresser la situation financière, le gouvernement a procédé à la restructuration financière de la société, avec un concours du budget de l’Etat et des appuis de la Banque mondiale et de l’Afd. Afin de faire face aux arriérés restants et aux charges d’exploitation, la Senelec compte sur des recettes moyennes de 22 à 25 milliards, des traites perçues de la Sar de 15,6 milliards, des revenus non récurrents d’un cumul de 27,6 milliards et, enfin, sur un effort supplémentaire de recouvrement des arriérés sur certains clients, estimés à environ 10 milliards FCfa.
Enfin, le gouvernement, selon le Seydina Kane, est en train de mener l’évolution industrielle de Senelec qui devra être effective d’ici à la fin 2009, avec un schéma innovant qui organise la filialisation de la production, du transport et de la distribution. Ce sera dans le cadre d’une holding, avec une implication judicieuse du personnel, des consommateurs, du privé national et étranger, à côté d’un partenaire technique.
Source: Le Soleil
Ainsi, entre 2003 et 2008, une puissance supplémentaire de 226 MW a été apportée avec la création de nouvelles centrales modernes à Boutoute, Bel-Air, Kounoune et Kahone. Il y a aussi la politique de diversification basée sur le recours au charbon minéral, aux énergies nouvelles et renouvelables, aux projets hydroélectriques dans le cadre de l’Omvs, de l’Omvg et aux interconnexions du West Africa power pool (Wapp). Cela devra permettre de renforcer la capacité de production de 250 MW entre 2010 et 2011, période pendant laquelle deux centrales au charbon sont prévues.
La Senelec sera ainsi dotée d’une puissance exploitable du parc de production de 639 Mw en 2010 et de 764 Mw en 2015. Ces réalisations permettront un excédent de capacité de production, sous forme de réserve, de 158 Mw à 270 Mw entre 2010 et 2015. Ce qui va aussi se traduire par la baisse des factures. Dans le cadre de la diversification des sources de production, il est aussi prévu l’érection d’un parc éolien à Saint-Louis, d’une centrale de biomasse à Ross-Béthio et d’une solaire à Ziguinchor. Les promoteurs vont signer avec l’Etat des contrats d’achats d’énergie en juin et septembre 2009.
Les arriérés de Senelec sont passés, du 31 décembre 2008 au 25 mars 2009, de 87,2 à 52,2 milliards FCfa. Ceci représente une baisse cumulée de 47% correspondant à 47 milliards au premier trimestre 2009. Pour redresser la situation financière, le gouvernement a procédé à la restructuration financière de la société, avec un concours du budget de l’Etat et des appuis de la Banque mondiale et de l’Afd. Afin de faire face aux arriérés restants et aux charges d’exploitation, la Senelec compte sur des recettes moyennes de 22 à 25 milliards, des traites perçues de la Sar de 15,6 milliards, des revenus non récurrents d’un cumul de 27,6 milliards et, enfin, sur un effort supplémentaire de recouvrement des arriérés sur certains clients, estimés à environ 10 milliards FCfa.
Enfin, le gouvernement, selon le Seydina Kane, est en train de mener l’évolution industrielle de Senelec qui devra être effective d’ici à la fin 2009, avec un schéma innovant qui organise la filialisation de la production, du transport et de la distribution. Ce sera dans le cadre d’une holding, avec une implication judicieuse du personnel, des consommateurs, du privé national et étranger, à côté d’un partenaire technique.
Source: Le Soleil