Au moins trois personnes avaient été tuées et des centaines d'autres arrêtées en avril à Chisinau, la capitale, lors de manifestations de l'opposition qui accusait le gouvernement communiste de fraude électorale. Finalement, le président Vladimir Vorovine au pouvoir depuis 2001 a dû dissoudre en juin le Parlement fraîchement élu, les députés ne parvenant pas à élire un nouveau chef d'Etat.
Cette fois, 3.000 observateurs internationaux ont été déployés pour veiller à la régularité du scrutin mais les analystes jugent improbable la répétition des violences du printemps. "J'ai voté pour la stabilité de la Moldavie", a lancé le président Voronine en déposant son bulletin. Comme lui, quelque 2,6 millions de Moldaves étaient de nouveau appelés aux urnes mercredi.
La participation en milieu d'après-midi dépassait légèrement les 40% des inscrits requis pour valider le scrutin, selon la commission électorale. Moins de 58% des électeurs s'étaient déplacés au printemps. Les bureaux de vote devaient fermer à 18h00 GMT (20h à Paris) et les premiers résultats tomber à partir de 21h00 GMT.
Un récent sondage de l'Institut de politique publique créditait le PRCM au pouvoir d'environ 31% des voix, contre 33% aux quatre partis de centre-droit qui pourraient alors former une coalition pour mettre fin à huit ans de régime communiste et mettre le cap sur l'Union européenne et l'OTAN. Mais environ un quart des électeurs se disaient encore indécis (marge d'erreur de plus ou moins 2,5 points).
Lors des législatives du 5 avril, les communistes du PRCM avait remporté 60 des 101 sièges du Parlement, contre 40 sièges à l'opposition répartie entre trois formations: le Parti libéral (PL), le Parti libéral-démocrate (PLDM) et l'Alliance notre Moldavie (AMN). La communauté internationale avait validé ces résultats.
L'enjeu du scrutin est important pour ce petit pays d'Europe orientale, durement atteint par la crise économique mondiale. Le salaire mensuel moyen y est de 350 dollars (245 euros) et le Fonds monétaire international (FMI) table sur une contraction de 9% de son économie cette année.
Enclavée entre la Roumanie et l'Ukraine, la Moldavie est majoritairement peuplée d'habitants d'origine roumaine, avec une minorité russe et ukrainienne vivant principalement dans la région séparatiste de Transnistrie qui ne votait pas mercredi. Les communistes s'opposent à une pleine adhésion à l'OTAN et accusent l'opposition de vouloir réunifier le pays avec la Roumanie, dont il faisait partie avant de devenir soviétique en 1940 puis indépendant en 1991.
A Chisinau, Ivan Mihailicenko, retraité de 68 ans, dit avoir voté PRCM, parce que "seuls les communistes peuvent nous apporter la stabilité et l'ordre dans le pays (...) L'opposition n'apportera que le chaos et la destruction".
Andreea Gaibu, une comptable de 28 ans, demande en revanche des réformes. "Nous avons besoin d'un changement urgent, les choses ne peuvent pas continuer ainsi", explique-t-elle. "Nous avons vu qui étaient les communistes quand trois personnes sont mortes dans les manifestations. Les choses doivent revenir à la normale. Nous avons besoin d'une presse libre et d'une économie libre", estime la jeune femme.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Cette fois, 3.000 observateurs internationaux ont été déployés pour veiller à la régularité du scrutin mais les analystes jugent improbable la répétition des violences du printemps. "J'ai voté pour la stabilité de la Moldavie", a lancé le président Voronine en déposant son bulletin. Comme lui, quelque 2,6 millions de Moldaves étaient de nouveau appelés aux urnes mercredi.
La participation en milieu d'après-midi dépassait légèrement les 40% des inscrits requis pour valider le scrutin, selon la commission électorale. Moins de 58% des électeurs s'étaient déplacés au printemps. Les bureaux de vote devaient fermer à 18h00 GMT (20h à Paris) et les premiers résultats tomber à partir de 21h00 GMT.
Un récent sondage de l'Institut de politique publique créditait le PRCM au pouvoir d'environ 31% des voix, contre 33% aux quatre partis de centre-droit qui pourraient alors former une coalition pour mettre fin à huit ans de régime communiste et mettre le cap sur l'Union européenne et l'OTAN. Mais environ un quart des électeurs se disaient encore indécis (marge d'erreur de plus ou moins 2,5 points).
Lors des législatives du 5 avril, les communistes du PRCM avait remporté 60 des 101 sièges du Parlement, contre 40 sièges à l'opposition répartie entre trois formations: le Parti libéral (PL), le Parti libéral-démocrate (PLDM) et l'Alliance notre Moldavie (AMN). La communauté internationale avait validé ces résultats.
L'enjeu du scrutin est important pour ce petit pays d'Europe orientale, durement atteint par la crise économique mondiale. Le salaire mensuel moyen y est de 350 dollars (245 euros) et le Fonds monétaire international (FMI) table sur une contraction de 9% de son économie cette année.
Enclavée entre la Roumanie et l'Ukraine, la Moldavie est majoritairement peuplée d'habitants d'origine roumaine, avec une minorité russe et ukrainienne vivant principalement dans la région séparatiste de Transnistrie qui ne votait pas mercredi. Les communistes s'opposent à une pleine adhésion à l'OTAN et accusent l'opposition de vouloir réunifier le pays avec la Roumanie, dont il faisait partie avant de devenir soviétique en 1940 puis indépendant en 1991.
A Chisinau, Ivan Mihailicenko, retraité de 68 ans, dit avoir voté PRCM, parce que "seuls les communistes peuvent nous apporter la stabilité et l'ordre dans le pays (...) L'opposition n'apportera que le chaos et la destruction".
Andreea Gaibu, une comptable de 28 ans, demande en revanche des réformes. "Nous avons besoin d'un changement urgent, les choses ne peuvent pas continuer ainsi", explique-t-elle. "Nous avons vu qui étaient les communistes quand trois personnes sont mortes dans les manifestations. Les choses doivent revenir à la normale. Nous avons besoin d'une presse libre et d'une économie libre", estime la jeune femme.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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