Le Japon envisage de consacrer une partie des énormes réserves de change du pays à l'achat de matières premières industrielles, notamment les minerais. Si une telle politique était appliquée, elle serait susceptible de provoquer des bouleversements économiques et financiers.
Les pays en développement investissent déjà massivement dans les ressources naturelles et agricoles et les pays occidentaux craignent que ces grandes manoeuvres économiques n'aient également des fins politiques. Ainsi, le Canada voit d'un mauvais oeil les vues de la Chine sur la compagnie minière canadienne Potash. Or la Chine, qui cherche à augmenter sa production alimentaire pour subvenir aux besoins de sa population, a besoin de potasse.
"L'idée d'un capitalisme d'État se répand. C'est parti de la Chine et du Proche-Orient et ça gagne le Japon", observe Sven Behrendt, du consultant genevois Geoeconomica. "Les réserves de change sont devenues un instrument de pouvoir". "Les gouvernements sont plus attentifs et innovants quant aux ressources à leur disposition à des fins d'intérêt national. L'État adopte une nouvelle attitude vis-à-vis des marchés internationaux en tant qu'acteur économique lui-même".
Quant au Japon, il est à la recherche de terres rares*. La production chinoise couvre actuellement 95% de l'offre et les deux pays sont en froid depuis septembre dernier. La réouverture des mines de terres rares sud-africaines est à l'étude; le gisement californien devrait faire l'objet d'importants investissements.
*Les terres rares sont un groupe de métaux aux propriétés voisines comprenant le scandium 21Sc, l'yttrium 39Y et les quinze lanthanides. Applications: Composants pour véhicules électriques et hybrides, alliages métalliques, pigments, matériaux aux propriétés fluorescentes, photophores pour écrans cathodiques ainsi que dans différents types de laser, alliages pour pierre à briquet, catalyseur...
(sources: Reuters, wikipedia)
Les pays en développement investissent déjà massivement dans les ressources naturelles et agricoles et les pays occidentaux craignent que ces grandes manoeuvres économiques n'aient également des fins politiques. Ainsi, le Canada voit d'un mauvais oeil les vues de la Chine sur la compagnie minière canadienne Potash. Or la Chine, qui cherche à augmenter sa production alimentaire pour subvenir aux besoins de sa population, a besoin de potasse.
"L'idée d'un capitalisme d'État se répand. C'est parti de la Chine et du Proche-Orient et ça gagne le Japon", observe Sven Behrendt, du consultant genevois Geoeconomica. "Les réserves de change sont devenues un instrument de pouvoir". "Les gouvernements sont plus attentifs et innovants quant aux ressources à leur disposition à des fins d'intérêt national. L'État adopte une nouvelle attitude vis-à-vis des marchés internationaux en tant qu'acteur économique lui-même".
Quant au Japon, il est à la recherche de terres rares*. La production chinoise couvre actuellement 95% de l'offre et les deux pays sont en froid depuis septembre dernier. La réouverture des mines de terres rares sud-africaines est à l'étude; le gisement californien devrait faire l'objet d'importants investissements.
*Les terres rares sont un groupe de métaux aux propriétés voisines comprenant le scandium 21Sc, l'yttrium 39Y et les quinze lanthanides. Applications: Composants pour véhicules électriques et hybrides, alliages métalliques, pigments, matériaux aux propriétés fluorescentes, photophores pour écrans cathodiques ainsi que dans différents types de laser, alliages pour pierre à briquet, catalyseur...
(sources: Reuters, wikipedia)
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