Le Premier ministre britannique saisira l'occasion pour plaider en faveur d'une approche anglo- américaine concertée face à la crise mais les commentateurs lui conseillent de ne pas trop attendre de cette visite, à un moment où Londres s'interroge sur sa 'relation spéciale' avec Washington.
Pour les analystes, la volonté britannique de jouer les premiers rôles sur la scène internationale est limitée par l'ampleur de la propre crise qui secoue le Royaume-Uni.
Les deux pays, au premier rang des coupables désignés dans la débandade du système financier, peuvent difficilement se reposer sur leur seule coopération. Washington, soulignent-ils en outre, a les yeux de plus en plus rivés vers l'Asie.
En allant à Washington, Gordon Brown espère progresser vers un consensus en vue du sommet du G20, le 2 avril à Londres, censé réformer le système financier international.
"C'est pourquoi le président et moi-même discuterons cette semaine d'une nouvelle donne mondiale, dont les effets se feront sentir jusqu'aux villages d'Afrique, pour réformer les institutions financières de Londres et New York et donner la sécurité aux familles laborieuses de tous les pays".
Nigel Bowles, directeur de l'institut américain Rothermere à l'université d'Oxford, estime cependant que ni Brown ni Obama ne maîtrisent le calendrier des répercussions de la crise financière sur l'économie réelle, qui mobilisera leur attention dans les 18 ou 24 mois.
Il ajoute que la récession a encore accentué l'importance de l'Asie dans l'économie mondiale, ce qui réduit le rôle des Européens aux yeux de Washington.
"La relation cruciale des Etats-Unis sera avec la Chine dans les dix, vingt voire cinquante prochaines années", estime-t-il.
Quoi qu'il en soit, la décision de Barack Obama de rencontrer Gordon Brown avant les autres dirigeants européens montre l'attachement qui perdure entre Londres et Washington, se réjouissent des responsables gouvernementaux.
L'alliance était forte entre les prédécesseurs des deux hommes, George Bush et Tony Blair, que les attentats du 11 septembre 2001 ont encore cimentée.
Blair a soutenu la décision de l'administration Bush d'envahir l'Irak en mars 2003 et envoyé des troupes combattre aux côtés des Américains en Irak et en Afghanistan.
Face au mécontentement suscité dans l'opinion britannique par la guerre en Irak, Gordon Brown a ensuite pris ses distances avec George Bush, mais les liens restent forts en terme de commerce et d'investissement et sur de nombreux dossiers internationaux comme l'Afghanistan, où Londres a le deuxième contingent étranger derrière les Etats-Unis, ou l'Iran.
L'alliance, estime Mike Gapes, président de la commission des Affaires étrangères du Parlement, est "UNE relation spéciale même si ce n'est plus LA relation spéciale".
Dana Allin, de l'Institut international d'études stratégiques de Londres, juge que la relation spéciale n'existe plus au point de reléguer au second plan les liens des Etats-Unis avec d'autres puissances européennes comme la France ou l'Allemagne.
Source: Yahoo News
Pour les analystes, la volonté britannique de jouer les premiers rôles sur la scène internationale est limitée par l'ampleur de la propre crise qui secoue le Royaume-Uni.
Les deux pays, au premier rang des coupables désignés dans la débandade du système financier, peuvent difficilement se reposer sur leur seule coopération. Washington, soulignent-ils en outre, a les yeux de plus en plus rivés vers l'Asie.
En allant à Washington, Gordon Brown espère progresser vers un consensus en vue du sommet du G20, le 2 avril à Londres, censé réformer le système financier international.
"C'est pourquoi le président et moi-même discuterons cette semaine d'une nouvelle donne mondiale, dont les effets se feront sentir jusqu'aux villages d'Afrique, pour réformer les institutions financières de Londres et New York et donner la sécurité aux familles laborieuses de tous les pays".
Nigel Bowles, directeur de l'institut américain Rothermere à l'université d'Oxford, estime cependant que ni Brown ni Obama ne maîtrisent le calendrier des répercussions de la crise financière sur l'économie réelle, qui mobilisera leur attention dans les 18 ou 24 mois.
Il ajoute que la récession a encore accentué l'importance de l'Asie dans l'économie mondiale, ce qui réduit le rôle des Européens aux yeux de Washington.
"La relation cruciale des Etats-Unis sera avec la Chine dans les dix, vingt voire cinquante prochaines années", estime-t-il.
Quoi qu'il en soit, la décision de Barack Obama de rencontrer Gordon Brown avant les autres dirigeants européens montre l'attachement qui perdure entre Londres et Washington, se réjouissent des responsables gouvernementaux.
L'alliance était forte entre les prédécesseurs des deux hommes, George Bush et Tony Blair, que les attentats du 11 septembre 2001 ont encore cimentée.
Blair a soutenu la décision de l'administration Bush d'envahir l'Irak en mars 2003 et envoyé des troupes combattre aux côtés des Américains en Irak et en Afghanistan.
Face au mécontentement suscité dans l'opinion britannique par la guerre en Irak, Gordon Brown a ensuite pris ses distances avec George Bush, mais les liens restent forts en terme de commerce et d'investissement et sur de nombreux dossiers internationaux comme l'Afghanistan, où Londres a le deuxième contingent étranger derrière les Etats-Unis, ou l'Iran.
L'alliance, estime Mike Gapes, président de la commission des Affaires étrangères du Parlement, est "UNE relation spéciale même si ce n'est plus LA relation spéciale".
Dana Allin, de l'Institut international d'études stratégiques de Londres, juge que la relation spéciale n'existe plus au point de reléguer au second plan les liens des Etats-Unis avec d'autres puissances européennes comme la France ou l'Allemagne.
Source: Yahoo News
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